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Le prochain président français sera-t-il le bon élève de l’alternance ?
lundi 3 avril 2017, par
L’expectative qu’augure l’élection présidentielle 2017 en France, est de plus en plus sombre. La faillite des chapelles partisanes, des deux grandes familles de gauche et de droite, opérationnelles à chaque vote, n’a jamais autant été mise en exergue. La surprise de 2012 risque de se reproduire d’une manière encore plus déroutante, voire destructive du socle républicain. A l’époque, François Hollande n’était pas un favori parmi les deux en vue qu’étaient Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy, finalement il a accédé à la tête de la France. Cette incertitude est bien plus gigantesque maintenant...
La bipolarité de la vie politique en France reculait depuis que le FN de la dynastie Le Pen se plaçait systématiquement au-dessus de 20% des voix dans les intentions de vote, c’est-à-dire dès la dernière décennie du dernier millénaire. Pour la prochaine présidentielle, dont premier tour est fixé au 23 Avril où il est quasiment donné 1er. Ce qui lui assure d’être présent dans le ballottage prévu pour le 7 mai. 2017. Avec le cheminement suivi à ce jour par la campagne et les différentes opérations, notamment les votes de présélection ainsi que les shows médiatiques, la surprise est inévitable...
- En France, la présidentielle projette de remercier le sérail 31 mars 2017
L’électorat français a, lors du dernier vote (2012) pour le chef de l’Etat, montré sa volatilité par rapport aux présomptions des enquêtes d’opinions. Cette expérience est édifiante pour s’attendre à une refonte, plus ou moins profonde, du régime systémique et institutionnel qu’a traduit la 5ème république. Il n’est pas impossible que cette fois, avec une forte présence des candidats dits "anti-systèmes", augmenterait l’obsession de briser l’emprise multi"décennale d’une classe politique dégagée par la corruption.
Le dévoiement de l’acte de s’occuper de la chose publique et que la population, simplement consciente de son avenir, compte défaire, si on lui accorde d’être évoluée et sécularisée. Si la thèse de changement est désormais assez plausible, le second tour du scrutin se réserverait un challenge épique entre J-L Mélenchon et M. Le Pen. Les deux autres favoris Macron et Fillon demeurent profilés parmi les tenants des rouages dont l’obsolescence politique est avérée. Le 1er s’est pleinement impliqué aux pratiques libérales du PS et le second est Sarkozy-bis !
7 mars 2017
La versatilité des sondages n’est pas nouvelle. Les panels sont faits pour représenter la société, ou bien plus étroite-ment un public indiquant la généralité. Aucune certitude ne prédispose ces collectes ne présage qu’ils peuvent être rigoureusement fidèles à la réalité à laquelle ils font prétention. L’échantillon ne détermine pas toujours, d’une ma-nière quasi certaine, l’ensemble auquel il appartient. La notion hasardeuse de la probabilité est prépondérante, dans les enquêtes d’opinions dont la technique consiste à prendre l’avis d’une population humaine, pour qu’elle ne puisse pas déterminer les préférences totalement possibles, ou sans erreurs, des votants.
Les derniers exemples, de l’élection de #Donald Trump et la percée inattendue de #François Fillon à « la primaire » de la droite. Ils ont remis en cause la crédibilité des sondages. Même si ces derniers ont les caractéristiques d’études, ce qui leur arroge une teneur une certaine fiabilité scientifique, ils servent plus aux narrations des médias, mais ne produisent pas l’évidence indémontable. Donc en conséquence, des surprises Trump aux Etats-Unis et de Fillon, les rapports journalistiques se sont donc fourvoyés dans l’aléatoire, perdant leur qualité principale de livrer une analyse plus pointue que celle d’autres centres émetteurs de recommandations.
2 mars 2017
Entre aussi en considération la méthodologie employée pour mener une enquête, qui peut varier avec dont sont posées les questions. Et bien sûr les circonstances, espace et moment, lors de laquelle est renseigné le sujet en ques-tion. Voilà donc l’élection présidentielle française de 2017, où il ne se passe un jour sans que les résultats des son-dages s’affichent en suivant le processus électoral en marche où le chaos des scandales, à droite, dispute l’apport des ralliements, à gauche, tant à Macron qu’à Mélenchon, qui laissent Benoît Hamon en proie à la décomposition du parti socialiste.
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