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Une femme est la 1ère condamnée pour atteinte au dogme de l’islam en Algérie.

Il n’y a pas mieux qu’un médecin, en plein COVID-19, pour porter la bêtise obscurantiste.

mardi 30 juin 2020, par Djamel Damien Boucheref

La première condamnation, dans toute l’histoire de l’Algérie, pour atteinte à l’islam, a été prononcée à l’encontre d’une femme médecin, pendant le mois juin 2020. Et c’est aussi en plein crise sanitaire de la COVID-19. Dans une surenchère de nationalisme, dont l’algérien parmi ceux des pays arabes, le fanatisme a repris le flambeau des fausses valeurs et des adversités avec le Monde et l’humanité.

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Ce qui est incroyable pour les centaines de citoyens qui croupissent dans les geôles de la justice algérienne, ce sont les lois sur-mesure pour les faire taire. Les tribunaux prolongent et accentuent les anciens rouages et leurs mesquines pratiques, alors qu’aucune communication n’est officiellement donnée par les honteuses institutions judiciaires, au sujet des procès expéditifs.

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Seulement les avocats de défense rapportent, avec de modique moyens, comme à travers les réseaux sociaux du Web, uniquement les verdicts. Bien sûr ils ne peuvent s’exprimer avant, au préalable ils subissent la censure discrétionnaire de ne pas parler des éléments des pseudos enquêtes d’instruction.

L’arbitraire s’est installé pour les fallacieuses accusations, qui s’énumèrent comme une panoplie idéale à un modèle idéologique qui dit son nom d’autocratie mortelle. Après l’éviction de Bouteflika, par un coup de force de l’armée qui a mis au-devant la lutte contre la corruption des dirigeants, la bureaucratie s’attendait à reprendre du service. Tebboune en est même le chef !

Les délits comme la démoralisation de l’armée, l’atteinte aux institutions dont l’armée ou le président et surtout la plus insoutenable de dénigrement du dogme de l’islam, illustrent la criarde infériorité de la fermeture idéologique. Le destin auquel est promis ce peuple où les problèmes identitaires sont niés, ou bien traités à moitié, les catégories qui tiennent le régime continuent tout un héritage de prédation économique.

Plus aucun mensonge ne peut être pudique pour ceux qui s’adonnent à freiner l’ardeur des militants qui luttent pour assouvir l’avidité collective des libertés, notamment de conscience. Et sans cette dernière, peut-on vraiment parler de démocratie ? Les revendications pour les égalités hommes/femmes et entre les citoyens sont maintenant plus réduites que respectées.

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Au plus fort de cette nouvelle bêtise, à laquelle d’adonne désormais la dernière vague des guides algériens qui ont maintes fois humilier leur peuple, est la répression des paroles qui s’engagent à créer la rupture historique avec les faux dévots. Amira Bouraoui a été condamnée dimanche 21 juin à une année de prison ferme avec mandat de dépôt à l’audience

La première condamnation, dans toute l’histoire de l’Algérie, pour atteinte à l’islam, a été prononcée à l’encontre de cette femme médecin. Et c’est aussi en plein crise sanitaire de la COVID-19, pour rappeler les symboles. Dans une surenchère du nationalisme, dont l’algérien parmi ceux des pays arabes est le plus fanatisé, on reprend, sans surprise à ses adeptes, le flambeau des fausses valeurs et des adversités avec le Monde et l’humanité.

Âgée de 44 ans, Amira Bouraoui, gynécologue de profession, est depuis l’époque 4ème mandat particulièrement, imposé au peuple et à la constitution en 2014, une des militants qui se sont soulevés publiquement contre l’hermétique et autisme régime. Elle a été arrêtée le 17 juin et jugée à la va-vite par les sbires avérés des castes qui ont, depuis l’indépendance, une incassable emprise sur les règnes…

L’Algérie a toujours brimé ses plus brillants cadres, d’un côté. De l’autre, elle a ouvert grandes les portes aux médiocres et aux corrompus. Puis en 2019, la génération connectée via Internet s’est mobilisée pour non seulement arrêter le monopole du gang des Bouteflika.

Mais aussi freiner l’infernale reproduction des « tuteurs historiques » qui gouvernaient avec le népotisme clanique et régionaliste depuis 1962. Leurs héritiers, oui leurs enfants adultérins, persévèrent à ruiner une nation enviée pour ses potentiels, mais déviante avec ses imbéciles allant droit et banalement au mur de cassure...

Prochain sujet : Simulacre de débat pour l’amendement constitutionnel en Algérie.

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