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Hirak : après le repos forcé, optimiser la nouvelle Algérie.

2é république, déjà sans un ancien moudjahid à la tête de l’Etat.

samedi 20 juin 2020, par Djamel Damien Boucheref

19 juin 2020, le Hirak en Algérie semble perdre son savoir être. Les autorités comptent juguler la contestation du cadre systémique qui maintient les mêmes despotes dans l’administration et les mêmes nationalistes réactionnaires dans la reprise/relance du pouvoir. Alors que la COVID-19 exige un meilleur processus d’organisation du mouvement revendiquant la "nouvelle Algérie" qu’incarne déjà une seconde république, venant de naître sans un ancien moudjahid pour la diriger, la détermination des jeunes les livre à une reprise anarchique des rassemblements.

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Il est vraiment difficile de formuler la plus constructive, ou même minime, critique du mouvement social qui secoue les méandres de la politique en Algérie, sans que l’on vous traite de valet d’une main étrangère ou bien de larbin du pouvoir. Les meilleures actions se perdent, car Tebboune est plus clivant, avec un parcours, ayant de A à Z fait le régime de la décadence qui a contré la citoyenneté.

 Lettre de l’ex-candidat à la présidence Ali Ghediri à Tebboune.
17 juin

L’indélicate exclusion qui a sévi depuis que la pluralité a eu ses latitudes pour s’exprimer, continue de mêler les voyous bardés de religion, ou de fausses valeurs, à la volonté de la société éclairée. Celle qui revendique la mise à niveau du "projet national" que la bureaucratie autoritaire a corrompu.

L’idée d’une Algérie libre et démocratique (Hora Démocratiya) que même l’armée a adopté pour surmonter le projet théocratique en 1990/91, est condamnée d’être au service des aventuriers et des opportunistes du populisme le plus béat. Celui qui laisse croire que le tueur peut amadouer sa victime, sous le socle de la fausse fraternité.

Alors que la menace terroriste fédère encore la partie du "mal-être" et qui ne prend pas les autres jeunes n’ayant pas emprunté le "boti" des Haragas (clandestins destinés à l’Europe). Après le passage de la crise sanitaire de la pandémie du coronavirus, le Hirak amorce sa relance dans un climat nauséabond d’une mobilisation qui n’a pas fait unanimité. Mais aussi qui tord le cou à une reprise apte à rompre la digue judiciaire et idéologique des bloqueurs.

 Mouches dans les salles de rédaction des médias algériens.
16 juin

Les méthodes pour endiguer le mouvement de protestation qui revendique, en Algérie, une rupture avec la gouvernance de la corruption et l’incompétence se multiplient. Outre la publication d’un livre qui tente de défalquer les aventuriers et les reliquats de l’islamisme terroriste du Hirak, la justice frappe à outrance.

Mais l’Histoire a l’air de se répéter. En 1988, la jeunesse est sortie demander la démocratie et le multipartisme, mais depuis peu d’acquis probants et beaucoup de violences criardes et cruelles. Le populisme est devenu l’alpha et l’oméga dans les programmes des politiciens et les vulnérabilités ont laissé l’islamo-terrorisme se nourrir de la colère.

De la voix d’un certain Smaïl Hamdini, ayant été chef de gouvernement, les mains étrangères, via les ONG, tentent de saccager la nation. Mais dans la réalité le système politique est dans l’état d’esprit d’alimenter les haines en brandissant l’utilité de la religion qui a exclu l’islamologue Mohamed Arkoun et le personnage majeur de la culture Kateb Yacine.

Le 19 juin 2020, la reprise des manifestations dans les principales agglomérations urbaines de Kabylie, Béjaïa et Tizi-Ouzou, dénote la tentative de manipulations des foules par les islamistes et leurs acolytes de Sant-Egidio. Ce qui n’est pas rassurant, un jour de coup d’état commémoré par un certain régionalisme nuit par son clanisme sous la complaisance des démocrates inconséquents.

 Le communiste au sein du Hirak rebute le vestiaire du complot.
14 juin

Pour les analystes, les sorties du Hirak, en ce jour rappelant la prise du pouvoir par Boumediene considéré le tueur d’Abane Ramdane, relate la fragilité de la mémoire algérienne. En dépit des grandes parades officielles qui servent aux catégories rentières de s’accaparer des privilèges, ce jour devait être classé parmi les derniers chapitres à revivre...

C’est aussi, depuis l’élection effectuée, le 12 décembre dernier, à la hussarde, par l’armée qui a imposé un bureaucrate à la tête de l’Etat, l’appareil judiciaire distribue des étiquetages aux jeunes révoltés, en les jugeant comme perturbateurs de la sérénité de la nation livrée à la fragilité institutionnelle et cassante au moindre cri du peuple.

Si les manifestations ont été seulement organisées en Kabylie, par contre pas moins de 500 arrestations ont été effectuées à travers plusieurs wilayas, uniquement pour tenter de remettre en cause le droit constitutionnel de protester, il y a forte démagogie envers les justiciables. Mais c’est aussi, l’influence des islamo-terroristes, maintenant alignés derrière la chaîne-TV El-Maghribiya, qui reprend de nouvelles tentatives au retour.

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