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Revient ou pas le Hirak, en Algérie, après le COVID-19 ?

Des "fake news" aveuglent les larbins du système.

samedi 13 juin 2020, par Djamel Damien Boucheref

En dépit de l’idée d’inscription du Hirak dans le projet de constitution, les opinions liées aux privilèges et à la machine bureaucratique qui a mis en branle l’islamisme tueur, disent publiquement leur hostilité à la volonté du peuple. Malgré que certains serviteurs du pouvoir héritier des grandes répliques des modèles usurpateurs qui ont précédé, disent un "Hirak béni", les étourdissants réactionnaires pointent, ce mouvement social né en 2019, comme une menace au projet national.

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Mais la #RDN (Révolution démocratique Nationale) est en branle, elle avance inexorablement... Le Hirak, mouvement social et revendication collective à caractère philosophique, car l’allergie au mot idéologie est vaguement galvaudée en Algérie, ne s’est pas estompé. Selon nombreux de ses messagers des réseaux sociaux du Web, la reprise est attendue telle un ultime effort pour sauver le pays du marasme de la bureaucratie qui a corrompu diverses sphères.

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Mais le risque que la mobilisation déroule le tapis aux islamistes est comme un appel à témoins. Celui qui sait que sera l’avenir doit dire à quoi s’attendre ? Outre les affabulations ainsi que des faux témoignages pour des manipulations étrangères, voire carrément une conspiration de main secrète venant des ennemis, à la fois fictifs et certains, les manifestants ne savent où donner de tête.

Les Algériens attendent que le Hirak reprenne. Dès lors que le confinement dû à la pandémie du COVID-19 sera retiré, l’espérance d’une Algérie démocratique sera l’évidence pour les militants que la lourde répression judiciaire a refroidi. Les configurations de trahison se dessinent avec des publications et même des livres édités ou des articles qui attisent l’idée du complot.

Quand certains activistes ont dès février 2019 proposé un gouvernement associant des commanditaires du terrorisme avec des personnages qui illustrent les débats de la chaîne El-Maghribiya, ils refusent de déterminer aussi leur programme. Alors que Tebboune compte sur la répression des tribunaux et la main de fer de l’armée pour entériner sa présidence.
S’agitent alors ceux qui sont là où ils devaient être les faux « hirakistes ».

L’idée qui se limite au rejet du système qui a gouverné depuis que s’est prononcée la souveraineté nationale, selon la gestation qui dit a été imaginée par l’Emir Abdelkader, n’a aucun rapport avec les conditions historiques. Celles du maintien de l’ordre pour un peuple à qui Bouteflika disait tu peux faire ta toilette où tu veux. Une fois qu’il s’est émancipée l’entité étatique du joug colonial.

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En ordre dispersé la nouvelle Algérie veut s’offrir la simplicité militaire de sauver le soldat Tebboune par une face. Et par l’autre configuration, c’est retenir l’islam politique comme prolongement du nationalisme défaitiste et décadent, car il est obligatoire pour éviter sa violence. Tels sont les deux populismes dangereux qui menacent de garder en vigueur la crise politique.

Le travail des protestations est encore inachevé. De nombreuses anciennes élites économiques, politiques et militaires restent encore sur le podium. Le pouvoir a gardé sa nature systémique, en exemple le ministre des moudjahidine continue d’entretenir la rente. Maintenant, après le COVID-19, les manifestants doivent décider comment et quand essayer de terminer le travail.

Ce qui est apparu dernièrement est l’indécent "fake news" selon laquelle le Hirak s’attaque à l’armée, avec le fameux slogan "madaniya machi askariya". Ce qui est une adversité connue des islamistes. A laquelle répond un autre mot d’ordre disant : "l’ANP (armée nationale populaire) héritière l’ALN (armée de libération nationale)". Malgré que le premier complète le second, en recherchant la démocratie d’abord puis la sécurité du pays qui est menacé de terrorisme !

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