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Le Hirak amalgame loup et agneau, rectifiera-t-il après le COVID-19 ?

Le téléphone du chef de Daïra sachant corrompre les militaires et juges algériens.

lundi 25 mai 2020, par Djamel Damien Boucheref

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La vision de réussir à juguler le Hirak en Algérie, lors de l’opportune trêve des manifestations en période de COVID-19, n’est guère inopinée. Une projection banale, comme avaler une morve apparue au bout du nez. Les militants sincères qui font ce mouvement social tardent à comprendre que les réactionnaires de l’islamisme ne sont avec eux que pour la cruauté et la haine. En obéissant à « civile et non-militaire », Sant-Egidio des complicités adore l’islamo-terrorisme compte arriver à ses horribles desseins.

Et les vieux caciques des médias et de la classe politique en faillite, aux aussi retardent la révolution paisible. Ils la traite de porteuse de « la haine de soi », quand la critique sociale chère aux révoltés et aux non-conformistes, que sont les jeunes tentés par associer la modernité aux aspirations d’égalité. Les séniles font porter, comme les gens du pouvoir et ceux qu’il recycle, l’étiquette du « communiste » au révolté.

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Dans une mention de colère, l’éminent billettiste du « Soir-d’Algérie » Hakim Laâlam qui se saoule en fumant du thé, a ouvertement refusé de soutenu Karim Tabbou. Pourtant l’héros en papier est perçu en leader rêvant d’une république islamiste. Oui Bouchachi, le commanditaire des massacres Dhina et la chaîne-TV El Maghrabiya, sont parallèles au projet de défiance à la bureaucratie corruptrice des militaires.

Entendu aussi de la bouche d’un actuel ministre et d’un tutélaire du libéralisme clochardisé, traitant de « marxiste » pour dénigrer les sobres, les humbles et anonymes du Hirak. Dès lors que leurs intuitions s’expriment, des vagues déferlent par la haine descendant du ciel par la terreur divine. Elle horrifie des prolétaires et des valeurs post-modernes, en prescrivant d’écarter les lumières.

Les Algériens se divisent encore plus avec un président qui vient de l’ancien régime et le perpétue. Le Hirak peine à réaliser son projet, malheureusement les censeurs le dissocient de ceux qui aspiraient à la démocratie. Depuis 1988 les criminels de l’islam politique et leurs maîtres du nationalisme décadent, ont toujours eu droit à leur alternance biphasée et à la place pour leur de toxicité.

En avril 2019, la chute de Bouteflika, dernier représentant des guerriers qui ont liquidé physiquement les pères précurseurs de la décolonisation, des aventuriers ont présenté une liste de mercenaires et d’opportunistes comme gouvernement de transition. Une équipe apparue sur les réseaux proposant tous les commanditaires du terrorisme de la décennie noire et leurs complices potentiels.

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Ils ont caché les fusils qu’ils ont en 1963 et dès 1989. Sortant de prison Bouregaâ se dirige chez Ali Belhadj, avant de se rappeler que des démocrates lui ouvrent la voie, le couvrent d’éloges et le présentent en surhomme de la mémoire.

Cette résistance réactionnaire au changement se conjugue bien au temps du passé reconstitué. Les dirigeants en place redoutent que leurs tragédiens soient traduits en justice. Non pas par ceux qui ont choisi de pactiser avec l’obscurantisme, mais par les démocrates conséquents qui ne pardonnent pas aux terroristes et au fossoyeurs de projet national. Le programme où l’ANP est héritière de l’ALN.

Maintenant le régime réinséré dans les rouages emprisonne pour un post sur facebook. Alors que la refonte des centres responsables de la gouvernance n’est même engagée. Alors que des expectants, déjà éternels scrutateurs du train de l’histoire qui les laisse en gare, ont pris l’opportunité d’adhérer à l’idée d’accepter Tebboune, ils promettent à l’élan des manifestations la répression policière.

Les Algériens cherchent à comprendre la confiance des militaires en le nouveau chef d’Etat. Ce dernier semble faire le travail d’un chef de daïra (sous-préfet). L’espoir de réparer le pays n’a pas défini l’efficacité, d’où la vigilance d’observer que fait le raïs. C’est bien l’idée de ne plus corrompre les officiers de l’ANP (armée) qui prend le devant des esprits. Trop tard, quand elle réside en l’éloignement de la bureaucratie qui a installé son meilleur fanfaron au sommet de l’Algérie.

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