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La moitié des salariés du Monde plus pauvres sous COVID-19.

La paupérisation totale des travailleurs informels.

dimanche 3 mai 2020, par Hugo Mastréo

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À cause de la pandémie qui n’épargne aucun pays du Monde, les revenus de nombreuses familles se sont effondrés. Et pour d’autres, plus gravement, ils ont disparu. Alors que pour ces cellules fondamentales à la société, qui n’avaient aucune économie de côté afin d’en disposer en cas de situation d’urgence, elles se sont trouvées livrées à une paupérisation extrême.

L’ONU a déjà, de son côté, averti que la moitié des travailleurs du monde risquent de voir leurs moyens de subsistance détruits par la pandémie de coronavirus. Cette estimation a été largement reconnue par les analystes qui se sont exprimés sur les effets des confinements décidés par les gouvernements, afin d’éviter les rapprochements entre les personnes dans les lieux de travail ou bien lors de leurs déplacements quasi quotidiens pour exercer des métiers.

 Des escroqueries sur des produits médicaux au temps du COVID-19
vendredi 1er mai 2020

«  Pour des millions de travailleurs, aucun revenu signifie pas de nourriture, pas de sécurité et pas d’avenir. Des millions d’entreprises dans le monde respirent à peine. Elles n’ont ni épargne ni accès au crédit. Ce sont les vrais visages du monde du travail. Si nous ne les aidons pas maintenant, ils périront simplement...  » tels sont les propos du directeur général de l’OIT, Guy Ryder.

Rapport accusant la Chine pour COVID-19.
[bleu]“Voies juridiques et culpabilité de la Chine Prévoir des compensations pour la pandémie COVID19. ÉVALUATION DE LA CULPABILITÉ POTENTIELLE DE LA CHINE ET LES VOIES DE RÉPONSE JURIDIQUE.”[/bleu]

Dans son nouveau rapport l’Organisation Internationale du Travail, que vous pouvez consulter au document joint, la situation s’aggrave chez les populations qui se trouvent déshéritées du moindre revenu, après la perte d’activité professionnelle qui leur permettait de vivre du jour au jour.

Si les travailleurs de la santé se trouvent souvent dépassés par le flux de malades conséquemment de la pandémie qui s’est déclenché dans le Monde, dès le début de l’année, plus généralement les autres salariés se sont trouvés en plein précarité. L’OIT a appelé à des mesures urgentes pour soutenir les travailleurs et les entreprises, en particulier les plus petites de ces dernières.

Cette nouvelle épreuve qui n’épargne aucun pays, incite à des politiques de l’emploi plus fortes. Les systèmes de protection sociale doivent être mieux dotés en ressources, afin de surmonter des crises qui semblent ponctuelles, mais s’étalent dans le temps. L’organisation internationale indique également que la coordination des mesures de relance économique et de l’allègement de la dette sera essentielle pour une reprise économique à la hauteur de ce qui a été vécu.

Les experts économiques évaluent à plus d’un demi-million d’entreprises dans le Monde à souffrir des conséquences du COVID-19. D’ailleurs les plus touchées sont celles proches des administrés. Celles présentes en grand nombre dans des secteurs particulièrement en relation directe avec la crise sanitaire sont impactées. Les commerces de détail et de gros, la fabrication, l’hébergement et la restauration sont en grandes difficultés et certaines carrément immobilisées.

 RUBRIQUE : mouvement social, monde, revendications, actions, politique...

Le travail informel est largement répandu dans le Monde. Ce sont justement les travailleurs selon ce vieil contrat juste verbal, au travail souvent payé en fin de journée et qui est effectué sans assurance ou couverture social, qui sont le plus exposés à un arrêt brutal de revenus lors du confinement à cause de la maladie.

L’OIT se montre insistante pour ceux qui se trouvent du jour au lendemain sans revenus alternatifs. Ces travailleurs et leurs familles n’auraient aucun moyen de survivre, précise-t-elle. La nouvelle analyse indique que 1,6 milliard de personnes sont menacées par le virus, ce qui équivaut à près de la moitié de la main-d’œuvre mondiale.

Plus de 60% de la main-d’œuvre mondiale se situe dans les pays où des fermetures sont recommandées ou même imposées aux citoyens. Ce chiffre est en fait inférieur au chiffre précédent de l’OIT en raison de la reprise d’une partie des activités qui ont été réduites, notamment en Chine où la reprise des activités est déjà amorcée.

Cela signifie pour tous, les décideurs politiques, que la capacité de nombreux travailleurs à subvenir à leurs besoins est gravement réduite au fur et à mesure que se répande la maladie. L’accent mis par le rapport, de l’OIT, sur les travailleurs informels, car particulièrement vulnérables. Il y a un niveau élevé de pauvreté dans ce groupe, ils ont peu de protection légale et le travail est souvent précaire.

A propos de la collecte des datas travail et santé.</u

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