Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > écologie, planète, mer, sauvegarde, générations futures, avenir, verts, (...) > Au sud, les journalistes voient le réchauffement climatique sans pouvoir agir.

qrcode:http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4354 TRADUIRE cette page :
Au sud, les journalistes voient le réchauffement climatique sans pouvoir agir.

Une base de données mondiale sur le climat du Sud, ouverte pour tous.

jeudi 1er septembre 2022, par N.E. Tatem

Des problèmes connectés, comme les inégalités en matière d’éducation et l’insécurité alimentaire, se rajoutent à la catastrophe du changement climatique. Ces crises frappent fortement en particulier les communautés les plus pauvres. L’ampleur est ainsi multipliée. Il n’y a pas que les journalistes qui peuvent témoigner sur ces problèmes subits par les habitants du sud de la planète qui attendent l’émergence économique et l’émancipation sociale. La capacité de ses activistes des médias réside dans leur formation, leurs connaissances et leur rapport au métier d’informer qui n’est pas évidemment protégé des abus.

Les journalistes aspirent, quand ils sont honnêtes et font leur travail de prestation, à améliorer la société avec la mise en lumière des choses nuisibles et la possible diffusion des choses utiles. Il est possible de réaliser les 2 objectifs. Mais le 1er alerte sur la possibilité de rectifier. Alors que le second agit pour trouver des solutions et savoir les utiliser. Les problèmes mondiaux sont posés à tous, il n’est pas que les récits traditionnels les expliquent. La "climatologie" n’est tellement comprise et ses faits bien couverts.

Est-ce que les journalistes des pays du sud maîtrisent le sujet de la crise climatique ? Est-ce qu’ils travaillent pour aider leurs pays respectifs, afin de créer des lois protégeant les espèces vulnérables des habitants de l’environnement ? Pour les aider, a été fondée une institution ouverte et qui leur est dédiée. Voici comment se présente ce soutien aux journalistes, en matière de climat, à partir du Royaume-Uni.

Notre précédent sujet sur le rôle des journalistes envers le changement climatique :
Propagande pour le changement climatique, un devoir de journalistes.
13 novembre 2021

Les questions essentielles reviennent : les journalistes sont-ils à jour pour parler de la crise climatique et de son corollaire le réchauffement ? Ou bien sont-ils généralement à la solde des entreprises à l’origine du grand dérèglement des températures devenues plus incandescentes ? Ces nouvelles interrogations ne sont pas dans l’éthique du métier d’informer et dans les pratiques faites dans l’intérêt collectif. Il faut les développer...

Destinée aux journalistes aux scientifiques et experts dans les domaines de la science du climat, de la politique climatique et de l’énergie, la « base de données mondiale sur le climat du Sud » est aussi accessible au large public. Elle est consultable dans le but de favoriser son dessein premier, de protection de la planète, mais aussi aspire à lier tous les gens intéressés par ce sujet.

L’ère des réseaux oblige, cet outil est comme un forum ou une banque d’idées. Il est libre d’adhésion et est ouvert aux journalistes en activité, salariés ou indépendants, couvrant tous les rythmes de la vie et les thèmes, pas seulement l’environnement et le climat. Les difficultés d’organiser les partenaires qui travaillent dans et sur les questions climatiques sont fréquentes, car le clivage avec les entreprises s’exacerbe.

L’Oxford Climate Journalism Network de l’Institut Reuters, lance le « Carbon Brief  » (site-Web en bas de l’article) qui permet aux journalistes du monde entier de contacter des scientifiques d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et du Pacifique. Souvent les sujets d’environnement et de crise climatique sont alambiqués et obligent à vérification, pour nos articles on s’assure auprès des connaisseurs à qui nous posons des questions. Et nous supplions et attendons pour les avoir...

En outre, il est vital que les scientifiques du monde entier soient représentés dans les rapports de presse et de science sur le sujet. Comme l’autre clivage nord-sud est encore omniprésent, les climatologues des pays du Sud sont souvent sous-représentés dans les médias grand public. Cela inclut leurs points de vue et leurs expériences vécues, ainsi que leurs découvertes scientifiques. Les journalistes qui leurs sont proches manquent aussi de moyens.

C’est pour cela que l’institut Reuters et l’université d’Oxford ont lancé en commun cette « Base de données mondiale sur le climat du Sud ». Si les pays développés, appelés aussi du nord, sont mieux dotés pour atteindre des objectifs de réduction des émissions de gaz ayant effet à augmenter le réchauffement climatique, ils déversent des produits nocifs là, au sud précisément, où les législations sont inexistantes.

Notre dernier article sur le changement climatique :
Une étude aide à évaluer l’effet de la crise climatique sur le PIB.
24 août 2022

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies rappelle que la menace du changement climatique, contre le bien-être humain et au détriment de la santé de la planète, est évidente. Les pays du sud ne sont pas de grands pollueurs mais ne réagissent pas comme aux transferts, chez eux, des déchets.

Les solutions que le journalisme peut apporter aux médias d’information dans les pays du Sud en matière de climat ne sont pas adoptées. Nous avons publié un article sur le filtrage des infos à toutes les étapes : direction de salle de rédaction, journaliste et lecteur. Ce dernier, le public, évite les nouvelles parce qu’elles affectent négativement l’humeur ou avec l’incapacité d’agir.

Voilà donc le changement climatique qui exige, pour qu’on parle de cette calamité, une rigueur en matière de science native voulant la protection de la vie... Elle se différencie chez les médias du "journalisme d’investigation" qui obéit à la théorie d’attraper une main malfaisante, quand elle est le sac qu’elle chaparde. Et de celle d’immersion qui rappelle le déguisement du reporter pour qu’il s’introduise dans les milieux impénétrables aux communs. Enfin "l’alerte" pour le "pot-aux-roses" déniché dans les méandres insoupçonnables, ce qui apporte le début d’enquête sur une réalité.

Le même site traduit en français par google : ICI

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Changement climatique & transition énergétique.

   
   

Recommander cette page

Pas de licence spécifique (droits par défaut)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?