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Achat de la raffinerie d’Augusta : l’Algérie des gangs de bureaucrates.

Quand, sous Bouteflika, Sonatrach attirait les grands prédateurs.

samedi 4 juillet 2020, par Rebel Kazimir

Pour masquer et faire oublier la répression massive des "hirakistes", les médias publics en Algérie martèlent, à leurs auditeurs, les procédures judiciaires, ce qui met les gangs de Bouteflika dans leurs "Unes". Les enquêtes préliminaires sont déjà achevées, disent des sources proches de ces dossiers où bien des milliards constituent les butins. Les cadres qui y sont impliqués ont servi les castes de la 1ère république, où ils ont corrompu aussi le système judiciaire comme les juges et l’appareil sécuritaire dont les responsables de l’armée.

Ecouter l’article.

Pour le plus moins averti des enquêteurs, il y a eu un feu vert quelque part du gang des Bouteflika pour l’opération de l’achat d’une friche de raffinerie en Italie. Sinon comment admettre un tel micmac ? Au moins le processus concurrentiel commun devait exister pour cette acquisition, mais il n’y est pas. Les suspicions que la transaction n’a obéi à aucune règle commerciale, établissent que les bénéficiaires, étrangers d’Amérique & d’Italie, sont de mèche avec les décideurs algériens ?

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Jamais une telle acquisition ne devait être entreprise, car sans être l’expert et simplement de visu, cette usine est juste un édifice délabré et abandonné. Maintenir debout un tel équipement industriel, dont sa décontamination de ses anciennes activités, alors qu’il n’a aucune chance d’être en conformité avec les normes de pollution actuelles, ne peut être que coûteux.

Quand la raffinerie a été achetée, les plus modestes écologistes se sont demandés comment cette manigance criminelle a été autorisée, à l’insu même de la tendance générale de l’abondant des énergies fossiles ? Mais aussi les experts en criminalité, pour leur part, avaient aussi compris et deviné l’ignominie de la délinquante bureaucratie algérienne.

Acquise par Sonatrach, en décembre 2018, pour 680 Millions d’Euros, la raffinerie située à Augusta en Italie, est juste un vestige industriel qui n’a aucun avenir. Dans un pays qui connait, à travers ENIE déjà, les magouilles des cadres algériens, même le plus crédule des observateurs, comprendrait. ESSO Italiana, filiale à 100% du géant américain Exxon Mobil s’est débarrassée d’un gouffre-avaloir.

« Sonatrach Raffineria Italiana Srl », filiale de raffinage italienne de SONATRACH Spa, a été fondée telle une poudre aux yeux, pour assister au démantèlement qui coûterait lui-aussi à l’avenir plus de 50 millions. SONARTACH, sous la direction de Abdelmoumen Ould Kaddour PDG du Groupe, l’a rachetée, sans vergogne, à la barbe des responsables incompétents et grandement complices. Aucun gendarme du trésor public n’a réagi, Bouteflika contrôlait.

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Parmi la cinquantaine de lourds dossiers traités par la cour suprême d’Alger, depuis l’écartement de Bouteflika, c’est l’intrigue la plus récente et certainement la plus coûteuse au denier public. Non seulement la raffinerie italienne est une friche qui ne fonctionne pas, mais aussi c’est un gouffre financier qui s’est opéré alors que le nouveau DG, Ould-Kaddour, de la société de pétrole algérienne avait déjà des démêlés avec la justice.

Même les dessous de cette affaire sont les plus incroyables. En plus d’avoir acheté une ruine, Sonatrach a été contracté un emprunt de 250 millions de dollars auprès d’Apicorp, pour la remise en état de cette usine. Mais aussi de se détourner des ressources du pétrole brut national, en cherchant du saoudien prétendument pour faire marcher cette unité qui en réalité ne fonctionnera jamais.

Abdelmoumene Ould Kaddour, ancien PDG de la puissante compagnie pétrolière algérienne est, à lui-seul, l’accusé principal pour dilapidation de l’argent public. Mais c’est aussi l’un des grands bénéficiaires de cette affaire, où des italiens et des américains sont des parties prenantes. Ces derniers se sont débarrassés de leur site qui n’a aucune chance d’être aux normes d’une exploitation optimale et répondant aux règles actuelles.

ExxonMobil étant le principal à tirer de gros profits, vient, selon plusieurs sources, de recruter l’Algérien poursuivi par la justice de son pays. Alors qu’un certain Ahmed El-Hachemi Mazighi, conseiller de l’ancien PDG au temps de cet achat, a été mis en détention provisoire jeudi 2 juillet. Son implication est constatée, il peut toujours chargé l’absent.

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