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Algérie : le DRS et le grand trou noir.

Les complicités avec l’AQMI, pour sauver le régime et faire place aux politicards des droits de l’homme.

dimanche 29 janvier 2012, par N.E. Tatem

« C’est un grand trou noir » c’est ainsi que qualifient diplomates et stratèges de sécurité, la sous-organisation nommée « AQMI » affiliée à la grande nébuleuse Al Qaéda. Source d’une plus que préoccupante insécurité régionale, et lancée dans le business des otages occidentales. Toutes personnes qui s’aventurent dans les pays du Sahel, tombent entre les mains de l’AQMI.

Dès l’entrée du Sahara jusqu’au fin fond de la savane africaine, les terroristes dirigés par des émirs algériens restent imprenables. L’arrivée de Tartag, à la tête de la sécurité intérieure D.S.I., au sein du DRS... s’explique. Il est aussi devant : UN GRAND TROU NOIR !

Aussi bien à Washington, qu’en Europe, que pour les pays africains ainsi que pour les autres nations arabes ou bien d’Asie, on se questionne ? L’impuissance des militaires regroupés en plusieurs pays subsahariens avec à leur tête les algériens, le traitement de ce fléau est devenu plus épineux que par le passé. AQMI se déploie plus activement au Maghreb, dans le contexte des troubles notamment en Libye.

Coup sur coup des groupes très actifs sont apparus dans l’est du pays. Une horde de 13 terroristes a été éliminée en janvier à Tébessa, le Wali (préfet) d’Illizi (frontière avec la Libye) a été kidnappé puis libéré et dans les hauteurs d’Annaba plus d’une semaine de combats ne sont pas venu à bout d’une phalange de plus d’une douzaine de terroristes. Dans la région entre Skikda et Béjaïa (centre-est), deux terroristes, traqués depuis Boumerdès, ont été arrêtés. Ils étaient en possession d’armes, de documents subversifs, de PC (ordinateur) portable doté de connexion Internet. D’où sont venus ces groupes ? Et leurs intrusions sont moins détectées dans d’autres régions d’Algérie !

Le parcours d’Al Qaeda s’est modifié avec la mort de Ben Laden. Il a pris dernièrement une nouvelle tournure qui n’est pas encore élucidée par les analyses, qui planchent à s’intéresser à cette nébuleuse ainsi qu’au terrorisme en général. En effet un combattant pour la libération de sa patrie et de son peuple, comme le palestinien, est traité de terroriste.

La criminalité des islamo-terroristes a pourtant sa spécificité obscurantiste, mais elle mute en cherchant de nouveaux territoires, tout en étant récalcitrante et persistante. Pour cela Al Qaeda jouit d’une complaisance au niveau des régimes despotiques impliquant du « nationalisme religieux » des dirigeants officiels, pour sauver leurs peaux et faire perdurer leurs systèmes. Mais c’est aussi de larges franges de la population fanatisées qui bénéficient de l’aide de pseudo-démocrates s’amusant avec les droits de l’homme.

La place de l’Algérie dans l’entretien de ce danger dont souffrent l’humanité et les musulmans en premier lieu, est incontestablement immense. Ayant une mission primordiale au sein de l’Africom, dirigée conjointement par le général Carter Ham et le général Ahmed Gaid Salah, le chef d’état major de l’armée algérienne. Ce dernier refuse d’ouvrir l’espace aérien du pays aux Etats-Unis Air Force et à la CIA. Les USA par l’intermédiaire de l’agence ont exprimé le désir de couvrir avec drones les zones où les terroristes sont censés se cacher. Inexplicables nationalisme, fierté nationale, souveraineté et orgueil, comme cracher dans la soupe qu’on vous offre, refusé !

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Cette position de l’Algérie tire sa source du principe du refus d’avoir une présence militaire occidentale sur son sol. C’est dans ce contexte que le général Athmane Tartag (alias Bachir) a été nommé, en décembre 2011, à la tête de la Direction de la Sécurité Intérieure (DSI). Ce cadre de l’ANP (Armée Nationale Populaire) est aussi discret que son chef Médiene. Rarement on peut trouver des paroles et même des photos de ses agents secrets algériens.

Parce que les services des renseignements, et la DSI spécialement, s’occupent du terrorisme qui secoue l’Algérie depuis déjà plus de deux décennies. Les affaires d’otages dans le Sahel prennent une ampleur inégalée et deviennent des sujets primordiaux dans les enjeux politiques dans toute la région méditerranéenne.

Tartag, surnommé le « bombardier » par ses collègues, arrive à ce moment décisif où l’AQMI est soupçonnée d’avoir grandement renfloué ses arsenaux depuis la chasse du despote Kadhafi du pouvoir. Si les américains traitent avec Gaïd Salah, les autorités françaises auront Tartag comme interlocuteur. Les craintes du gouvernement français sont que les émirs d’AQMI ont l’intention d’utiliser les enlèvements pour influencer le résultat des élections présidentielles en France en mai.

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