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L’Artiste adore la caricature dans le pays qui tord les cous pour fermer l’expression

La parole de l’intelligence dérange la corruption, les faux dévots et les bureaux : c’est le cas à Wahran

vendredi 9 novembre 2018, par Djamel Damien Boucheref

Les combats contre le vide culturel en Algérie sont multiples. Dans certaines villes ou villages le contentement avec le folklore peut convenir. Mais dans des mégalopoles comme Oran, les initiatives autonomes, ou même dépendantes des collectivités locales, peuvent déranger les rouages. Quand ces derniers campent sur leurs lauriers, d’avoir osé des manifestations comme un festival consacré au malheureux cinéma arabe qui peine à produire des spectacles dignes d’être vus, il n’est guère possible aux créateurs individuels d’atteindre la vision de leurs idées...

Climat affligeant et situation de panne générale dans le secteur culturel en Algérie. Ce constat se dresse de la censure d’un film jugé non-conforme au dogme de la mémoire et se prolonge sur des cas de journalistes emprisonnés et jugés à partir de plainte de leurs confrères. Comme si dans ce pays, dont l’intelligentsia ne s’indigne librement que quand sa foi se recueille sur les morts, la liberté d’expression attend encore la révolution...

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S’imaginer un forum pour la caricature de presse dans la capitale de l’ouest algérien, c’est un peu chatouiller la plante du pied du prince quand il n’a pas envie de rigoler. Tel est ce cas qui passe presque sous silence. Il appelle de leurs noms : Kouider Bouziane, l’actuel directeur de la culture de la ville d’Oran et Boucif Belhachemi, directeur régional de l’Office national du droit d’auteur et du droit voisin d’Oran (ONDA), les responsables qui ne veulent pas de la satire dessinée. L’idée est, pour dire d’une manière crue, censurée !

Nous avons choisi de parler de ce cas de citoyen algérien qui s’adonne à aimer l’art et se préoccupe de la culture qui ne ressort point des méandres de l’archaïsme. Il est basé à Oran où des festivals sans exergue accueillent des participants pour les gaver de patates et de cuisses de poulets. Il a été chargé, avec son recrutement, de remettre en marche une structure, mais les forces de l’inertie l’ont bloqué, après l’avoir pris pour le même boulot de relancer la machine.

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La morosité s’explique. Venant de la puissance des centres réactionnaires qui remplacent, petit à petit, les tuteurs historiques qui ont monopolisé le pouvoir depuis l’indépendance et même bien avant, elle hérite la léthargie. L’annulation à la dernière minute d’un festival international du dessin animé à Oran qui, selon l’organisateur, était dû au sabotage par d’autres personnes travaillant dans le même domaine. Il donne aussi leur nom et fonction…

Avant d’être caricaturiste, Nour El Yakin Ferhaoui est photo-reporter de presse. Avec des études à l’école des beaux-arts d’Alger « ESBA » d’où sont sortis des éminences non négligeables, faisant la fierté du pays dans plusieurs domaines artistiques. Etablissement au prestige revenant à sa création en 1843, comme « école de dessin », puis avec la commune d’Alger à laquelle elle fut rattachée, en 1881, elle a été consacrée aux beaux-arts.

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Il a remué ciel et terre pour faire aboutir son projet. Épris de contribuer à l’animation culturelle de "Wahran" (Oran). Début du mois de novembre, il a écrit au ministre de l’intérieur et tenté de briser l’interdit qui ne s’explique pas. Depuis mai dernier que le salon de la caricature, du dessin de presse et de l’humour a été annulé, une 1ère édition avortée, comme le pratique la bureaucratie endémique.

Pourtant le festival devait être international et pas moins d’une dizaine de pays devaient être représentés. Le dessin de presse et d’humour a l’odeur du soufre dans un pays déjà frappé d’opacité et de paranoïa. Comme si cet artiste a placé la barre trop haute dans une Algérie où le patronage du raïs relève déjà de l’allégeance...

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