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Terrorisme et partition, les bureaucrates dupent l’armée en Algérie.

Menaces du Makhzen et islamisme interne des tangibles hostilités.

mercredi 24 juillet 2024, par Djamel Damien Boucheref

Le climat, dans lequel se prépare le second mandat pour Abdelmadjid Tebboune en Algérie, est intenable. Avec les manquements aux libertés des activistes, la réduction de l’expression d’une presse libre et l’absence de débat, c’est une démocratie au rabais. La décrire relève d’une simplicité basique : des partis mangeurs de la rente font allégeance aux bureaucrates dominants qui distribuent des intérêts en postes et en biens fonciers.

Depuis le vote du 12 décembre 2019, l’atmosphère de répression aveuglée, prétextant les « tentatives de déstabilisation du pays », sert aux castes de l’ancien régime de sauvegarder leur emprise sur les rouages étatiques. Alors que la société civile fait aussi les courbettes aux détenteurs du pouvoir, le vote du 7 octobre 2024 s’apparente à une démonstration d’avilissement des partis.

Chaque vote présidentiel en Algérie, tous des discours stériles.

La circonstance du vote 7 septembre ramène le pays au débat que les autorités sont incapables de tenir et le redoute avec un président sortant, Abdelmadjid Tebboune, restant leur favori en dépit de sa criarde médiocrité. La terreur est lourde et la tragédie grave. Cinq ans après que des Algériens courageux sont descendus en masse dans la rue pour réclamer un changement politique et des réformes. L’armée a acquiescé, puis s’est rétractée contre le peuple, car aiguillonnée par les bureaucrates.

Plusieurs consciences qui ne se gardent pas de dire et démontrer les vérités de la démarche démocratique, dans ce grand pays à cheval entre Afrique et Monde arabe, avouent que l’Algérie est dans une grave situation. Le pays est proie dans la candeur des connivences nationalistes, ce qui reste lamentablement incompréhensible. L’occasion d’un vote est la circonstance, loin d’être unique, pour un débat sur les sujets politiques et sociétaux. Le pouvoir d’Achat est nié par tous les prétendants.

Conseil des droits de l’homme - ONU - Groupe de travail sur la détention arbitraire
Avis no 24/2024, publié 10 juin 2024, concernant Mustapha Bendjama et Raouf Farrah (Algérie)

La répression qui s’abat sur nombreux Algériens, parce que des opposants qui contestent l’incompétence des dirigeants qui ont accompagné les nationalistes depuis 1962, la médiocrité érigée en école de patriotisme linguistique ainsi que religieuse et la prédation des ressources nationales, n’a pas d’égal. Même depuis 1962, de telles exactions n’ont pas été vues ou vécues par les syndicats, les jeunes, les expressions culturelles et le mouvement progressiste.

Algérie : l’opposition est, sans alternance, au rôle de figuration !

Depuis 2021, l’idée de combattre le terrorisme inflige une réprimande aux citoyens qui refusent les bureaucrates venus après Bouteflika. Le rapporteur spécial des Nations Unies, Clément Voule, a appelé l’Algérie à «  remédier au climat de peur provoqué par une série d’accusations criminelles  ». Et a exhorté les autorités algériennes à gracier les personnes condamnées ou détenues pour leur implication dans les manifestations en faveur de la démocratie.

Entre le 8 et le 15 juillet 2024 à Bejaïa, à 220 kilomètres à l’est d’Alger, huit militants du mouvement pro-démocratie, connu sous le nom de Hirak, a éclaté en février 2019 qui a renversé le dernier président du pays issu de la guerre de libération, ont été placés en détention provisoire. Tandis que six autres ont été libérés sous contrôle judiciaire, a indiqué vendredi, 21 juillet 2024, l’un de leurs avocats.

Alors qu’il est difficile, voire impossible, de vaincre l’actuel président qui s’adonne à des opérations de criminalisation des citoyens, trente-cinq autres éventuels candidats ont retiré les formulaires, à faire signer par des citoyens et élus, pour postuler. Ce qui entretient une illusion inconcevable devant un système politique cloîtré dans des accusations telles : main étrangère hostile, agent du Makhzen, fils de « fafa » (France) ou ennemi historique, ennemi de la nation, Makiste (scissionniste du MAK), ami de Bourraoui Amira et autre tutti Conti.

Le second mandat pour Tebboune semble être une comédie de basse conception fomentée contre l’alternance démocratique. Depuis octobre 1988, l’Algérie est livrée à gabegie que les décideurs imposent à la société humaine ankylosée, alors que son pays est livré aux pires errances. La répression des bureaucrates, après la chute de Bouteflika, s’attaque aux intellectuels et journalistes critiques et traque l’opposition politique avec des accusations fallacieuses dont celle du terrorisme.

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Voir en ligne : Algérie - TEBBOUNE

   
   

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