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Les médias faiseurs de rois tirés d’affaire dans la théorie du complot
jeudi 12 janvier 2017, par
On n’oubliera de sitôt l’avancée démocratique en Tunisie et celle en marche en Libye, après des révoltes populaires auxquelles se sont greffés des manipulateurs de divers horizons. La contagion de ces insurrections pouvait atteindre les monarchies arabes comme celles qui ont détruit les millénaires dynasties du Chah d’Iran et celle d’Ethiopie. Valets régionaux à la solde de l’occident qui livre des attaques continuelles contre la Chine et la Russie, les rois arabes sont les premiers mis en échec en Syrie, en Tunisie et même en Libye. C’est dans ces mutations que l’analyse des actions de propagande des médias classiques doit être observée...
La particularité des médias "corporatistes" est qu’ils sont dans les mains de grands trusts et autres holdings... Par le passé ils "blacklistaient", sur injonction cynique des tenants de l’hégémonie impérialiste, leurs propres analystes et reporters ayant des opinions considérées contre l’agression du Vietnam ou l’invasion de l’Irak. Des supports informatifs sont nés depuis la dernière décennie du millénaire passé, quand Internet s’est ouverte à la communication directe entre les humains par delà les frontières réelles et fictives.
D’abord la crise syrienne commencé en 2011 puis les élections des Etats-Unis qui ont permis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, ont immodéré révélé le manque de crédibilité des médias traditionnels. La riposte ne s’est pas faite attendre, les accusations à l’égard des nouveaux réseaux, de version numérique, soulèvent la désinformation, voire la théorie du complot, quand les dépêches donnent leur version différente et opposée à celle bénéficiant des créneaux qui répandent à grande échelle la mouture dite officielle.
Encore des rapports du FBI qui diront que la Russie a interféré dans les élections américaines, chaque fois ils sont corrigés, alimentés de nouveautés et rediffusés avec des versions actualisées. Mais les USA ont manipulé plus de 100 élections présidentielles dans le Monde en un demi-siècle, y compris abattre des chefs d’Etats élus et forcer à ce qu’ils soient remplacés par des dictateurs sanguinaires et corrompus...
Depuis des décennies on ne trouve aucun titre des médias pouvant se déclarer de gauche, surtout en occident, faute de se faire écarter des revenus comme la publicité des industries qui sont aussi largement détenues par les mêmes financiers qui ont déjà entre leurs mains les médias classiques achetés à coups de millions. Quand le Web offre une alternative à la traditionnelle presse, les sites en ligne d’informations survivent dans la grande difficulté d’être sous-financés, alors qu’ils pratiquent des lectures différentes des informations pertinentes et rapportent des primautés.
Dans ce climat de guerre médiatique ouverte, le démantèlement de la fédération russe, comme furent les assailles contre l’Afghanistan dirigé par des communistes l’agression de l’Irak avec des mensonges. Enfin pour la Syrie les officines de manipulation se sont accrochées à une révolte populaire toute légitime, et en ont fait un projet très en vogue par de larges couvertures des médias corporatistes. BuzzFeed et CNN ont été ouvertement dénoncés par Trump lors de sa première conférence de presse.
Même si on fait croire que Wikileaks est conspirationniste, ses preuves "hackées" (par le passé on disait fuitées) sont implacables. Pour la Syrie et même la Libye, les complots qui se sont accolés à une révolte populaire cherchaient à imposer une domination déjà usitée. La CIA en dénichait des chantres du "démocratisme", puis avec les monarchies ultrarévolutionnaires s’accordent s’adonnent à l’orchestration.
Finalement pour la Syrie la mise en échec des monarchies du Golf arabique est plus visible, car derrière des opposants sans conviction démocratique mais portés uniquement à la chute d’un régime qui démontre qu’il combat plus le terrorisme que de légitimes politiciens. La Libye échappe au même scénario parce que certains cadres de ce pays sont valables, du point de vue qu’ils cherchent la stabilité politique.
La Syrie de Bashar que des alliés locaux, outre l’Iran, le Hizbollah libanais et la Russie, ont sauvée de l’anarchie et de la cruauté, la préserve sous l’emprise d’une dictature qui rejette aussi la transparence des médias libres...
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