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Renoncement des médias corporatistes et engagement des alternatifs

Impressionner et façonner les opinions par la propagande des capitaux

dimanche 23 octobre 2016, par N.E. Tatem

En parallèle à la manipulation des médias traditionnels, où une corporation de journalistes et d’animateurs se dresse en nantis, des outils de communication alternative ont vu le jour avec l’ouverture d’Internet. Devenus propriété des grandes sociétés concentrant des industries et de grosses fortunes en actionnaires de plus en plus avides de gains, ces ensembles corporatistes servent le modèle désuet motivé par l’argent. Alors que les indépendants se confrontent aux faibles ressources. Pour rémunérer des créateurs et entretenir une ligne éditoriale autonome, les projets animés d’impartialité et d’un professionnalisme de libre parole sont déjoués. Iles sont soupçonnés de désobéir au règne dominant, quand ils ne sont pas carrément achetés ou simplement privées d’oxygène qui les fait végéter...

Les médias traditionnels occidentaux ont perdu leur me, depuis il y a déjà quelques décennies. L’époque où on disait que la grande majorité des journalistes est de gauche a servi, lors de l’effondrement du mur de Berlin, à modifier les outils de l’espace de la communication sociétale.


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En effet plusieurs alertes sont en en branle, en direction des auditoires de citoyens, afin qu’ils aient une perception vigilante de ce qui leur est servi en matière d’actualité. Mais les difficultés, érigées au temps du relai du Web, cherchent à continuer l’offensive des années 80 du dernier siècle pendant laquelle la guerre des mass-médias a fermé l’autonomie des journalistes et même des créateurs des arts.

Le débat existe, alors pourquoi il est nécessaire de s’y engager à tous les niveaux et dans tous les cadres ? Non pas afin de condamner quiconque, il est primordial de déchiffrer l’état des supports médiatiques qui, dirigés d’une manière monopolistique, sont enclavés dans leur possession par de grosses fortunes.


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Ces grands capitalistes peuvent bondir d’exaspération quand on les soupçonne d’avoir saisi l’ensemble des instruments qui rayonnent en façonnant les opinions. Mais qui les a poussés à être dominants, en s’accaparant l’espace qui développe et fonde l’humain et ses énergies d’équilibre. Pour nombreux déontologues et historiens, la notion de « médias » est assez vaste.

Larousse propose cette définition : «  Procédé permettant la distribution, la diffusion ou la communication d’œuvres, de documents, ou de messages sonores ou audiovisuels (presse, cinéma, affiche, radiodiffusion, télédiffusion, vidéographie, télédistribution, télématique, télécommunication). Nous en sommes à la confection des alternatives pour que ne disparaissent les voix diverses du peuple.  »


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L’essentiel réside donc dans la diffusion des idées, celles à forte teneur philosophique et qui oriente les choix des gens. Tout moyen de propagation direct (comme le langage, l’écriture, l’affiche) ou par des dispositifs techniques, comme la radio, la télévision, le cinéma, Internet, la presse etc. sont classés parmi les arsenaux à ne perdre de vue. Comme assignés d’être dans le corpus transmettant aux gens des contenus englobant distractions, cultures et informations, ils sont gardés entre des mains sans scrupules.

Le malheur n’est pas que la prospérité des entreprises leur permet de s’accaparer ce qu’elle adore, notamment les médias qui engrangent aussi leur publicité, dont les coûts sont devenus la principale ressource avant les ventes ou les produits de leur écho. Aussi, il est difficile de croire que la propagande, plus judicieusement la politique, ne s’incruste pas partout où s’imagine où les regards ou bien les esprits sont attirés à une quelconque lecture imagée, de texte ou d’autres animations.


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Maintenant on efface toute réflexion, quand l’information, comme substance essentielle qui constitue l’enjeu des médias, est biaisée. Alors le contrôle de toute opposition à un modèle qui échappe aux forces hégémoniques sur le Monde actuel, les finances et subventions viennent recruter les journalistes par lesquels finalement l’Occident, à lui seul, a l’avantage sur ceux qui le gênent.

Dans le contexte nouveau où Internet est le principal circuit, la perspective d’éventail plus diversifié est possible tant pour valoriser les informations cachées que pour formuler celles traitées par les titres et labels traditionnels dont le corporatisme obéit à leurs propriétaires ou indirectement ceux qui alimentent leurs revenus.


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Dans le pourvoi du public, tout se livrant tant à leur naturelle concurrence commerciale purifiée non pas de politique, mais seulement d’idées contradictoires, les présentations des faits et des réclames de produits sont sous l’emprise de trusts financiers, voire ceux des sociétés transnationales ou l’armement et les produits relevant des possédants et leurs suites d’actionnaires

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Voir en ligne : médias & journalistes

   
   

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