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Quand on mettra vos nerfs à rude épreuve.

Main basse sur mes économies en Irak, depuis 1992.

samedi 8 juin 2013

C’est depuis plus de vingt ans que je réclame à cor et à cri mes salaires déjà bloqués à la Banque Rafidaine.
en Irak €¦
Mais je n’ai pas réussi à faire entendre ma voix et avoir gain de cause. Il m’a semblé que les autorités Irakiennes et Tunisiennes ont fait la sourde oreille.. Sur cette affaire qui me tient en haleine depuis bientôt vingt ans €¦ Alors qui peut me rendre justice, d’autant plus que je ne suis pas prêt à abandonner mes droits !

A qui dois-je avoir recours, mon Dieu ? Voila plus de vingt ans que j’attends patiemment mes économies prétendument "bloquées" en Irak Banque Rafidaine.... Avenue de Palestine, à Bagdad.!
Depuis plus de vingt ans, je languis dans cette expectative angoissante. Depuis plus de vingt ans que je nourris l’espoir de voir la fin de cette attente et depuis plus de vingt ans que je caresse l’espoir d’entrer enfin en possession de mes salaires qui moisissaient en Irak que j’ai dû fuir en raison de la guerre...

Mais il y a un problème qui m’obsède depuis belle lurette.

Il se pourrait que mes économies se soient évaporées au lendemain de la chute mémorable de Saddam. J’ai le pressentiment que cette éventualité s’était produite au moment où les masses populaires s’étaient déchaînées mordicus contre les institutions étatiques et en particulier les banques pour les dévaliser et à mettre à sac tout ce qu’elles renfermaient. Argent, mobilier, archives etc...

Mais qu’ai-je à voir dans cette calamité ? Je suis loin d’en être responsable. C’est mon droit de réclamer mes salaires de trois ans de travail et je continuerai à crier jusqu’à ce que ma voix soit entendue. D’autant plus que des compensations ont été décrétées par l’ONU pour tous les ressortissants étrangers ayant été contraints de quitter l’Irak à cause de la guerre.

j’ai écrit, j’ai fait même des courbettes pour qu’on mette fin à mon calvaire, j’ai supplié dans des termes pleins de civilités et d’humilité pour qu’on vienne à mon secours et qu’on me libère de cette angoisse qui ne cessait de me tarauder au fur et à mesure que le temps passe…

Et maintenant que je n’ai rencontré que le silence, un silence indicible, brutal, ironique et agressif, que me faudrait-il faire ? Dois-je changer le ton et le rythme de mes doléances ? Ou dois-je m’immoler en place publique pour que les autorités se réveillent et me donner gain de cause au profit de mes héritiers ?

Oui , maintenant face à ce silence impitoyable,à cet égoïsme inhumain, je dois crier haut et fort sans crainte aucune,puisque je me sens désormais réduit à cette dernière extrémité...

msellam83@yahoo.com

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