Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > L’été 2023 révèle l’impact du changement climatique en Algérie.
Des années que s’amplifie le phénomène négligé par les bureaucrates.
jeudi 31 août 2023, par
La position géographique qui relie le bassin méditerranéen et la vaste désertification sahélienne fait de l’Algérie, aussi pour son territoire surdimensionné, un bastion des contrastes des températures. C’est aussi un fief des extrêmes météorologiques et un vaste endroit où frappe la crise climatique. Déjà, le pays est vulnérable du fait des gouvernances qui ont négligé le reboisement, alors que les périodes de sécheresse récurrentes, devenues plus longues, exacerbent la désertification.
En raison d’une hausse remarquable des températures, l’été 2021 a été un jalon des alertes des incendies de forêt e Algérie, qui ont dévoré 89 000 hectares répartis dans 35 wilayas, en faisant 90 morts. Sinon comment expliquer aussi les 40 décès et la centaine de personnes gravement brûlées de 2023 ? Les bureaucrates n’ont pas tenu compte de leurs propres forfaits.
Nous avons signalé, en 2015, un bilan caché d’une atroce canicule en Algérie : La canicule de 2015 en Algérie reste muette, quel bilan ?
Le dossier du réchauffement climatique n’est pas tellement une préoccupation urgente pour les dirigeants de cette région, pourtant les chaleurs ont battu leur propre record de hausse, avec 53°, lors de la dernière saison estivale qui tire à sa fin. Les parvenus aux responsabilités, avec une adultérine composition entre sbires des bureaux et nationalistes réactionnaires, continuent de semer les trafics et mener la nation à la décadence.
Notre engagement pour le CLIMAT à travers notre ligne éditoriale.
Ce qui est très grave, le manque d’études sur les impacts du changement climatique sur les individus en Algérie, alors que les chiffres, après les faits, ceux relatifs aux victimes des inondations et des incendies de forêt, ont montré l’ampleur des phénomènes climatiques à court et moyen terme. Quant à la longue échéance, les répercussions, du réchauffement mondialisé, sur la santé des individus, sont avérées.
Certaines études menées en Algérie ont indiqué que le changement climatique entraînerait une nouvelle détérioration de la santé générale, en raison de facteurs infectieux liés au climat qui affectent les milieux de vie tels que l’eau et l’air. Une récente recherche, sur l’impact de la crise du climat sur la santé individuelle, suggère une série d’attaques épidémiques.
Inondations à Alger en 2021
La pression populaire, pour les besoins en eau potable, oblige l’administration à être réactive. Les ressources de cette matière sont les plus vulnérables et les plus sensibles à l’effet conséquent du changement climatique. Un communiqué (Déclaration du Ministère des Ressources en Eau, 27 juin 2021) indue « l’Algérie, comme d’autres pays méditerranéens, connaît un déficit hydrique causé par les changements climatiques qui ont gravement affecté les cycles naturels des précipitations ».
Records de chaleur estivale pourtant sans échos aux alertes actionnées !
Parmi les conséquences observées en Algérie, sans qu’elles soient tous bien identifiées, il y a surtout cette détérioration des conditions de santé. La raison de divers facteurs infectieux est liée au climat qui affecte les milieux de vie tels que l’eau et l’air. La propagation des maladies d’origine alimentaire et hydrique, telles que la typhoïde, le paludisme, la dysenterie, la méningite et la diarrhée infantile, s’est élargie.
Pour la sécurité alimentaire, le changement climatique a affecté le secteur agricole en général. Le problème devient de plus en plus palpable et inquiétant, notamment avec la diminution des précipitations, la dégradation de la qualité des sols et l’érosion côtière. Les chiffres ont clairement montré la gravité de la situation, puisque plus de 13 millions d’hectares de terres sont susceptibles d’être emportés. L’Algérie perd chaque année près de 400 000 hectares à cause de ce phénomène.
La sécurité alimentaire, le stress hydrique, les conséquences sur la santé générale de la population et des calamités météorologiques qui mettent en feu les végétations asséchées en provoquant de fortes chutes de précipitations. Les incidences sont apparentes comme des sanctions de la nature malmenée. La liste des faits se manifestant en catastrophes est assez longue, reproduisant toutes les actualités du colérique réchauffement climatique.
Voir en ligne : Algérie, météo & changement climatique
Recommander cette page |
|