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La "Smala" de Bouteflika ébranlée par la contestation populaire du 22 février

Un vendredi, après la prière, ceux qui sortent la tête de l’eau respirent mais n’ont pas gagné

samedi 23 février 2019, par Djamel Damien Boucheref

Le conseil constitutionnel risque de rejeter la candidature de Bouteflika. En vertu de plusieurs données notamment de santé, du nombre vacations déjà effectuées à la tête du pays et des conséquences du nouveau sursaut contestataire, l’institution chargée de suivre l’opération de l’élection présidentielle peut, en invalidant le candidat sortant, adopter une "bonne conduite". Mais l’autocrate et sa "smala" se cramponnent et dédaignent la signification de ce vendredi...

Ce n’est encore pas la république de la génération qui n’a pas participé à la libération de l’Algérie de l’occupation française, son projet de 2è république, a encore un rude chemin à creuser sur la jachère des champs demeurés longtemps vides jusqu’au pire tassement. L’armée algérienne a été vidée de ses hommes capables de se dresser, avec "le holà !", sur le chemin des prédateurs de la voyoucratie résiduelle. Alors que gronde l’insurrection civique, comment éviter l’enlisement que désire le raïs et sa clique, pour un maintien ?

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21 février 2019

Des slogans nouveaux, audibles pour leur détermination à surmonter la vexante réalité. Une génération plus éclairée par sa protestation. Une qualité jamais atteinte depuis même l’ample geste libératrice du joug colonial. 22 février 2019, une démonstration de haut civisme a fait naître l’élan de réaliser la citoyenneté libérée des aventures obscures.

Un vrai dialogue s’est engagé dans la société en suivant les méandres modernes du Net. C’est dans l’urgence qu’il est devenu crédible, car autonome de la classe politique qui, dans sa quête du vain consensus national, est planquée dans sa politique de sa propre de réhabilitation. Mais la jeunesse ne s’est toujours pas attendre les derniers d’un départ qui a rendez-vous avec le vote du 18 avril prochain.

Mais la problématique n’est pas résolue. Car l’autorité en mesure de répondre à une doléance qui a montré qu’elle est trop populaire pour être nier, est neutralisée. L’Algérie est dans l’impasse. Car mettre fin au règne de Bouteflika, qui est à la merci d’un clan agglutiné à la présidence, est sans interface. Ce mouvement pacifique et désormais historique, n’est pas porteur de l’issue, il fait juste une recommandation. Alors que l’impératif institutionnel est dévoyé.

Toujours manipulateurs, cette fois les islamistes qui pourtant pouvaient être derrière le fait, déroulé après la prière. Mais l’instinct de survie que la théologie de la cruauté n’offre pas, a été plus fort. Lors même de la prière hebdomadaire, les croyants se sont retirés des mosquées. Pour ne pas entendre les imams au prêche fomenté par le ministère, les cheikhs sont devenus parias et même leur foisonnement, parmi la foule, a été éliminé.

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16 février 2019

Ce qui a éclaté ce vendredi 22 février 2019 en Algérie, augure la fin du régime qui a usé de moult subterfuges pour perdurer en brimant. Il n’est plus digeste, mais notre point de vue ne va pas vite en besogne. La colère des Algériens, contre l’éventuel 5ème mandat que compte briguer Bouteflika, exprimée un vendredi et après le culte religieux, doit être sereinement appréciée.

Parce que la programmation islamiste qui apparaît en filigrane. Elle n’a finalement pas été perpétrée. Oui des fanatiques ont essayé de prier, après avoir étaler leurs tapis. Mais ils sont glissés, comme des marionnettes, inopportunément montrées pour servir un spectacle nauséabond de laideur. L’affluence du public était plus éprise de liberté que confortablement psalmodier...

Sur l’ensemble du territoire national et au-delà des frontières, le retentissement de la colère s’est fabriqué dans la dignité. Et sous un élan unitaire contentant les aguerris qui souffraient la double exclusion des obscurantistes et des sbires cachés dans les rouages, le regain de la fierté s’est, cette fois, challengé sans le malheur qu’on croyait être génétiquement reproductible.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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