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Bouteflika s’exprime sur la dévalorisation du prix des hydrocarbures

Perte de 40 milliards de recettes fin 2015, 100 en 2016...

jeudi 25 février 2016, par Djamel Damien Boucheref

L’Algérie a commencé à résorber ses dettes depuis les premières années du nouveau millénaire, an 2000. Au fur à mesure que le prix du pétrole gagnait en hausse, jusqu’à les avoir effacer. Mais la dynamique du développement socio-économique, malgré quelques nouveautés et des possibilités d’activité, reste endiguée. La pays n’exporte quasiment rien et sa dépendance vis-à-vis des importations est grande. Les matières premières pour les modestes productions manufacturières particulièrement, des cargos remplis de conteneurs industriels déferlent dans les ports et le rythme s’amoindrit déjà.


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L’abattement ressenti par les Algériens, a graduellement augmenté chez les décideurs en suivant la descente des tarifs des hydrocarbures sur le marché mondial. La catastrophe de la lente chute du prix du pétrole a commencé en 2012, Bouteflika sort de son mutisme en 2016. Le phénomène d’abaissement de la rente nationale s’est aggravé depuis 2014.


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C’est la première réaction du raïs. Et la peu singulière dépêche, de l’agence officielle APS, met en gras cependant les destinataires du courrier présidentiel. Ce dernier dénote les préoccupations frappantes pour une crise qualifiée cyclique et attribuée "aux segments du capitalisme mondial"...

Encore une fois, c’est à la case départ que se retrouve l’économie de l’Algérie. Les données sont claires est persistantes : il n’y a que le Venezuela, l’Arabie Saoudite et l’Algérie à avoir plus de 90% de leurs revenus dépendre de l’or noir. La dégringolade des tarifs des hydrocarbures advient dans un contexte spécifique qui n’a pas les mêmes caractéristiques que les années 80...

L’émergence d’autres sources d’énergie que les fossiles, a la référence capitale d’être moins nocive à la santé des humains et de la planète. Les agro-carburants, des diverses énergies nouvelles, allant de celle du recyclage des déchets au gaz de schiste, ou bien aux technologies, comme la station photovoltaïque réalisée au Maroc voisin et bien, se substituent au pétrole et au charbon.

Le président algérien adresse un message à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 45e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures. Il est globalement axé, c’est-à-dire le gros de son texte, à l’effondrement des prix des hydrocarbures sur le marché international. Les deux anniversaires apparaissent comme de la customisation, à l’angoisse du palais El-Mouradia.

La situation concerne l’ensemble de la population. Mais la centrale syndicale, perçue comme un appareil-satellite du pouvoir, est la caisse à résonance. La double-date rappelle les époques où les luttes des travailleurs algériens se combinaient idéalement aux intérêts de la nation. En 1956, l’UGTA est née dans le sillage du FLN, et définit l’exigence première, parmi les intérêts de la classe ouvrière algérienne, l’indépendance du pays.

Un passage de la lettre du président, suggérant une analyse de la situation ainsi : « Il s’agit surtout d’éviter que le développement et la prospérité du peuple algérien ne soient, une fois encore, l’otage du conflit opposant les segments du capitalisme mondial avec ce qu’il implique comme conséquences sur les cours des matières premières. » Un paragraphe qui peine à renouer avec l’esprit progressiste algérien que représente cette date du 24 février.

Le programme gouvernemental a commencé par des mesures drastiques d’arrêt d’importations de certaines marchandises jugées moins prioritaires, l’augmentation des prix des carburants dans le marché local et le report des projets d’infrastructures dont certains ont eu un élan depuis 15 ans.

Actuellement les produits de première nécessité ne sont pas soumises aux hausses, alors que les pratiques dites "pénuristes", qui consistent au stockage des denrées à forte valeurs ajoutées dont la rupture de livraison est due à la régulation serrée qu’imposent les incapacités de paiement, sont déjà dans l’air.

Le climat de tension a commencé avec la perte de valeur du dinar face l’Euro. Passant de 150 DA pour un 1 € à 195, dans le marché parallèle qui est plus précipité à adopter la réalité de la monnaie algérienne. Il sera inévitablement rejoint par le taux officiel.


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