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Le FMI classe l’Algérie endettée en moins de cinq ans

Le prix réel du pétrole calé définitivement à la moyenne des 50 $

mercredi 28 octobre 2015, par Gros Emile

Le FMI a émis un rapport, le 27 octobre 2015, sur les perspectives économiques à la lumière, de l’effet sur la croissance, de la baisse des cours du pétrole dans les régions MOAN et CAC : Moyen-Orient, Afrique du Nord, Pakistan et Afghanistan. Une géographie, il faut au moins le dire, où est largement répandu l’islamisme. Et où les pays pétroliers qui manqueront d’argent dans moins de cinq ans et ceux qui respireront jusqu’au-delà de cette échéance, sont déterminés par la pertinence de la chute du prix du baril...

L’organisme financier international, qui insiste que les prix du pétrole devront rester définitivement bas, classe l’Irak, la Libye et le Yémen (la Syrie n’est pas citée) comme les États fragiles. En raison qu’ils concentrent les cœurs de conflits régionaux où Daesh et islamisme ont la même matrice génératrice. Ces déstabilisations internes conduisent à de fortes baisses du PIB et une inflation plus élevée, des crises où la forme de barbarie est une résurgence de l’archaïsme.

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Le coût, des guerres endogènes en termes de victimes humaines et de destructions des infrastructures, rend également plus difficile le cheminement de ces pays pour se rétablir. Ce premier lot des pays touchés par des bouleversements dont l’Irak ne peut être compté parmi ceux touchés par le « printemps arabe », doit se relever des dégradations et a déjà besoin d’argent, malgré les richesses énergétiques dont le Yémen en est dépourvu.

<img1342|right|> Un graphique (voir à droite) qui montre que tous les pays du Moyen-Orient pourraient manquer d’argent en moins de cinq ans et ceux qui peuvent encore tenir quelques années. Les déficits internes pèsent, alors que les prix du pétrole ont chuté de plus de moitié en un an. Les importants déséquilibres budgétaires en Irak, Iran, Oman, Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn et Libye, subissent le pesant déficit de la diversification des ressources économiques. Ainsi qu’au Yémen, sans pétrole, où le sous-développement n’est pas surmonté.

<doc1343|left> Les pays tampons qui ont des réserves financières élevées comme le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis, peuvent survivre plus de 20 années, avec les prix actuels du pétrole. Il leur est conseillé cependant, qu’ils doivent agir maintenant, pour régler leur dépendance au pétrole, parce que les prix devraient rester bas.

L’Arabie Saoudite aurait besoin plus rapidement d’argent comme l’Irak et la Libye, selon ce classement du FMI. Ce trio hyper-pétrolier s’illustre aussi d’être plongé dans des conflits différents. L’Irak hérite les conséquences de l’attaque américaine en 2003. La Libye est sous le traumatisme du printemps qui a viré au cauchemar. Et l’Arabie Saoudite est partie dans une guerre contre son voisin. Ce pays, entamant ses placements, a soulevé de 4 milliards $ en vendant des obligations et ce depuis l’été 2015.

Cette monarchie est au risque d’être l chée par ses soutiens dans la guerre au Yémen, alors que pour maintenir son niveau de vie, l’Arabie Saoudite devrait vendre son pétrole à 106$ selon l’argument du FMI. Elle doit aussi financer une guerre qui est partie pour durer, avec l’influence grandissante de l’Iran.

Dans le contexte des nouveaux changements au Proche-Orient l’Iran, qui est moins dépendant du pétrole, devrait faire mieux que les pays qui souffrent de conflits, comme la Libye et le Yémen. Et s’en sort certainement mieux que la monarchie des Ibn-Saoud. Alors que l’hégémonie du pétrole, sur les ressorts économiques, tend à être abandonnée pour de nouvelles sources d’énergie...

TRADUCTION : Envie d’un nouveau modèle de croissance pour les pays exportateurs de pétrole MENAP.

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