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Erdogan, menaces d’un commanditaire à visage découvert

Ce que l’Europe attend d’une dictature naissante en Turquie

dimanche 2 avril 2017, par Hugo Mastréo

Déceler les commanditaires du terrorisme est une idée apparue en Algérie, quand ce pays d’Afrique du nord traversait l’horreur appelée « décennie noire ». Elle tentait d’identifier les incitateurs des groupes d’intégristes ou des « loups solitaires » pour que ces derniers passent à l’acte. Quand le président turc lance un tel appel : « €¦ demain, aucun Européen, aucun occidental, ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité, dans la rue, nulle part dans le monde. », quelle lecture peut-on en déduire de cet appel ouvertement destiné à qui de droit ?

Voici la présentation que l’agence Reuters a faite des propos du président Tayyip Erdogan :


16 avril 2017, référendum en Turquie par argotheme

Outre qu’Erdogan a pas précisé la consistance exacte de ses menaces envers la sécurité des Européens, qui est vraisemblablement le déclenchement de l’islamo-terrorisme à grande échelle. Il s’agirait aussi de la rupture de l’accord migratoire, en vigueur entre la Turquie et l’UE depuis un an, ouvrant donc le passage prioritairement aux criminels que la Turquie a pris en charge de vastes filières pour les introduire en Syrie et même de les nourrir, avec l’aide directe des monarchies réactionnaires du Golf arabique, en Irak.

14 février 2016
 
16 octobre 2014

La véritable nature du régime de l’AKP en Turquie vient encore une fois d’être dévoilée avec l’espionnage des citoyens vivants à l’étranger et carrément dans l’ensemble des 5 continents. Après avoir foiré la laïcité, le meilleur indicateur et paramètre de la démocratie ainsi que de la modernité, le parti islamiste, au pouvoir à Ankara, s’est autorisé d’imposer sa dictature en interne. Il le fait avec la prescription des complicités étrangères qui négocient l’obstruction de la ruée des migrants et les ingérences dans des crises régionales comme en Syrie.

Les formes d’implosion que seul un fascisme islamiste est en mesure d’ordonner en Afghanistan ou ailleurs, sont certifiées par les géostratégies qui déversent l’instabilité dans des pays classés comme ennemis des entités étatiques atlantistes et de leurs alliés au Moyen-Orient comme l’Arabie Saoudite ou Israël. Certains médias progressistes refusent de suivre ces conduites, d’où leurs matières journalistiques de dénonciation.

6 novembre 2016
 
29 décembre 2011

Selon des informations révélées par nombreux médias, notamment ceux affiliés au collectif d’investigation européen EIC (European Investigative Collaborations), une surveillance secrète, mise en place en septembre dernier (2016), a touché 38 pays où résident des ressortissants turcs, dont plus que la moitié sont de l’Union européenne. D’après les différentes sources, ces contrôles concernant les membres de la confrérie de Fethullah Gülen, mais elles sont étendues aux Kurdes ainsi qu’à toute l’opposition que le 1er dirigeant de l’AKP n’hésite pas, à chaque fois que l’occasion lui est donnée de les qualifier de « terroristes ».

Les réseaux islamistes sont très actifs pour imposer leur modèle de société. Dans des pays comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite, ils sont alimentés de tous les moyens, particulièrement la mise en contact à travers les cercles religieux des mosquées, afin de saper les formes d’organisation que les opposants de constituer. Ils s’adonnent à une délation collective basée sur la théologie politisée de prise du pouvoir, sans partage et avec la répression des opinions politiques se situant en dehors de l’emprise islamiste.

17 juillet 2016
 
5 août 2015

Le vote du 16 avril prochain en Turquie, a pour objectif une révision constitutionnelle qui viserait de renforcer les pouvoirs présidentiels. Ce qui pourrait autoriser Recep Tayyip Erdogan de rester au pouvoir jusqu’en 2029. Les tensions avec l’Europe, dues principalement à la campagne électorale soutenant ce projet d’un despotisme inégalé pour la destruction de la démocratie en Turquie, cachent pleinement la répression qui s’est abattue sur les forces modernistes, laïques et démocratiques…

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Voir en ligne : Notre dossier : TURQUIE

   
   

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