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Récidive ou mutation, un patient touché 2 fois du COVID-19.

Âgé de 33 ans, un homme à Hong Kong testé positif à une souche mutée.

mardi 25 août 2020, par Hugo Mastréo

Le COVID-19 évolue, ce qui laisse croire dans les milieux scientifiques que même le vaccin risque d’être vain, du fait des changements. Pour diverses raisons, les recherches et observation de pointe ne peuvent, jusqu’à présent, on ne sait pas si les gens peuvent attraper le SRAS-CoV-2 deux fois. Alors qu’on constate bien que les choses se développent, dépassant même les travaux lancés pour lutter ce mal qui devient une chaire d’école en médecine...

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Deux thèses nouvelles s’accordent à propos du SRAS-CoV-2. La première dit que le virus a muté, en devenant moins virulent mais plus contagieux. Et la seconde s’est vérifiée, une guérison n’épargne guère une nouvelle contamination, sous couvert d’une meilleure mobilisation du système immunitaire.

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Un cas a été découvert à Hong Kong que les médecins signalent avoir été malade en mars et la même personne est frappée une seconde fois, d’ailleurs de la nouvelle version. L’immunité aurait déjà oublié au bout de quelques semaines. On ne sait pas combien de temps dure l’immunité contre le virus peut durer, quelques mois ou plusieurs années ? Et si elle diffère d’une personne à l’autre, ce qui est plus plausible.

La science tente de répondre aux questions sur l’immunité, mais cela a été difficile car le coronavirus n’est connu que depuis huit mois. Ou bien les transformations des gênes du virus le rendent méconnaissable, comme s’il s’agit désormais d’une nouvelle espèce. Peut-être même qu’une intelligence habite ce vecteur du mal touchant principalement l’appareil respiratoire.

Les scientifiques ont découvert diverses souches du coronavirus en examinant ses mutations génétiques. Mais il y a encore peu d’informations pour tirer des conclusions sur les 2 évolutions. Les universitaires sont en plein travail pour cerner ce qui se passe et les mesures qu’il faut prendre. Les résultats seront établis plus rapidement, car des travaux sont déjà déblayés, on s’adonne à les vérifier.

Avec la grippe, les mutations du virus, s’effectuent quasiment chaque année constatée. Généralement pas un motif d’alarme, mais il faut les étudier au cas où ils changeraient tellement qu’ils deviendraient méconnaissables pour le corps et l’immunité contre une première infection ne peut pas les protéger, comme c’est le cas.

Si l’original du virus est apparu en Asie. La nouvelle version mutante a commencé à apparaître peu de temps après en Europe et en Amérique du Nord en particulier, avant de devenir le virus dominant. Ce qui n’était connu, qu’existaient des différences, ou peu, entre les deux types. La nouvelle souche existe dans des régions d’Asie.

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Sa mutation le fait plus infectieux mais moins mortel, d’après, Paul Tambyah, consultant à l’Université nationale de Singapour. La variation du virus SARS-CoV-2, l’agent responsable du Covid-19, est appelée D614G, une différenciation nécessaire pour les milieux scientifiques.
Il y a eu des alarmes précédentes concernant la deuxième infection à Covid-19 dans le passé, les vérifications sont en cours pour vérifier cette possibilité.

Déjà les fragments du virus détruit, comme sur les mains par le savon, peuvent entraîner un résultat positif, notamment une fois trouvés dans le corps. La personne n’est plus malade ou contagieuse, mais les tests deviennent faux. Des experts en maladies infectieuses ont révélé que des fragments de virus morts peuvent rester dans le corps, peut-être pendant des mois. Mais ils n’étaient pas solides dans leurs preuves.

A ce stade, les chercheurs croient que cela peut être dû à ses rares circonstances, quand un a été de nouveau hospitalisé, même s’il n’a pas présenté aucun symptôme. Ils ont prélevé des échantillons de salive des deux périodes d’infection et les ont soumis à un séquençage génétique.

Ce qui permet aux chercheurs d’identifier le nombre de mutations accumulées par le virus, comparativement pour le premier et le second cas. Ces variantes génétiques peuvent agir comme les empreintes digitales du virus pour indiquer d’où il provient dans le monde.

Le sujet a été hospitalisé puis les symptômes ont disparu au bout de trois jours. Il a été libéré le 14 avril, après deux tests négatifs. Dans le deuxième épisode, l’homme a été testé le 15 août à son retour d’Espagne à Hong Kong via le Royaume-Uni.

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Voir en ligne : Notre dossier COVID-19

   
   

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