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Carte professionnelle aux artistes et auteurs algériens, un acquis social...

Assurer des carrières, aidera-t-il les créateurs ou bien les parasitaires ?

lundi 16 février 2015, par N.E. Tatem

Jour pour jour, une année plus tard, de la promulgation d’un décret instituant des « cartes professionnelles pour des artistes et auteurs », la ministre algérienne de la culture, Nadia Labidi accompagnée de celui du Travail et de la Sécurité sociale, a remis les premiers de ces titres, à une trentaine de concernés venus des quatre coins du pays. Une démarche à première vue louable. Mais donnant la parole, dans la vidéo, aux responsables du champ d’application !

L’établissement de cette carte est motivé, à première vue, par le lancement de la couverture sociale, à une catégorie de travailleurs qui a toujours posé les cas de retraités démunis et autres accidents de travail non assuré. C’est une situation qui est traitée sous d’autres cieux et à titre d’exemples, des intermittents du spectacle en France ou bien des figurants utilisés dans divers plateaux de spectacles dans le Monde.

L’entrée en vigueur du décret, exécutif 14-69 du 9 février 2014, sert aussi à désigner ici : qui est intermittent (auteurs et autres métiers des arts) et qui ne l’est pas ? Mais cela dépend plus à l’affairement artistique du concerné !

D’emblée, c’est une initiative louable, pour uniquement sa préoccupation. Si elle vise d’encadrer le volet d’exercice d’activités à la fois économiques et culturelles, en protégeant les carrières des professionnels des arts, elle est donc sociale. Nonobstant, elle serait davantage plus judicieuse, si elle ouvre l’espace d’expression. Si elle lève les blocages psychosociologiques et les barrières bureaucratiques rendant accessibles aux créateurs les structures…

Ou bien, elle se doit d’être aussi une opportunité pour libérer la création, en reculant les préjugés et contraintes envers les modes, écoles et courants d’idées. Quant à la corporation concernée, qui requiert tant l’autonomie, pour être affranchie des affinités et contingences, son mot est inaudible. Ce personnel n’est pas dans le confort, existant dans toutes les expériences culturelles de l’humanité, pouvant l’inspirer pour se consacrer, sans entraves, à l’innovation. Et cette carte peut-elle l’inciter, en garantissant la sécurité sociale ?

Aussi en l’absence de critiques initiatiques ou correctives qui éclairent à propos de cette procédure, les 1000 cartes qui seront remises en 2015, seront-elles suivies indéniablement de couverture des répertoires et des œuvres ? Puisque les parasitaires de la rente algérienne font légende, surtout en se parant, sans qualification, de titres pompeux.

La protection de l’artiste et l’exigence de production esthétique : l’existence juridique d’une corporation

Ainsi le déficit de débat, dont pourtant est friand le milieu de la culture, a ouvert l’« applauditoire » de la mesure administrative. Les « beni-oui-oui » ont tout compris. Ils croient que c’est un bienfait, la carte algérienne des artistes et auteurs, du moins c’est la ligne défendue par des tribunes émises dans les médias concernant ce sujet.

Dimanche soir, une cérémonie symbolique s’est tenue à l’hôtel El-Aurassi, en présence des femmes et d’hommes de culture, à partir de 18h. La présence de plusieurs artistes et auteurs de renom dont Nadia Talbi, Mohamed Amari, Mohamed Hilmi, Ahmed Benaissa, Abdallah Menai outre le secrétaire général de l’Union générale des Travailleurs algériens Abdelmadjid Sidi Said, a résonné comme un acquis social.

C’est le départ de la campagne nationale, sous forme de tournée, que va effectuer partout en Algérie le « Conseil national des arts et des lettres », créé en 2012 et présidé par Abdelkader Benda mech. Une institution chargée notamment de la délivrer le document.

La ministre algérienne a fixé la portée de cette prérogative discrétionnaire. Il s’agit, dit-elle, en l’occurrence des contrats de travail qui permettront à l’artiste de s’affilier à la sécurité sociale et de bénéficier d’une pension de retraite. Elle a cité aussi la création d’un fond de solidarité au profit des artistes...

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