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SRAS-CoV-2 frappe tous les organes, pas uniquement les poumons.

Les récepteurs du virus sont similaires et se trouvent dans tous les organes.

vendredi 24 juillet 2020, par Hugo Mastréo

De l’avis de nombreux pneumologues, infectiologues et virologues, c’est un travail scientifique incroyablement détaillé. C’est même le genre de recherches que les sceptiques de COVID-19 devraient consulter. Et tous les praticiens de s’en inspirer, car profondément élaboré et abordant bien des occurrences médicales. Cette nouvelle étude explique en détail comment le coronavirus attaque tout le corps, énumérant les manifestations spécifiques à l’organe ainsi que les plans d’action.

Ecouter l’article.

«  Au-delà des complications pulmonaires potentiellement mortelles du SRAS-CoV-2, les manifestations spécifiques sur d’autres organes se sont répandues du COVID-19 et sont de plus en plus appréciées...  », ont annoncé des chercheurs. Sinon, comment expliquer la perte du goût et de l’odorat comme symptômes ? Est-ce seulement les effets symptomatiques ou aussi un impact pathogène qui rend inactifs les parties touchées, jusqu’à les détruire peut-être ? Le SRAS-CoV-2 peut avoir un impact sur plusieurs autres organes, notamment le cerveau, le cœur, les reins, les organes gastro-intestinaux, le foie et la peau.

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Les chercheurs qui ont fait ses nouvelles révélations sont de l’« Irving Medical Center » de l’Université Columbia. Leur étude a été publiée dans la revue « Nature », que nous citons souvent pour sa richesse. Ce qui pourrait certainement aider les médecins du monde entier qui n’ont pas fait face à des épidémies importantes jusqu’à présent et aider à guider aussi d’autres chercheurs qui étudient le virus.

L’anticipation des effets à long terme des lésions multi-organes, du COVID-19, passe par l’identification des facteurs qui expliquent la variabilité dans la présentation des sites de l’organisme, qui sont atteints et d’en évaluer la gravité de la maladie de ce point de vue, si elle est établie. Une liste de défaillances qui ont été maintes fois indiquées comme étant des souffrances de ce virus.

De même les mécanismes biologiques et sociaux qui sous-tendent les disparités dans les résultats des recherches, épaississent la dissémination. Mais la réponse immunitaire qui joue un rôle important dans la récupération. Elle peut neutraliser le virus et même tuer les cellules infectées. Cette réponse auto-immune peut se multiplier et attaquer les tissus sains dans le processus. D’autres organes pourraient être directement touchés lorsque cela se produit.

C’est la capacité de ce virus de se lier aux protéines « ACE2 » qui sont présentes dans d’autres organes que les poumons. Il frappe au niveau du sang, ce qui le coagule et empêche l’oxygénation des tissus. Ce qui provoquera des accidents vasculaires cérébraux et de forts crises cardiaques, et rendra potentiellement encore plus difficile la respiration, ce qui est largement constaté.

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L’autre effet terrifiant sur les poumons quand ses cellules sont infectées par le virus, le tissu pulmonaire est détruit au fur et à mesure que le virus se réplique et donc l’échange gazeux n’est pas possible. Mais quand si le sang coagule dans de minuscules vaisseaux, il n’y aura pas d’arrivée et transfert des airs dans les zones des poumons qui ne le sont pas.

Moins de personnes meurent aujourd’hui que les mois précédents après avoir utilisé des appareils respiratoires, mais le nombre de morts est toujours important. Les patients potentiels doivent comprendre à quel point le virus peut être dangereux pour tout le corps, pas seulement pour les poumons. Tant que ces récepteurs « ACE2 » qui sont partout, peuvent l’accueillir.

Et pas seulement aux voies respiratoires supérieures et inférieures qu’il s’inocule, où il y a les complications respiratoires peuvent être les plus fréquentes. L’essoufflement peut rapidement s’aggraver et les patients peuvent se retrouver sous oxygénothérapie et ventilation.

Il est très contagieux et son taux de mortalité est supérieur à celui de la grippe. Il ne peut pas être traité aussi efficacement que la grippe. Les médicaments prescrits pour traiter les symptômes de la grippe ne sont guère suffisants pour traiter le COVID-19. Les complications sont également bien pires que la grippe. Et de nombreuses personnes qui ont survécu aux infections auront besoin de plusieurs mois pour se rétablir véritablement.

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Voir en ligne : Notre dossier COVID-19

   
   

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