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La justice et l’obscurantisme pour réprimer les revendications de santé !
jeudi 23 juillet 2020, par
Les indescriptibles manquements de la gestion de la pandémie COVID-19 en Algérie ne sont pas imputables aux administrés qui sont quotidiennement martelés d’obscurantisme nationaliste. Celui du pouvoir en place, devenu plus décadent en tablant, après avoir été le 1er dans le Monde à légaliser l’islam politique. Outre les tribunaux, les menaces confessionnelles servent à juguler la colère populaire.
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Les 2 indicateurs du nombre de cas et des décès ne cessent de gonfler une courbe ascendante dans ce grand pays d’Afrique. Le ministère des affaires religieuses est celui qui, avec des associations de bienfaisance, déclare des vols de masques trouvés en vente chez des pharmacies. De sources internes à ces 2 appareils d’embrigadement, il s’agit de détournements via des membres de famille des responsables.
– L’arbitraire s’abat contre les lanceurs d’alertes en Algérie.
16 juillet 2020
La gestion de la contagion à la COVID-19 en Algérie n’est pas la seule catastrophe dont les incompétents et les corrompus se sont illustrés à infliger à leur peuple. C’est même devenu l’occasion pour l’arbitraire multiplié depuis que Tebboune est la présidence, en incriminant les citoyens insatisfaits du système de santé.
Et des journaux annoncent déjà qu’un administré a écopé de 5 ans de prison pour avoir crié au visage d’une infirmière à Blida ! Point des détails dans quel établissement, envers quel docteur et quel jour quand la loi présumée n’est pas encore instituée. C’est très bien pensé, pour limiter les agitateurs qui ont désarçonné le gang des Bouteflika et les castes prédatrices qui l’applaudissaient.
Les colères des praticiens de santé se diffèrent selon les corporations professionnelles et les statuts des intervenants. Syndicalistes de 4 organisations, médecins privés, infirmiers et infirmières et docteurs des hôpitaux publics, ont finalement tous décidé d’accorder leurs sons pour dénoncer la gestion des autorités, comme les médias, qui accordent plus d’attention et d’égard aux charlatans.
– Des milliardaires veulent être taxés pour contrer COVID-19.
15 juillet 2020
Lors de d’une conférence de presse sur le Covid-19, tenue mardi 21 juillet, les représentations des salariés ont ouvertement DIT LEUR indignation quant à la gestion “bureaucratique” de la crise sanitaire. Ils articulent bien les défaillances du ministère de la santé en particulier et de l’administration sanitaire en général. Alors que l’autorité publique engage la répression contre les usagers.
Sur le plan sectoriel, la fermeture des universités par exemple est une autre tare de la mauvaise gestion que subit, dans bien des domaines de haute importance, l’Algérie depuis des lustres. Au lieu que ces hauts responsables favorisent le savoir comme la médecine, ils tablent sur la religion et les propagandes irresponsables.
Les universitaires ont aussi réagi de leur côté, ayant vu sur une chaîne-TV des charlatans et des ignorants distillés des solutions contre la pandémie au Tabac à chiquer. Ou bien les scientifiques de médecine qui ont publiquement dénoncé l’admission d’une « fetwa » autorisant le sacrifice du mouton de Laïd, la société civile en Algérie est la plus rentière corrompue aux critères réactionnaires.
L’infirmière décédée à Bouira, dans la "daïra" d’Aïn-Bessam, est morte à cause de l’absence d’appareil d’assistance à la respiration. Elle a suffoqué sous les regards de ses collègues impuissants. Madame Aïssaoui est parmi les 280 morts des 3700 travailleurs de la santé qui ont été contaminés faute de moyens. Alors les autorités galvaudent la démagogie de répondre efficacement...
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