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Idées sur la course mondiale pour le trophée du vaccin anti-COVID.

Les pays riches font de la surenchère pour disposer les 1ers de ce soin.

samedi 15 août 2020, par Hugo Mastréo

Pour une fois l’humanité a songé, du fait de vouloir combattre COVID-19, à briser les idées d’unilatéralité. Et de réduire les simplifications idéologiques qui ont alimenté ce qui communément la « guerre froide ». Mais pas les politiques, habituellement ils pratiquent les ingérences. Et ils ont fomenté les dernières guerres qui laissent des populations dans la misère et l’insécurité.

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Pour une fois encore, la Russie se déclare être en tête, comme pour le 1er satellite artificiel lancé en 1957 par l’Union Soviétique, être en mesure de vacciner sa population contre COVID-19. Pour un pays des plus touchés, la vitesse à laquelle il sera déployé s’avère une nécessité. Les scientifiques déterminent qu’il s’agit de travail sur les "Adénovirus" humains qui ont le même spectre d’ADN que le SRAS-Cov-2. Cela a incité certains médias occidentaux à se demander si Moscou fait passer le prestige national avant la science et la sécurité ?

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En même temps trois autres sont développés en Chine et un autre en Grande-Bretagne, pour lesquelles la communication en a fourni quelques détails. L’OMS ne cache pas que pas moins prétendants de labos, pays, groupes de chercheurs, entreprises pharmaceutiques et centres universitaires mènent des travaux ce même but. L’organisation de l’ONU rapporte que 3 sont bien en phase avancée des essais.

La course pour un vaccin anti-Covid, y compris pour le passage par la phase du test, est une des opérations urgentes où se croisent argent et science. Du moins cette dernière est primordiale pour arriver à un résultat. Alors que le challenge de plusieurs prétendants pour une même arrivée, coûterait certainement plus cher à ceux qui sortent les chéquiers pour appâter l’intelligence.

Actuellement, il n’existe aucun médicament conçu spécifiquement pour traiter le COVID-19, causé par le nouveau coronavirus SARS-CoV-2. La course pour trouver un traitement précis ou un vaccin contre ce nouveau coronavirus, est comme secondaire à celle courue pour le vaccin. Pas moins de 160 tentatives pour le vaccin sont déclarées et quasiment 30 sont en phase d’essais.

Par exemple, les scientifiques de l’UCSF, Université de Californie à San Francisco, créent un spray nasal anti-COVID-19. Il s’agit d’un inhalateur, qui délivrerait une puissante molécule synthétique aux poumons et aux voies respiratoires où se logerait le terrible virus. Mais de classiques produits pharmaceutiques, comme « l’hydroxochloroquine », ont les faveurs des praticiens.

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Les Adénovirus sont à l’origine des infections broncho-pulmonaires communautaires de l’adulte et de l’enfant.

Les garanties que donnent les politiciens pour assurer les populations pour leur fournir les vaccins, souhaitant être le premier pays à se débarrasser de la menace du Covid-19, alors que les stocks seront forcément limités, dans le premier temps. La Variole a été éradiquée avec l’initiative globale de la vaccination, ce qui est aussi la seule mesure pour une pandémie transfrontalière.

Les clivages habituels entre les concurrents qui sont aussi des puissances retardent l’avancée des travaux scientifiques qui seraient plus performants s’ils étaient faits en bonne collaboration. La guerre froide, contre Pékin cette fois, est relancée, car la géopolitique ne connait de répit côté occidental. Et les notions d’alliés entre Europe et Etats-Unis étaient effacées en économie.

Alors que les Européens tentaient leurs recherches médicales, les Etats-Unis cherchaient à soudoyer des scientifiques et à s’accaparer, comme en Allemagne, les travaux préliminaires des labos. Outre le déchaînement de la Maison Blanche contre l’OMS, alors que la gestion de la maladie est un échec. Et elle comptait sur un financement des pays arabes plongés dans la chute des prix du pétrole.

D’après diverses sources, comme les agences de presse, qui suivent l’évolution de la pandémie et couvrent les efforts de conception du vaccin, plus de 5 milliards de doses de ce dernier ont été précommandées à travers le monde. A eux seuls, respectivement les Etats-Unis et l’Europe ont chacun 700 millions de doses. Les premiers misent sur un maximum de candidats et les seconds s’appuient sur leurs champions régionaux.

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Voir en ligne : Notre dossier COVID-19

   
   

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