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Des enfants et leurs mères, de Daesh, oubliés en Syrie et en Irak.

De diverses nationalités, des dizaines de milliers descendants et épouses des djihadistes

dimanche 31 janvier 2021, par Azouz Benhocine

Généralement ils reviennent aux mamans, qui les ont mis au Monde, ces enfants nés ou ramenés dans les zones d’Irak et de Syrie, par les islamo-terroristes. Ils sont abandonnés. De diverses nationalités estimées à une centaine, cette marmaille prend de l’âge. Au fur et à mesure que le temps passe, alors qu’ils mènent une misérable existence dans les camps, en attente d’un destin incertain, ils prennent de l’âge pour servir...

Ceux qui ont déjà 14 ans, ou plus, alimentent déjà les rangs, en chair à canon, des derniers groupuscules de criminels de Daesh, alors qu’Al-Qaïda compte toujours reprendre du service dans cette région du Moyen-Orient. D’autres, plus jeunes sont devenus un casse-tête pour les pays dont originaires leurs parents, souvent décédés. L’ONU n’arrive pas à persuader de leur retour à leurs origines, les responsables des pays à qui ils reviennent juridiquement...

Une idée des enfants que le terrorisme islamiste a laissé en Irak et en Syrie
dimanche 11 août 2019

Deux départements de l’ONU, celui des « enfants au temps et des zones de guerre », de « la lutte contre le terrorisme » et l’UNICEF s’inquiètent de la situation des enfants qui se trouvent actuellement dans les camps en Syrie et en Irak. Au lieu de contacter les pays dont sont venus les parents ou bien eux-mêmes, les appels officiels sont lancés sans lendemain !

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, s’est toujours inquiété des criminels qui ont déferlé en Syrie pour un soi-disant travail humanitaire, masquant l’un des plus vastes projets islamo-terroriste de notre époque. Certains de leurs géniteurs sont arrivés en Irak lors de la décennie 2000, sous la bannière d’Al-Qaïda. Puis ils ont continué, lors du "printemps arabe" devenu un désastre face à Bashar El-Assad.

Dès 2011 la mobilisation des mosquées du Monde, avec l’aide des royaumes arabes et les agences des pays occidentaux, ainsi que la complicité de la Turquie, a créé un déferlement humain vers plus la Syrie. Ce pays tenu par un régime despotique et dynastique donne toujours une occasion, aux jeunes croyants, de rejoindre le djihad. Et à tous les truands occidentaux convertis en musulmans de passer à l’acte de tuer.

Alors que la crise syrienne dure encore et celle de l’Irak trébuche aussi, l’ONU est face au sort de milliers de « ressortissants de pays tiers ». Ils sont pour la plupart des femmes et des enfants, piégés dans des camps de déplacés surpeuplés dans le nord-est de la Syrie. Rien n’est encore fait en janvier 2021 pour leur rapatriement, comme si on prépare une autre génération de terroristes.

93 enfants du sahel africain découverts dans 2 réseaux de mendicité à Alger
lundi 19 novembre 2018

Plus de 62 000 personnes sont hébergées à al-Hol, le plus grand camp dans le nord-est de la Syrie. Plus de 80% sont des femmes et des enfants, certains sont même emprisonnés, car interdits de déplacement. La majorité, des Syriens et d’autres pays arabes, s’y réfugient depuis 2019, après la défaite de l’État islamique et la fin des derniers bastions jihadistes.

Le constat de Virginia Gamba représentante spéciale de l’ONU pour la situation des enfants dans les conflits que partage Gamba, la représentante des Nations unies pour les enfants en temps de conflit, se limite à ce que ces enfants méritent d’avoir une chance dans leur vie, comme n’importe quel autre enfant. Ils sont quelques 30 000 mioches souvent livrés à eux-mêmes dans les camps en Syrie…

L’angélique déclaration soulève le rapatriement des enfants étrangers devrait être une priorité « dans l’intérêt supérieur de l’enfant ». Et qu’ils doivent être aidés à se réintégrer et à obtenir une éducation, des soins de santé et un emploi. Ces enfants ont droit à une nationalité et une identité et ne doivent pas rester apatrides, a souligné Gamba.

Camp d’al-Hol en Syrie, 2019. AP - Maya Alleruzzo

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