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Les frontières algériennes à l’épreuve du désordre régional !

Des véhicules bourrés d’armes du côté de la Libye et de la Tunisie.

vendredi 2 août 2013, par Azouz Benhocine

Jamais la question des frontières algériennes ne s’est posée que comme cette année 2013 ! L’insécurité déferlante de l’étranger se rajoute à l’atmosphère intérieure déjà peu reluisante. La vigilance de l’armée algérienne, face aux troubles qui explosent dans les pays voisins, est actuellement au rouge !

D’autant qu’elles sont étalées, les frontières algériennes, qu’il est coûteux et difficile de bien les garder. Le plus grand pays du continent Africain, qu’est devenue l’Algérie après la partition du Soudan, avec 2 381 741 km² de superficie et 7 pays partageant les confins, la géographie est parmi les plus étendues du Monde.


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Surveiller les vastes frontières algériennes, au moment d’un sanglant printemps arabe et d’une traque menée au Mali aux hordes de « djihadistes », le contexte actuel est assez identifié, il parle de lui-même. Il renferme, d’une part, le climat libyen qui ne prête guère confiance depuis l’attaque d’In Amenas. Et d’autre part celui, nouveau, de la Tunisie où 8 soldats ont été égorgés en plein galvaniseur mois du Ramadan.

Alors qu’une totale opacité entoure la transition libyenne qui s’effectue avec la présence des milices, en Tunisie la situation est, de son côté, assez houleuse sur les plans politique et sécuritaire, pour être ignorée. Sur le plan politique, une démission collective pour faire tomber le gouvernement a regroupé une cinquantaine de députés.

Et aussi le péril du terrorisme éclate. Suite à la mort de Chokri Belaïd en début de l’année, le 1er gouvernement post-Ben Ali a été changé. Puis les pseudo-technocrates ont pris la relève, apparemment ils ont échoué, au vue d’une situation sécuritaire plus détériorée.

Coup sur coup, l’assassinat du 2ème leader de parti de l’opposition tunisienne, Mohamed Brahmi, puis de plus rapprochée aux frontières algériennes, l’embuscade des monts Chaambni, démontrent l’instabilité en Tunisie. Les premières victimes de l’armée tunisienne, quelques jours après l’assassinat de Brahmi, deux faits successifs qui étayent une situation alarmante, la frayeur du « djihad » s’installe.

L’Algérie traîne, depuis un quart de siècle soit dès 1988, le lourd fardeau de sa cruauté actuellement encadrée par l’AQMI. Mais encore ses frontières deviennent de plus en plus poreuses aux intrusions de criminels animés d’une barbarie où l’islamisme modère les troupes.

<doc1109|right> Dans un communiqué que nous vous donnons une copie, relatant une opération dite « qualitative » de l’armée algérienne, il est rapporté une prise récente. Un détachement a réussi, à saisir, le 31 juillet 2013 à (20h : 30mn), deux (02) véhicules 4X4, à bord desquels se trouvait une importante quantité d’armes et de munition.

L’inoubliable assaut donné par les soldats algériens à « Tiguentourine » fut une démonstration du traitement fait à une prise d’otages étrangers. La dextérité de la riposte, ainsi que sa couverture sécuritaire relevaient aussi de la protection des frontières.

Même si la spectaculaire attaque terroriste, d’In-Amenas, s’est déroulée sur le territoire national, le nombre d’étrangers parmi les assaillants est unique dans son genre !

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Voir en ligne : Notre dossier : l’ A Q M I

     
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