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Tunisie : l’ONU sollicitée sur l’enquête "Chokri Bélaïd"

Ennahdha et les auteurs du crime restés sans noms, ni visages !

mardi 12 mars 2013, par Azouz Benhocine

Le premier échec des islamistes, en Tunisie et en Egypte après le "Printemps Arabe", est de ne pas axer leurs premiers efforts sur la sécurité. Voire de ne pas pousser à la tendance de stabilité des pays sortis de troubles historiques. La préoccupation majeure des nouveaux dirigeants est de sauver leur prise du pouvoir, acquise par la manipulation de la foi religieuse, recherchant la consolidation de la vérité des urnes électorales...

La pauvreté et le chômage sont en situation de blocage, dans les projets islamistes fraîchement installés à diriger des pays. Pourtant ce sont des crises alimentant àl’origine les désordres du passé récent. L’incapacité, d’adaptation des islamistes au contexte mondial et en autorités face aux urgences premières : les demandes sociales et la performance économique, continue ! Elle aggrave l’escalade conflictuelle de pays profondément déstabilisés.

Nous sommes l’un des rares organes de presse et sites Internet à avoir mis au doute les deux informations marquantes en matière de sécurité pour le Maghreb et toute l’Afrique. La vente des scoops, depuis qu’Internet multiplie la vélocité (voire la fluidité) de la propagation de l’actualité, se confronte à une double réduction : 1- du nombre de sources 2- ainsi que de l’ouverture aidant la construction d’articles moins douteux.

Aussi bien pour la mort de la mort du leader algérien de l’AQMI Abou-Zeid que la dernière annonce de Mr Larayedh (actuel chef du gouvernement tunisien), en tant ministre de l’intérieur, concernant l’éventuelle arrestation du tueur de Chokri Belaïd, ont été traitées avec précaution et réserve par nos soins à POPULI-SCOOP. Une nouvelle jalousie, l’autonomie et la neutralité...

Aucun des corps des deux chefs islamistes algériens (BelMokhtar et Abou-Zeid) qui prétendent représenter Al Qaeda, à travers l’AQMI, ne sont encore authentifiés à ce jour. L’opinion publique régionale et internationale attendent, le bon grain de ce malheur d’informations presque déficitaires.

Et si les autorités tunisiennes ont déclaré avoir arrêté quatre extrémistes islamistes salafistes en relation avec le meurtre du leader laïc Choukri Belaïd, mais que le tueur qui a tiré les balles fatales est toujours en fuite... A ce jour, depuis le 25 février, aucuns noms et aucuns visages ne viennent étayer la véracité de telles déclarations, comme il n’y a guère de plus officielles.

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DOCUMENT SPECIAL de POPULI-SCOOP : Analyse du climat d’insécurité en Tunisie et les opinions sur la vérité que les démocrates de ce pays exposent à l’opinion mondiale.

La probabilité d’une arrestation reste toujours à établir. Puisque l’information est divulguée par un politicien ayant sous son autorité les enquêteurs, qui eux s’expriment plus souvent sur d’autres actions de sûreté et pas celle-là.

Les islamistes tunisiens au pouvoir, dans leur quête d’être un parti modéré, ont rejeté toute responsabilité dans ce crime politique. Mais le l’islamo-terrorisme a signé ses actes, sous leur responsabilité la spirale de la violence qui dure depuis des mois installe l’insoutenable cruauté qu’a connu l’Algérie voisine

Mais le 18 octobre 2012, Lotfi Naguedh, coordinateur du parti laïc Nidaa Tounes attaqué dans son bureau à Tataouine, a été tué après avoir été battu par des membres de la Ligue pour la protection de la révolution (LPR), un groupe proche d’Ennahdha. Le leader de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, a qualifié la mort de Naguedh d’« assassinat politique ». Son cas aussi fait penser à Chokri...

Le parti de Chokri Belaïd, Parti unifié des patriotes démocrates, et l’alliance de gauche "le Front Populaire" demandent à l’ONU, Conseil des droits humains, d’enquêter sur la mort du leader. Le démocrate tunisien décédé a la particularité d’être un éminent détracteurs du parti Ennahdha. Il reste l’un des tenants des militants qui, comme feu Hugo Chavez au niveau mondial, parle de déstabilisation "américano-qatari-sioniste" en critiquant les islamistes tunisiens.

Le manque confiance en la manipulation de l’appareil judiciaire qui suit l’affaire, motive cette démarche internationale. Même si cette requête n’a que peu de chance d’être suivie par l’instance internationale, elle traduit le scepticisme à l’égard de l’actuel pouvoir en Tunisie.

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Voir en ligne : Notre DOSSIER : Tunisie, BERCEAU DU "Printemps Arabe".

     
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