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En Algérie, l’info esquive le censeur via le Web.

Les médias publics et arabophones nient le Hirak et servent l’obscurantisme.

mardi 11 février 2020, par N.E. Tatem

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Dans l’ère de la désinformation, d’une manière incontrôlable des censeurs sont attitrés. Alors que le gouvernement algérien continue de priver son peuple de la couverture, par les médias publics, des manifestations du Hirak, il s’installe après le despote Bouteflika. Les gangs du faux-FLN et la caste des bureaucrates du RND ont l’islam pour contrôler les esprits. Et même si l’islamisme accouche du terrorisme, le nationalisme n’hésite pas à être confessionnel.

Les retards en Algérie sont découverts quand le pays est tenu, sans être préparé, à vivre son époque. Pour les sites d’informations en ligne, la publicité reste une source de revenus clé aux éditeurs, tant que les abonnements n’existent pas et la gratuité est généralisée. L’industrie de l’information en évolution, alors qu’attisée par la quête du public lié au numérique, intensifie la curiosité accueillie par le Web.

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Que ce soient les offshores ou bien les domiciliés localement, comme pour d’autres domaines, le plan de travail des décideurs, pour l’information en ligne, est le t tonnement, la seule démarche de détection de qui faire allégeance. Communément appelée dialogue, l’idée de chantiers, telle que dite par le ministre pour inspirer les législateurs, « atelier » tente l’ambition d’évidents contacts. Mais elle dévide aussi ses lourdes intentions.

Les bouleversements dans les médias sont nés avec Internet qui révèle ses propres paradigmes. Une majeure partie des sources d’information n’émanent plus exclusivement des chargés de relations publiques. Google est là pour la recherche et les médias sociaux y apportent un immense flux. Ce qui échappent au contrôle des gouvernants et se joue en un clic.

Même si la pléiade des pouvoirs s’articule pour servir la population, gérer le territoire et gouverner, selon la puissance étatique, lorgne obligatoirement aux journalistes. Qui finalement ne dépendent pas des autres pilotes à la tête de la société. Ils innovent en trouvant même des sujets, précédant même les divulgations officielles en soumettant, par conséquence, la force publique à regarder lucidement le 4ème pouvoir.

Le public s’est vite emparé de nouveau supports de diffusion pour savoir ce qui l’intéresse. En même temps, il participe dans la communication qui a toujours servi dans la propagation et l’épandage des évocations et narrations de l’information. Les sociologues sont catégoriques, une nouvelle époque, pour l’actualité et sa diffusion par le digital connecté, se taille un podium dans le paysage culturel de l’humanité.

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Quand la corruption des politiciens, contre laquelle les populations se soulèvent, s’attaquent particulièrement aux journalistes. Alors les citoyens deviennent les nouveaux relais, s’engagent comme témoins et sources. A ce stade de la mutation des échanges entre les humains, les transferts sont encore plus sélectifs. Et ceux qui génèrent l’information cherchent à lui enjoindre du sens et de l’intérêt pour toute la collectivité.

L’une des méthodes journalistiques originales, qui a fait ses preuves, a évolué avec Internet. Elle compte encore valoriser la mission de fournir du savoir de différentes formes aux administrés. C’est l’investigation qui devient appropriée au contexte. Les journalistes s’enthousiasment, mais sont confrontés à des défis plus ardus.

La fuite d’information existait depuis qu’existe la rumeur, avec les architectes de ces dispersions pour rendre accessibles des choses qui deviennent douteuses et virales à la fois. Entre la désinformation, comme le font les médias publics en Algérie, et la pression de la corruption, le mal continue de nuire à l’orientation synergique de la société.

A cela se rajoute la montée de l’autoritarisme dans le monde. Les interdits permettent la manipulation des médias sociaux pour façonner des récits politiques et contrôler la société. Et l’impunité pour les crimes contre les journalistes, est plus forte. Mais faire confiance à la volonté des gens d’envisager la réussite, crée un pessimisme propre aux mouvements révolutionnaires…

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