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La conscience des juges et la légalité du Hirak en Algérie.

Maladroite prétention du retour d’un régime illicite.

lundi 10 février 2020, par Djamel Damien Boucheref

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Les conduites des juridictions en Algérie n’échappent guère à l’odieuse décadence de la moralité des juges. La qualité d’une justice commence par son 1er magistrat. Mais l’autocratie qui a duré des décennies a alimenté, outre le mal au système éducatif et à d’autres appareils, la crédulité des valeurs. Alors que les prédations de l’économie et les usurpations de la riche mémoire historique se perpétuent, avec la bénédiction religieuse et l’approbation des lois.

Lors de la chute, en avril 2019, du régime du despote Bouteflika, qui était bardé du terrible gang parrainé par son frère Saïd, un certain Zeghmati a été rameuté, comme garde des sceaux. Scarifié à son front de la marque du fanatisme, il recycla tous les relents de la légendaire corruption des juges. Et réalisa la rédemption des tribunaux qui perpétuent la domination des castes de la gouvernance défaillante !

 51é action de la diaspora algérienne, avant-garde du Hirak.
3 février 2020

A l’image de tous les égarements des responsables algériens qui ont tout g ché, pour ne pas faire de leur pays une puissance économique et la patrie des libertés, la justice de Zeghmati n’échappe pas aux péchés de la débilité nationaliste. Avec Tebboune, l’impénitent bureaucrate qui vient des rouages pour prolonger un nauséabond règne, les instances juridiques restent hantées par l’ombre de feu Gaïd Salah.

La justice perdant sa puissance, voire son pouvoir, a égaré depuis des lustres son indépendance. C’est ce qui a été aussi infligé au 4ème pouvoir, des médias. Des contingences d’obscurantisme et la soumission aux dirigeants sans légitimité, traversent le corps des magistrats. Là que commença l’élargissement de l’utilisation de la langue arabe, afin de démanteler des valeurs d’universalité. La généralisation déferla impulsant la médiocrité et la ruralité.

Une première, un procureur demande la relaxe pour une dizaine de manifestants arrêtés lors du 51é vendredi de marches, le 7 février.

Dernièrement, coup après coup, à 2 reprises, 1er et 06 février, le nouveau président Algérien graciait quelques 10 000 détenus. Etonnement aussi, aucun cas des citoyens emprisonnés lors du mouvement social appelé « Hirak » ne bénéficie de cette massive relaxation. Une amnistie qui manque à l’apaisement, car elle concerne d’autres. Dans l’atmosphère insurrectionnelle qui a un an d’ ge, cette licitation communique tant de désirs inassouvis.

Ce qui dit long aussi sur les procédés cachant bien des non-dits. Ces t tonnements, dont s’évertuent les dirigeants algériens, s’expliquent par qui en est réellement bénéficiaire. La quête, depuis même le jour de l’indépendance, de recettes finales pour répondre aux nécessités de gestion, ne fait pas la stabilité. L’élection d’un nouveau président disposant cette habileté de la gr ce et le vidage des lieux de détention augure une planification d’une orientation…

 L’abnégation du Hirak pour le rêve algérien.
1er février 2020

Khaled, le fils Tebboune impliqué dans le scandale des 703 kg de cocaïne et d’autres malversations notamment de commerce au même port d’Oran et de l’immobilier dans la capitale, est dit-on parmi les 1ers servis par l’indulgence présidentielle. Non seulement pour le « bis-repetita », mais aussi pour les prêt-conçus des temps révolus, il y a certainement d’inavoués desseins pour créer 2 listes de graciés.

Selon diverses sources, la mesure concerne exactement 9765. Même si cette prérogative est indiscutablement constitutionnelle, elle relate les bricolages qui autorisent et obligent à faire 2 actions plutôt qu’une. Afin de dépeupler les prisons du pays, relaxer à tour de bars, y compris ceux qui sont déjà dehors en liberté, a du sens aujourd’hui plus que par le passé. Tebboune cherche à se légitimer.

Alors que les faits s’enchaînent. Un désaveu de l’inspection du ministère de la justice de certains verdicts, puis la rétraction du même département, dénote la grande confusion due à l’incompétence endémique qui habite les rouages de l’Etat. Ensuite un réquisitoire au sein de l’emblématique tribunal de Sidi-M’Hamed de la capitale, allant pour la non-recevabilité des accusations des manifestants, détruit le prétendu niveau d’élévation, le mettant à l’abîme…

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