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Nouvelle affaire de corruption algérienne, mettant en cause un juge international !
jeudi 14 février 2013, par
Mettant en cause encore une fois Sonatrach, une dépêche de l’APS -Algérie Presse Service- du 12 février, rapporte qu’une information judiciaire est ouverte, suite à des articles de presse, par le pôle pénal spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Pour la même escroquerie, l’agence de presse « Reuters », a de son côté couvert aussi une autre enquête judiciaire en Italie, à Milan.
Ce second grand scandale touchant cette société, première d’Afrique qui gère la rente énergétique algérienne, nous apprend les pratiques maffieuses du régime algérien. Elles connaissent ainsi la mise à nu de leurs pires effractions. Contre l’économie d’un pays, où l’exclusion de certains citoyens alimente les disparités, des mains ont institué un système politique qui permet impunément les convoitises et les prédations. Dont font désormais les légendes, des rejetons et membres de familles des premiers décideurs, des noms d’anciens ministres.
Les simples citoyens rêvent de se faire recruter chez Sonatrach. Tellement de part sa richesse, on croit que les salaires sont meilleurs. Et c’est donc une situation où il y a « les premiers servis ». Alors des bandits, souvent tapis derrière de grands chefs du pays qui eux sont souvent présentés comme des héros de la libération et des « technocrates » de la gestion de postindépendance, n’hésitent pas de mettre la main dans les caisses de la collectivité nationale.
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Avec Chadli un grand détournement a été effectué, lors de la cession des biens immobiliers de l’Etat. Opération astronomique, avec laquelle les apparatchiks du parti unique se sont accaparés des immeubles. Et dans certaines villes intérieures du pays même des centres de santé ou bien des jardins publics et des cours d’école. Voire les terres agricoles relevant du secteur public, notamment celles abandonnées par les anciens colons connues pour leur teneur en humus, ont été octroyées aux anciens moudjahidine les plus privilégiés…
Avec Bouteflika on se sert de l’argent frais directement de la manne pétrolière. SONATRACH est une compagnie vers et à laquelle, avec les yeux du Monde, les ventres des algériens se penchent… En effet, cette société était considérée invulnérable aux malversations. Mais avec le retour d’Abdelaziz Bouteflika aux affaires, c’est la seconde fois que des embrouillements corrompus y sont décelés. C’est la poule aux œufs d’or qui entretient son populisme avec la plus crédule légitimité, dite « historique ».
C’est pour « l’affaire Saipem » que le tribunal italien et celui d’Alger ont ouvert leurs enquêtes. En Italie des perquisitions ont été diligentées, jeudi 7 février, chez l’administrateur délégué de l’Eni, Paolo Scaroni. Ils ont pour motif une rencontre qu’a eu ce dernier avec un intermédiaire français soupçonné d’avoir distribué des pots-de-vin pour obtenir des contrats en Algérie pour Saipem, filiale de l’Eni. Cette dernière est le plus grand groupe coté en Italie, ainsi que le principal exploitant étranger dans le secteur de l’énergie en Algérie. D’où la Péninsule importe 30% de son gaz, notamment le 1/3 d’In Amenas qui s’est fait connaître avec un acte islamo-terroriste.
Dans la première affaire Sonatrach, d’il y a deux ans, c’est le fils du DG de sonatrach Chekib Khellil, qui créa une société à l’étranger. Il est devenu prestataire virtuel, bénéficiant ainsi non pas de missions pour son entreprise, mais de fausses prestations rémunérées alors que pas un seul clou fourni ou moindre t che n’a été travaillée. Et ce sont toujours les anciennes gardes, que ce soit celles de la libération ou celles qui ont dirigé avec le parti unique, qui sont impliquées, d’une manière indirecte via fils et neveux.
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Dans cette nouvelle histoire, c’est le neveu d’une éminente personnalité du pays. En la personne de Mohamed Bedjaoui, ancien chargé des affaires extérieures du pays, comme Bouteflika dont il est très proche. Et par ironie des choses qui l’impliquent, il est ancien président de la Cour internationale de justice. Et il a présidé le conseil constitutionnel algérien...
Mais plus largement, toute la garde la garde dite péjorativement « révolutionnaire », de part sa contribution à la guerre libératrice, qui a des descendants et des proches qui opèrent dans plusieurs secteurs de l’économie. Outre qu’ils bénéficient de facilités en matière de bureaucratie, alors que cette dernière raquette par une corruption à ciel ouvert le commun des algériens, ils ont prédilection dans l’import/import.
Les gangsters des rouages ont toujours des cols blancs, en Algérie ils portent des noms. Au centre de la nouvelle affaire qui se veut médiatique de Sonatrach, un certain Farid Bédjaoui se retrouve au-devant de la scène. Installé à Dubaï, il est le neveu de Mohamed Bédjaoui. Fils de son frère qui porte le nom de Noreddine...
Farid Bédjaoui est soupçonné d’avoir été l’intermédiaire entre des dirigeants de la filiale du groupe pétrolier italien et de hauts responsables politiques algériens. Un personnage sorti des grosses fortunes du Monde, détenant un capital estimé à plus d’un milliard… Puisé de quelques puits de pétrole !
Voir en ligne : Notre grand dossier : ALGERIE
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