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Chadli Bendjedid, le retour par la fenêtre nippone.

L’homme par qui les malheurs et les dérives se multiplient, de qui l’Algérie plonge dans les profondeurs des crises multiformes.

lundi 11 octobre 2010, par N.E. Tatem

Chadli Bendjedid réapparait, l’ancien président algérien par qui les dégâts se sont multipliés, sort de sa retraite. Il revient sur la scène politique algérienne, croyant que le temps a effacé ses affreux stigmates sur le destin du pays. Sur la pointe des pieds, son retour-intrusion sur la scène politique a résonné comme une rhétorique des tristes mémoires d’un pays qui a connu bien des problèmes, les affres...

Paraît-il, quand il était caporal dans l’armée française, il était musicien. Il servait dans la section qui remonte le moral des troupes, en jouant de la "Ghaïta". Aussi fort que pour assourdir les spahis arabes, les auxiliaires recrutés par la colonisation parmi les colonisés et autres non-gaulois servant pour l’ordre du pays occupé. Plus tard il sera même adjudant de compagnie, c’est-à-dire celui qui contrôlait les tenues, la discipline interne. Tel est le descriptif qui convient au profil de ce président, fruit abouti du sérail...

C’est le polisson, type bédouin, qui a accédé à l’excellence. Il a voulu trahir, encore une fois... Le message des martyrs. En tentant de partager le pouvoir avec les islamistes qui promettaient de mettre à feu et à sang la région maghrébine et l’ensemble du bassin méditerranéen.

Il a été chassé par la rue, avant qu’on croie que ce sont les généraux militaires qui l’ont congédié. Il fut le président qui a connu le plus de révoltes populaires sur le macadam, et celui a continué la torture des poètes. Comme il est celui qui a dit A TOUS LES ALGERIENS, ses acolytes entête, : "Celui que le pays ne lui plaît pays, n’a qu’à partir !" Pour expliquer l’exil hémorragique des universitaires algériens !

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Ces intrigues de palais sont une risée légendaire... Une honte pour le peuple. Tandis que les histoires qui mêlent son épouse, qui était dans les bouches avec son nom "H’lima" comme une idole du "gotha" du people local, elles sont d’une féodalité à offusquer le petit peuple et les humbles citoyens.

Kamel Belkacem : Journaliste chargé de laver le linge présidentiel, Megueddem (alias El-Harrachi) : membre du cabinet chargé de réguler l’entourage, Beloucif : militaire subalterne, devenu général et chargé d’endiguer le contrôle des services secrets, El-Ghazali : prêcheur venu d’Al-Azhar fief des frères musulmans égyptiens pour rendre licite la prédation, Med-Chérif Messa dia, l’idéologue du parti unique qui squatte le sigle FLN, l’homme chargé d’appliquer les exclusions des compétences les plus pointues et H’lima Aïssaoui, épouse du président dont le frère préfet dans une ville, Bordj-Bou-Arreridj, est à l’origine de la dernière grande émeute du pays avant le 5 Octobre 1988.

Selon Mr. Ali-Yahia Abdenour, président de ligue algérienne des droits de l’homme, la mort du docteur Mécili en France lui est attribuée. Le médecin militant du FFS (Front des Forces Socialistes) était sur le point de publier un article sur le Shopping coûteux parisien de la 1ère dame qui se faisait appeler "Haramouh" (épouse) quand elle était citée accompagnant le président.

Suite à une interview sur un média japonais, désigné comme scientifique, son hibernation a été brisée. N’apportant que brouillage, comme son habitude, il sème plus de troubles que de sérénité. Il vient encore de sévir, après avoir été celui qui a ruiné le pays. Sa gestion confuse et médiocre a profondément détournée la trajectoire de l’Algérie qui avait connue 2 périodes de fierté regagnée et d’enthousiasme à édifier le pays.

Les années 60 ont été celles de la grande volonté des Algériens à reboiser les territoires contre des sacs de farine et des bouteilles d’huile. A rapatrier les émigrants et à relancer le pays sorti de la nuit coloniale. Puis l’époque de Boumediene où le programme industriel et l’élargissement des bases du système éducatif, ont été comme une onde donnant meilleure signification à l’indépendance. Et quand il est passé dessus, le vide s’est installé et les désespoirs sont devenus le point cardinal des plus intègres. Il instaura l’exclusion par une ignominie qui s’appelle l’article 120. Le point culminant des censures et des disparités entre algériens.

Dans l’interview accordée à des spécialistes nippons des questions algériennes, c’est la boutade qui désire justifier la médiocrité. Le langage laconique, la langue de bois, l’autoritarisme, le mépris et la haine sont dans tous les mots et leurs qualifiants. Répétition générale de toutes les dérives qui donnent plus de tournis à la jeunesse algérienne avide de bien-être. Son cas présent a généré plusieurs réactions de peur et d’obscurité… Il a choqué une large frange de la population, remettant à niveau un désordre qu’il n’a jamais maîtrisé.

Suite aux répercussions, il se dit être victime de cercles occultes…
De quoi faire comprendre aux autres, la population, que la discorde est encore là !

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