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Une page des affreuses guerres perdues de l’impérialisme au Moyen-Orient
jeudi 6 octobre 2016, par
La réconciliation des parties en conflit en Syrie est impossible. Il y a une année les forces armées russes effectuent des missions de combat, sur demande officielle du régime en place qui n’a pas ouvert un partage apaisé du pouvoir, ni dominé pleinement le terrain que constituent plusieurs étendues régions du pays. Les Russes ont réussi à stabiliser la situation dans certaines zones, en libérant une partie importante du territoire où ont végété des groupes armés de terroristes internationaux, parvenus généralement depuis la Turquie et l’Irak. Mais les diplomaties continuent de croire pouvoir briser, les avancées qui sont un net recul des criminels venus du Monde entier, sous la bannière islamiste, pour accaparer des terres afin de les intégrer au prétendu IE (Etat Islamique).
L’affaire syrienne est souvent appréhendée sous l’angle des réfugiés qui ont déferlé chez les pays voisins, puis ont créé l’alerte de leur arrivée massive en Europe où il n’y a pas que les Syriens. Elle continue d’alimenter les sujets des communs exposés médiatiques donnés par les médias traditionnels dominés par les puissances hégémoniques. L’épilogue qui se dessine, à travail la bataille finale d’Alep, avec le maintien du régime ba thiste, poursuivant la dynastie Assad, ne plaît pas. Pourtant faute de démanteler ce pays, c’est la plausible solution privant l’horreur islamo-terroriste de s’emparer du pouvoir à Damas qui est l’objectif des pays occidentaux et de leurs alliés dans la région...
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Cette crise a viré en guerre civile fomentée par les pions moyen-orientaux du Pentagone et des alliés atlantistes. Comme elle est devenue une démonstration d’une forme nouvelle de l’ancienne guerre froide où les manœuvres de services secrets et de confrontations entre arsenaux militaires ont supplanté la contestation populaire du régime. C’est aussi, dans les géostratégies que s’est trouvée cet épisode de ce qui est le « Printemps Arabe » dont la Tunisie reste le modèle parfait.
Des faits existent mais ne sont pas pris en compte et pris à leur juste importance. Entre autres, Bashar a proposé de refaire les dernières élections présidentielles, même s’il n’a pas l’intention de quitter le pouvoir. Le dernier vote du genre, du 3 juin 2014, l’a reconduit, alors que ses opposants dont les projets ne sont pas identifiés, n’ont proposé aucune alternative. Ces derniers assistés par les ingérences étrangères claires sont aussi noyautés par les pires organisations islamo-terroristes.
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L’empêcher de se présenter conditionne la poursuite des clivages et n’est pas démocratique, quand cette exigence obéit à une transition brusque et de rupture et non un passage par l’apaisement où la volonté populaire s’exprime et tranche. La présence russe dans ce conflit qui s’est, malgré son confinement territorial, internationalisé, n’est pas bien analysée. Il ne s’agit que du tempo de mesurer l’emplacement de l’héritage communiste dans la scène mondiale.
Militairement et dans l’esprit de réaliser des essais, les résultats des opérations en Syrie, qui ont commencé il y a un an, ils peuvent être évalués. D’une part, a dit le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou le jeudi 6 octobre, lors d’une présentation d’un bilan (lire ICI dans "RIA Novosti"), a réussi à stabiliser la situation dans le pays. De l’autre, tester des armes, de pointe dans des conditions désertiques et appliquer de nouveaux missiles de haute précision et longue portée, a été effectué dans des combats réels.
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Dans les pratiques terroristes, les hôpitaux "bombardés" ou bien les écoles en Syrie, comme les unités qui sont désignées par les « casques blancs » et même les aides humanitaires sont contrôlés par les factions armées sous les ordres et avec le soutien de parrains du terrorisme de divers horizons, dont les monarchies arabes et les USA, précisément le Pentagone et la CIA.
La place de la Russie dans la crise a plusieurs objectifs dont les plus marquants sont :
– endiguer le terrorisme
– expertiser des armes
– et sauver le régime en place, son allié qui a officiellement demandé de l’aide et que son remplacement est programmé dans l’ensemble des guerres qu’ont mené les Etats-Unis dans cette région du Monde.
Voir en ligne : Notre dossier : Syrie
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