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Quand l’ONU fait des négociations de honte en Europe pour la Syrie

Qatar, Arabie Saoudite et Turquie marchandent les massacres de civils

mercredi 4 mai 2016, par Azouz Benhocine

Les islamistes ont ruiné la revendication populaire qui concernait le pouvoir dynastique qu’hérite Bashar de son père, via le parti "baàth". Là où passent les fous d’Allah, on vend la mort massivement cruelle et injuste. En Syrie, on négocie en Europe la paix en Syrie avec l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, quel schéma donc ? Les politiciens du vieux continent, à conscience un néocolonialisme, ont une grande responsabilité devant leurs peuples dénationalisés et envers les Syriens...


Alep en Syrie, le retour de l’armée par Populi-Scoop

Commençons par la vérité du terrain, par ce qu’il en est exactement dans la défaite grandissante des islamo-terroristes tant en Irak qu’en Syrie. Lattaquié, Hama, Homs, Damas, la région de Palmyre presque libérées des mains des islamistes armés, mobilisés par les réseaux qui traversent la communauté musulmane du Monde entier...

C’est par imitation du parti communiste coréen que Bashar a acquis le transfert de la haute autorité, le parti s’est occupé d’une simple cérémonie. Chez des démocraties sociales, qu’a été découvert, Fidel Castro a remis les commandes à son propre frère. Mais précision capitale, pour ce cas, il était, en comptant Che Guevara, le 3ème personnage de l’expérience révolutionnaire toujours active, avec sa version de mobilisation pour gagner les élections, en Amérique Latine.

Nombreuses familles syriennes ont leurs enfants djihadistes, après avoir été islamistes.

En Syrie, désormais les démocrates sont le chemin de l’exil faisant un dépeuplement salutaire pour toutes stratégies qui se déchirent dans ce pays. Aussi bien le pouvoir qui devient maître de la guerre sur le terrain avec l’aide russe, que Djabhet Enosra, entretenu par les puissances régionales, ainsi que Daesh (#Isis) prennent part à la continuité de la guerre civile, qu’à la trêve vainement négociée.

Les forces dites de l’opposition "modérée" n’existent plus. Enosra, malgré son appartenance à Al-Qaïda, est maintenant en Syrie le seul recours, tant aux islamistes locaux qu’aux régimes de même obédience qui s’investissent dans la crise syrienne. Le groupuscule, composé de plusieurs milliers d’hommes, tient Raqqa et les localités qui composent la ville d’Alep.

La jeunesse syrienne ne tient pas à Bashar aux 5 millions de réfugiés et 300 000 de victimes.

Dernièrement un hôpital situé dans les zones contrôlées par l’armée de l’Etat syrien, tenu d’une main de fer par le rejeton Assad, a pilonné par les "djihadistes" de la filiale d’Al-Qaïda où se mêlent mercenaires et syriens tous attitrés islamistes et entretenu en matériel et armement par le trio Turquie, Arabie Saoudite et Al-Qatar.

Le leurre est accablant, Front al-Nosra et les différents groupes de Daech, ne sont pas concernés par le cessez-le-feu, parce qu’en réalité, ils ne l’ont jamais négocié. Les personnalités syriennes qui prétendent représenter l’opposition modérée, n’ont aucune relation, établie et prouvée, avec les combattants d’Alep et d’ailleurs.

Des islamistes financés et équipés par les parrains de l’islam qui correspondant à la diplomatie.

Les négociations qui se tiennent en Europe, sous la houlette de l’ONU dont le conseil de sécurité a plusieurs siégé sur la guerre civile syrienne, sont une vraie parodie. Elle est jouée dans le but de neutraliser l’extermination du terrorisme, qui touche aussi le pays voisin l’Irak. La seule force qui sème une même terreur dans ces 2 pays, où la résistance à la barbarie pousse à la réaction parmi les Syriens qui restent sur place.

Faut-il expliquer les modalités par lesquelles les aides de la Turquie, de l’Arabie Saoudite et du Qatar, cheminent jusqu’aux mains des hordes de criminels ? En Europe, plus personne n’explique l’alliance avec les Etats-Unis. Les donneurs d’ordre ne semblent pas être en Europe, mais bien du Moyen-Orient ou d’outre-Atlantique...

En fin mars dernier, le cessez-le-feu a été observé pendant 24 heures dans la capitale, et pendant 72 heures dans les zones rurales situées au nord de Lattaquié. Mais jamais ailleurs. Il a été surtout démenti par un attentat dans la région Damas, signalant le retour de la guerre. Une crise revenant au trio d’Etats islamistes de la région. Et qui la négocient dans le vieillissant continent où les peuples sont poussés aux extrémismes.

Opération “Timber Sycamore” : la guerre secrète de la CIA en Syrie est principalement financée par les Saoud

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Voir en ligne : Notre dossier : Syrie

     
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