Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > 1/2 milliard pour "Bell Pottinger" dans la propagande de guerre en Irak
Museler des journalistes et produire des infos conformes à l’invasion
mardi 4 octobre 2016, par
Plusieurs secrets de la guerre américaine, en Irak qui a commencé en 2003, ne sont pas tellement connus à ce jour. Des révélations plus détaillées qui dépassent le mensonge de la possession d’armes de destruction massive par le régime baàthiste de Saddam Hussein, qui s’est illustré par l’arrogance et l’ambition de dominer la région du Proche-Orient dont l’attaque du Koweït, arrivent encore sous les yeux de l’opinion mondiale. Cette fois, c’est la production de contenus justifiant l’invasion sont rapportés par une ONG anglaise appelée BIJ "Bureau of Investigative Journalism", explique une commande de fausses vidéos qui a coûté un demi-milliard de dollars...
En matière de propagande, la CIA et le Pentagone ont utilisé en 2003, lors de l’invasion de l’Irak, des moyens jamais déployés dans l’histoire des guerres qu’a vécues l’humanité. Selon le Bureau of Investigative Journalism, la redoutable agence des services secrets américains et l’institution militaire des Etats-Unis ont payé plus d’un demi-milliard de dollars à une firme britannique pour créer de fausses vidéos terroristes pour soutenir leur action. (Voir ICI, le sujet de BIJ)
– Le rapport Chilcot accable Tony Blair mais pas l’illégalité de la guerre en Irak
7 juillet 2016
– 1,5 million de victimes en Irak depuis 2003
26 novembre 2013
Bien sûr c’est une opération secrète, malgré son coût et l’externalisation avec le prestataire britannique « Bell Pottinger ». L’ONG spécialiste en journalisme d’enquête a rapporté que plus de 300 personnes ont travaillé avec des officiers militaires de haut rang basés à Bagdad au « Camp Victory » pour produire des séquences vidéo, afin de mener une campagne de soutien à l’agression américaine du régime de Saddam Hussein.
La société anglaise, spécialisée en relation publique et en marketing qui est devenue depuis 2010 la plus importante au niveau mondial par ses revenus en matière de propagande, s’est installée à Bagdad en 2004, et disposait d’un budget de 100 millions de dollars par an, fourni par les Etats-Unis. Elle est connue pour avoir conseillé Margaret Thatcher sur les questions des médias quand elle était Premier ministre du Royaume-Uni et d’avoir, dès 2009, ouvert des bureaux à Bahreïn pour se consacrer au Moyen-Orient.
– L’Irak exécute 36 terroristes par pendaison.
22 août 2016
– Karim Wasfi musicien en lutte contre la barbarie en Irak
9 août 2016
La guerre américaine et de ses alliés en Irak ne cesse de réveiller ses secrets et d’engendrer des conséquences, tant pour les mensonges qui ont été fournis pour la mener que pour les affres qu’elle a produit sur la population civile. À la lumière du projet de loi adopté par le Congrès américain permettant aux familles des victimes des attentats du 9/11 de poursuivre l’Arabie Saoudite, les Irakiens de leur côté exigent de leur Parlement de demander des compensations pour l’invasion de leur pays.
Dans cette vidéo, Martin Wells, l’un de plusieurs employés interrogés par le "BIJ", explique comment il a réalisé de faux films sur al-Qaïda pour la propagande du Pentagone en Irak.
– Les tortionnaires américains d’Irak recrutés pour travailler en Syrie
4 août 2016
– Des terroristes irakiens fuient, nombreux exécutés par les chefs d’#ISIS
16 mars 2016
Après la chute de l’ancien régime, la rébellion se disant anticolonialiste a éclaté, mais le terrorisme islamiste l’a chapeautée. Ainsi est lancée l’opération de Bell Pottinger qui a commencé dès l’invasion. Puis sa mission fut de promouvoir des « élections démocratiques » pour instaurer une administration soumise à l’occupant en passant des agissements psychologiques et d’information orientée.
Parmi les réalisation de propagandes des CD ont été distribués en Irak permettant de suivre, gr ce à un script de code les liant à Google Analytics qui leur est intégré, qui les visionne. Le constat était, selon les employés de « Bell Pottinger », qu’ils ont consultés en Iran, en Syrie et même aux Etats-Unis. La relation avec le prestataire britannique a pris fin en 2011, date de l’éclatement du "Printemps Arabe" qui a changé la donne et modifié le contrôle exclusif de la propagande.
– Le Daesh en Irak recule et se mêle aux populations
28 novembre 2015
– Déserteurs de la guerre américaine en Irak
30 avril 2013
Les Etats-Unis et leurs firmes de guerre, la CIA et le Pentagone, ont utilisé plusieurs moyens pour justifier leur guerre en Irak. Des journalistes ont été "balck-listés" afin qu’ils ne s’expriment pas en publiant des informations spontanées sur des vérités dénonciatrices. En 2009, le Pentagone avait embauché un cabinet controversé, le Rendon Group (américain), pour surveiller les reporters embarqués avec l’armée américaine, afin de déterminer s’ils donnaient une couverture « positive » à ses missions. (Voir ICI)
Il a également été révélé qu’en 2005, la société de relations publiques basée à Washington, le Groupe Lincoln avait été utilisé pour placer des articles dans les journaux en Irak. Des sujets qui ont été secrètement écrits par l’armée américaine. Une enquête du Pentagone a autorisé ce groupe de lui rapporter tout acte répréhensible, dont les articles de presse. (Voir ICI).
Voir en ligne : Notre dossier : IRAK
Recommander cette page |
|