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Monarchies du Golfe-Arabique paradis de la corruption et de l’argent sale.

Les corrompus évitent le contrôle des occidentaux et la transparence des médias.

dimanche 9 avril 2023, par Azouz Benhocine

Parmi les grands escrocs qui ont sévi avec l’économie algérienne un certain Farid Bedjaoui. De nationalité canadienne, il habitait, et l’est certainement encore, Doubaï. Il avait frappé, comme Chekib Khelil, au cœur du système des richesse à Sonatrach, la société chargée du pétrole. Son oncle est un ancien ministre et ce dernier, a encaissé pendant 15 années 9000€ sans avoir exercé quoique ce soit dans l’administration des affaires étrangères dont il avait les clés. Il vivait dans le quartier chic de Paris, Neuilly, où il a acquis et possède encore une villa de haut standing.

Les fonds pécuniers de la corruption ne sont plus dirigés en Occident où il y a risque d’être inacceptés, voire leurs détenteurs arrêtés. Donc ils sont orientés vers le Golfe Arabique. L’impunité de ces petites monarchies, dont le Maroc au Maghreb, qui sont détectées être derrière une vaste opération de corruption, de soi-disant lobbying auprès du parlement européen, attire les criminels en cols blancs…

Farid Bedjaoui : de la famille, du sérail et des tuteurs historiques.
24 février 2013

Parmi les grandes nations à combattre la corruption, l’Afrique du sud qui a même un président poursuivi et inculpé pour corruption. Ce grand pays d’un continent gangréné par les prédateurs des caisses des nations, vient de faire le constat, les transferts des thésaurisations illicites venues des détournements et pots de vin, sont dirigés vers les pays du Moyen-Orient et sont insaisissables.

Schabir Shaik, le principal conseiller financier de Jacob Zuma, alors seul inculpé dans un lourd dossier en Afrique du sud impliquant l’ancien chef d’Etat, est condamné à 15 ans de prison ferme, pour avoir versé à son mentor près de 160 000 euros entre 1995 et 2001, dans le cadre d’un trafic d’influence. Ce nom est associé aux frères Gupta, un trio qui a fait scandale, mais deux de ses membres ne peuvent être rapatriés là où ils ont sévi.

Atul Gupta, photographié lors d’une conférence du Congrès national africain (ANC) au pouvoir en 2012.

Les représentants du pays de Mandela sont consternés que les EAU (Emirats Arabes Unis) aient rejeté une demande d’extradition de deux frères accusés d’avoir orchestré la corruption à l’échelle industrielle. Le nom de Gupta rime avec ce fléau visant les services étatiques. La demande de rapatriement judiciaire les concernant avait été rejetée par les EAU. D’origine indienne les 2 frères, le 3è est en empêché de sortir du pays, sont au cœur de cette délinquance qui est affaire d’Etat.

Rapport 2020 de "Transparency International" sur la corruption en Afrique.
7 février 2021

Si l’extradition des frères Atul et Rajesh Gupta vers Pretoria a été rejetée par les Émirats arabes unis, leurs noms ainsi que du troisième frère, Ajay, apparaît encore dans la plupart des scandales qui ont forcé l’ancien président sud-africain Jacob Zuma à la démission en 2018. Mais la plaque-tournante des pays du Golf est maintenant la plus prisée des détrousseurs des caisses publiques.

La corruption en Afrique et dans le Monde s’est tournée vers ces pays du Moyen-Orient pour cacher les fonds détournés des deniers publics de leurs pays, ce qui fait un blanchiment moins regardant pour la légalité de cet argent. Cette attractivité revient au système bancaire ayant des pratiques de Bazard. Les dépôts de faramineuses sommes reçues avec les contrats qu’ils ont octroyés aux entreprises complices est aussi l’autre créneau d’où provient cet argent sale.

La version de la provenance de cet argent est celle des entreprises turques qui débarquent dans les pays d’Afrique, particulièrement l’Algérie, et s’adonnent à la prise de projets avec des réalisations de chantiers ou en ouvrant des usines. Ces programmes échappent généralement à tous contrôles, quand les élus du peuple sont déjà soudoyés pour avoir été plutôt désignés que choisis par un vote démocratique.

Le règne de la corruption est dans les rouages des Etats.
24 janvier 2022

La plus connue des Histoires est celle de Bouteflika. L’ancien chef d’Etat destitué en 2019 était installé à Bahreïn, avant de revenir aux affaires en 1999. Il vivait d’un pécule octroyé par la monarchie locale disent ses amis. Mais ses séjours en suisse, chez la famille Kouninef, a montré ses ressources volées au peuple.

Finalement l’ex-raïs a été signalé dans les Panama-papers avec 3 millions de dollars avec les pires voleurs qui créent des sociétés fictives. Puis les enfants de ses amis helvétiques, 2 garçons et une fille, ont fini en prison, pour affaires de truanderie sur les caisses de l’Etat algérien. Ils jouissaient les 3 de la protection de l’ancien diplomate qui a pris 2 mandats anticonstitutionnels, après 2 légaux à la tête d’un pays où la corruption est un sport national.

Les deux frères magnats Atul et Rajesh Gupta ont été aperçus en Suisse dernièrement, disent certaines sources. C’est-à-dire qu’ils ont réussi à quitter les EAU. Même si l’argent est irrécupérable, les concernés devraient suivre la voie d’un certain Abdelmoumen Ould Kaddour extradé vers son pays l’Algérie. C’était une surprise alors que le peuple est en révolte...

Les faits reprochés aux frères Gupta ont été commis aussi bien dans le pays -EAU- qu’en Afrique du Sud, pour ainsi dire puisque le refus de les envoyer aux juges africains désigne qu’il y a une main complice. L’implication de la monarchie arabe s’avère être sûre car, la monarchie a servi à cacher toutes les sommes prise au pays de Madiba "Mandela".

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Voir en ligne : Corruption

   
   

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