Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > Aux USA, mobilisation pour le pire espionnage des citoyens du Monde.
UCLA contre FISA, un duel entre surveillance abusive et droits citoyens de liberté.
lundi 6 février 2023, par
Le programme dit Section 702, plus connu sous « FISA » permet aux agences américaines de renseignement d’effectuer une surveillance sans mandat de citoyens non américains et même à l’étranger. La Cour de surveillance du renseignement extérieur examine chaque année si elle fonctionne toujours légalement. C’est toujours en vigueur dans le cadre de la prévention et lutte contre le terrorisme.
Les Etats-Unis surveillent encore leurs citoyens et le reste du Monde, plus que d’autres pays à qui on attribue l’utilisation à grande échelle de l’IA (Intelligence Artificielle) pour tracer leurs administrés. Depuis des années cette opacité est dénoncée, pourtant elle demeure. Une nouvelle action en justice d’une association remet au-devant cette question qui est aussi soulevée au congrès.
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Le gouvernement aura 30 jours pour répondre devant le tribunal à la plainte de l’ACLU. Le bureau du directeur du renseignement national a révélé dans un rapport annuel en avril que le FBI avait effectué jusqu’à 3,4 millions de recherches de données américaines en 2021 qui étaient auparavant collectées via la procédure de l’article 702. Alors que plusieurs services s’adonnent sans répit à cette pratique.
Le public sait peu de choses sur la façon dont la communauté du renseignement s’appuie sur la section 702 étant donné la nature classifiée de son travail. Selon la nouvelle plainte de l’association ACLU, qui a été fondée en 1920 pour aider la protection des libertés dans cette grande nation où la démocratie n’a pas vérifié qu’elle le bon modèle, l’action pour faire cesser le contrôle est maintenant. Un amendement des lois est plausible actuellement.
La prérogative qui date de 1978 décrit, après un amendement du Congrès des États-Unis d’Amérique de la loi Foreign Intelligence Surveillance Act (voir notre document),instituant les procédures des surveillances physiques et électroniques, ainsi que la collecte d’information sur des puissances étrangères. Ce qui s’effectue soit directement, soit par l’échange d’informations avec d’autres puissances étrangères.
La mobilisation des défenseurs des libertés civiles et de la vie privée, les démocrates progressistes et les républicains conservateurs sont susceptibles d’exprimer des inquiétudes quant à la capacité de la section 702 à balayer par inadvertance les communications électroniques des Américains. Des datas stockées dans une base de données aux recherches.
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Des poursuites de la NSA, la CIA et le DOJ pour en savoir plus sur la surveillance de masse de nos SMS, e-mails et appels avec nos amis et notre famille à l’étranger. Succincte cette déclaration comporte l’information essentielle, au moment où le Congrès s’apprête à réautoriser la section 702 – la loi utilisée pour défendre cet espionnage inconstitutionnel.
« Bien que la section 702 soit justifiée en tant qu’outil de lutte contre le terrorisme, elle permet en réalité une surveillance bien au-delà de ce qui est nécessaire pour protéger la sécurité nationale... », explique l’ACLU sur son site Internet. Depuis des années que ce regroupement de la société civile dit que : « Les dossiers de la sécurité intérieure montrent une utilisation "choquante" des données téléphoniques... »
Ce qui enlève à la vérité d’être faite avec un travail illégal permet au gouvernement de cibler des étrangers en dehors de ses frontières, dès que cette loi estime que les autorités possèdent des « informations de renseignement étranger ». Le terme est au sens si large est abîmé, qu’il peut inclure des informations ordinaires sur les affaires étrangères qui n’ont rien à voir avec la sécurité nationale.
La réalité est que Cela signifie que les cibles de la surveillance pourraient inclure des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes, des lanceurs d’alerte ou des propriétaires d’entreprise. Le gouvernement recueille les informations personnelles de ces personnes, y compris toutes les communications qu’elles peuvent avoir avec des personnes aux États-Unis. Les stocke pendant des années et dans certains cas indéfiniment, n’est pas justifier.
Aucune déontologie pour cette législation publique qui dépasse l’admissible et les questions de sécurité. Ce n’est guère le propre des Etats-Unis et sans autres pays. Les observateurs américains et du Monde entier constatent que c’est plus grave, large et illimité. Le résultat de cette surveillance des gestes et communications des personnes déborde pour atteindre les libertés. Ce n’est pas la prévention du terrorisme mais simplement un espionnage des militants, journalistes et de citoyens opposés aux personnes qui dirigent.
Photo fr Kevin Dietsch chez Getty Image. Le directeur du FBI Christopher Wray, l’Agence de sécurité nationale, le directeur de la NSA, le général Paul Nakasone, le directeur du renseignement national Avril Haines, le directeur de la CIA William Burns et le directeur de la Defense Intelligence Agency, le lieutenant-général Scott Berrier.
Voir en ligne : USA - Etats-Unis
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