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Mort du désespéré, datas incomplètes sur le tabou du suicide.

Décès comme un autre, mais sa cause et son déroulement sont à traiter

lundi 12 août 2024, par Jaco

Le problème de la rareté des données, ou de leur totale absence, quand il est question de suicides, rend la mort donnée à soi-même, plus incompréhensible. Les chercheurs tentent de combler ces lacunes en prenant en compte d’autres sources de datas, telles que les dossiers hospitaliers ou les autopsies quand elles sont disponibles. Egalement reclasser les décès causés par « blessures non- données » à « suicide ». C’est donc de baser sur des hypothèses concernant de décès mal classés.

Les suicides peuvent être moins recensés et cette limitation a pour raison une sous-déclaration globale dont celle de la mauvaise classification dans les certificats de décès. Outre bien sûr l’inviolable vérité sur la cause qui pousse à se donner la mort. Les pratiques juridiques et culturelles des pays, pour déterminer les causes de décès, surtout le suicide, peuvent être différentes.

Taux de suicide, en 2021, par le total des décès.
Nombre annuel estimé de suicides pour 100 000 personnes. Bien qu’ils soient sous-déclarés dans de nombreux pays en raison de facteurs sociaux, tels que stigmatisation et préoccupations culturelles ou juridiques. Les données de ce graphique comprennent une modélisation basée sur les tendances mondiales en matière de suicide et incluent des ajustements et extrapolations visant à tenir compte des données manquantes et de la sous-déclaration.

LE SUICIDE : serait-il un mal irrémédiable ?

Dans ce qui est l’état civil qui est un domaine de gestion de la population par les États, la déclaration de mort est réduite au jour et heure précise de la mort. Or la mauvaise qualité des dossiers médicaux, le manque de personnel soignant et la pauvreté peuvent limiter les systèmes d’enregistrement administratif des actes n’est adéquate pour apporter des données.

Les enregistrements des décès sont, dans le Monde entier, sommairement traités par les administrations, notamment quand le décédé n’a pas à son chevet un médecin. Pourtant, le certificat de décès est généralement rempli par des professionnels de la santé, tels que des infirmières, qui ont pris soin du sujet. L’OMS est désarmée devant l’absence de données crédibles pour les suicides.

Les suicides sont souvent sous-déclarés. Ou bien peuvent être classés à tort dans d’autres causes, comme les accidents, la violence ou les décès « d’intention indéterminée. Fréquemment, les données rapportées sur les suicides peuvent être inexactes. Dans ce manque général de données sur les causes de décès, les données sur les suicides peuvent être particulièrement limitées.

Un suicide par jour dans l’armée américaine en 2012

L’une des raisons est que dans certains pays, il peut être illégal de se suicider, ou le « suicide » peut ne pas être une option disponible sur un certificat de décès. Une autre raison est que les suicides sont souvent associés à de forts tabous sociaux ou à des conséquences juridiques. Les familles et les contacts peuvent être réticents à partager des informations et les autorités peuvent être réticentes à déclarer ces suicides comme tels.

L’étude sur la charge mondiale de morbidité (GBD), menée par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), est une source de données largement utilisée pour les estimations mondiales du suicide. Il utilise un modèle pour estimer combien de personnes meurent de diverses causes, y compris le suicide.

La collecte d’un large éventail d’indications ou documents, tels que des certificats de décès, des dossiers hospitaliers et des enquêtes, sert à savoir davantage. En outre, l’examen des données disponibles sur les paramètres liés au suicide, tels que la violence sexuelle, la dépression, la consommation d’alcool et l’accès aux soins de santé, qui sont utilisés comme des variables dans le modèle, mettent en lumière les cas de suicides.

Afin de réduire la mortalité mondiale et améliorer les soins de santé, nous devons savoir de quoi meurent les gens. Si de nombreux pays disposent de bons systèmes d’enregistrement des décès, une grande partie de la population vit dans des pays où ces systèmes sont médiocres.

Part des décès enregistrés, année 2019.
Nombre de décès signalés dans le système d’enregistrement des faits d’état civil d’un pays en pourcentage du nombre total de décès attendus.

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Voir en ligne : Nos articles sur le sujet du suicide.

   
   

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