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Une campagne de haine contre les francophones d’Algérie.

Frustrés des retards scientifiques que la langue a causé, les égarés vont en discorde.

lundi 30 mai 2016, par Djamel Damien Boucheref

La cohésion de la société algérienne est devenue difficile à gérer, les jeunes Kabyles ne veulent plus du nationalisme arabe précédant et supplantant la dimension africaine, ceci d’un côté. De l’autre, progressivement s’installe l’ambition intégriste, qu’a généré le règne de la médiocrité bardée des constantes nationales (langue arabe et islam), celle qui ne veut plus d’alternance. La dialectique pour faire accéder au pouvoir des partis démocratiques n’a pas fonctionné, depuis 1988 qu’existe la liberté d’association politique. Et le fait que les violences expriment des discours aliénants, alors que ceux qui en produisent le moins, s’inscrivent aussi dans le pacte social apaisé...

On se rend compte que la langue arabe n’est pas nécessaire dans les sciences modernes et ses concepts ne répondent pas, avec la rigueur sémiotique de l’époque des médias universalisés. Alors on part en guerre ! Pour quoi vouloir déloger le français du langage usuel en Algérie, tout en dénonçant qu’il est utilisé par les 2/3 de la population ? Uniquement pour imposer une alerte sécuritaire pleine de haine et de discorde, en succession du terrorisme dont on dit qu’il est vraiment maintenant, en 2016, résiduel...


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La dernière offensive des arabophones en Algérie qui se complaisent avec l’islamisme et n’ont d’autres préceptes que l’étroitesse nationaliste à prétendre les animer, s’est encore déployée comme un volet dressé, parmi les auspices de la corruption et du conservatisme fascisant. Elle s’est manifestée dans les réseaux sociaux du Web, après les anciennes assailles contre les élites. La razzia gérée contre les pans modernistes de la société, pendant la décennie rouge et noire.

Elle appartiendrait aux cercles réactionnaires flottant entre religion, mémoire et l’approximative identité traversée de moult cruautés à la fraîcheur frappante et largement exposée dans les médias. Ses adeptes distillent une haine contre l’ancienne métropole coloniale, la France, où vit une forte communauté algérienne. Et où prennent pied nombreux artistes, créateurs littéraires et intellectuels révulsant, avec la défiance de quitter la patrie. L’intolérance, en cascades de pseudos traditions principalement liées à l’islam, déferle avec cette action. Ce nationalisme hérité d’époques révolues, ne l che pas prise sur le pouvoir et procède à des exclusions pour parer à toutes perspectives de changement.


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Dernièrement, sous la pression des militants berbéristes qui depuis le début des années 80, ont exigé la distinction et reconnaissance de l’identité « amazyghe », le président Bouteflika, à la légitimité chimérique, a inclus à la nouvelle version de la constitution l’officialisation constitutionnelle de la langue berbère. Obligé de nettoyer l’obstination d’une autonomie de la Kabylie ouvertement revendiquée par le MAK, Mouvement d’autonomie de la Kabylie, le raïs a malgré lui démantelé le monopole de la langue arabe, jusqu’à là sacralisée comme une tare à sauvegarder de l’aliénation.

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L’Algérie traverse depuis le début de l’année 2016 une crise multidimensionnelle, dont celle de la chute du tarif du baril du pétrole n’est que la partie visible. Plus profondément, les clivages ethniques et les discordes claniques sont encore plus musclés, au point qu’aucune modération ou prise en charge idéologique ne peuvent atténuer. Mais en réalité, seulement les disciples de la modernité sont invectivés via les tribunes comme les mosquées et autres fortifications parées d’islamisme. Celle qui asphyxie le système éducatif avec l’arabisation, prônant l’appartenance au Monde arabe, étant aussi la plus radicale.


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Alors arrive devant l’opinion générale algérienne, le débat que Populi-Scoop n’a cessé d’alerter sur son existence, voire de la pertinence de sa virulence qui s’est affalée vers le bas, plus que la violence islamo-terroriste. Le combat d’arrière-garde pour la suprématie de la langue aux artifices bien religieux est annoncé, le Ramadan est le climat de prise en charge.

La querelle entre arabophones et francophones dans ce pays d’Afrique du nord, a un semblant d’une futile nerie. Mais loin s’en faut, l’échec de la généralisation de l’utilisation, après 40 ans, s’affiche dans le sort que connait le pays. L’abnégation et les assauts des cercles arabophones doit être traduite, prioritairement au français...

Voici comment s’annonce la campagne qui appelle les Algériens à chasser français comme outil de travail ou support de communication : Ceux qui utilisent la langue française sont des harkis. Prennent part à cette nouvelle agressive propagande les plateformes du Moyen-Orient qui, par le passé, soutenait le terrorisme de la « décennie rouge et noire », comme la chaîne Al-Jazzera ainsi que carrément l’ensemble des officines islamistes dont les frères d’Egypte, les réseaux « salafistes » présents dans les violences mondialisées et les crimes contre l’humanité.

Les francophones algériens refusent de plonger dans ce débat ou de résister. La phobie que le pays soit livré à une autre discorde criminelle d’ampleur les tient à cœur, plus que toute autre considération. S’attendent-ils à être éradiqués physiquement, puisqu’ils échappent au contrôle de ce genre d’appel.

Le site Web Al-Bewaba a mis son texte, le suivant traduit par Populi-Scoop, pour promouvoir la campagne contre la langue française en Algérie - Lire ICI :

Les Algériens se sont prononcés contre l’utilisation généralisée de la langue française dans la vie publique, en exigeant que les gens prennent plus de fierté dans la langue officielle du pays. Des Algériens se sont exprimé dans les médias sociaux cette semaine, dans le but de promouvoir l’utilisation de l’arabe et « décourager de parler la langue des colonisateurs ». La langue française a été largement parlée et étudiée dans les écoles et les universités en Algérie, depuis la colonisation française du pays en 1827, qui a duré plus de 100 ans.

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