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Un FLN rafistolé derrière une 4ème équipée.
mardi 12 novembre 2013, par
Volé au peuple algérien, le sigle « FLN » fut l’appareil de surveillance idéologique mise en branle contre le peuple après l’indépendance. Les « kasmates » aiguillonnaient les services de sécurité. Mais c’est encore une grosse machine à gagner les élections. Elle aurait des bataillons de militants, motivés d’opportunisme en s’alignant derrière les filières abreuvées de la rente nationale.
Selon une dépêche de l’APS du 9 novembre 2013, le parti FLN, rajoutant une usurpation, a demandé à Bouteflika de prendre un 4ème mandat. Après un demi-siècle de couverture de la souveraineté nationale, le mandat que l’actuel parti FLN désire réitérer, s’additionne aux années de l’électricité, de la baignoire et de la bouteille.
Sinon à quel dossier l’inscrire dans la mémoire contemporaine algérienne ? Une autre atteinte en règle contre la démocratie et l’alternance, que le dispositif aux ressources humaines maffieuses compte reconduire. Elle se fait où l’opposition se limite à du folklore !
Quand feu Abdelhamid Mehri a repris la direction de ce parti, grossièrement après octobre 1988 et suite à l’effondrement du monolithisme, la souveraineté nationale recouverte en 1962 tomba définitivement en désuétude.
Le Front qui aspirerait encore à la Libération Nation, selon le sigle (aux 3 lettres) escompté, a mis en action l’option islamiste et la même poussée au seuil du pouvoir. La menace s’illustrait, ainsi en bouclier, à la tragédie !
Un certain Belkhadem continua de pervertir le patriotisme en ostracisme et exaction jusqu’à la naissance des indignés et des haragas ! Le FLN prolongé après 1962 a pour débouchement naturel, un corollaire et allié : la violence terroriste. La capacité de nuisance de l’accouplement adultérin du nationalisme fasciste et religieux avec le népotisme que feu Messa dia a mieux défini, accède à la succession prescriptive de Belkhadem d’abord et de Saïdani enfin.
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La demande du FLN a été proclamée à l’issue d’une réunion du secrétaire général du parti, Amar Saïdani avec 54 secrétaires de Mouhafadhas « commissariats » (un par wilaya : département). La conclave a discuté « du candidat du parti à la prochaine présidentielle, son programme, la préparation de la campagne électorale et la mobilisation de la base du parti en vue de cette échéance » .
La couverture médiatique de cette réunion est assurée par l’APS, l’agence algérienne. A la fin de la réunion, « les secrétaires de 54 provinces ont demandé au président Abdelaziz Bouteflika de se présenter à un quatrième mandat » selon l’APS.
<doc1181|right> Les membres du parti doutent que Bouteflika veuille encore briguer une 4ème mandature. Mais comme la maladie de ce parti distanciant celle de son président d’honneur, le président Bouteflika, est sortie de sa convalescence avec Saïdani.
Le clivage entre caciques FLN est encastré comme principal cadre et décors au folklore de la scène politique algérienne. Tant que les autres politiciens sont encore incapables d’aborder les vérités du pays… Celles du libéralisme déjà en place, est certainement moins prédateur que les pires capitalistes qui jouent les opposants !
Voir en ligne : Notre dossier : FLN et Bouteflika, le duo de la "Kléptocratie"
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