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Prospection pour dépasser la malédiction de la rente du pétrole.
vendredi 10 juin 2022, par
Le récent rapport de l’institut d’études économiques OBG (Oxford Business Group) offre à ses lecteurs la dernière de ses analyses sur l’Algérie en reprenant les aspirations officielles préconisées par les responsables d’Alger. Les observateurs de cette agence sont assez expérimentés en industrie et mènent des recherches sur le terrain tout au long de l’année. Cependant ils reprennent des motivations connues.
Ce qui permet à OBG de fournir à son lectorat de plusieurs pays l’intelligence économique dont ils ont besoin pour rester informés, c’est l’appui scientifique d’une université OXFORD. Surtout que cet institut a accès aux statistiques les plus précises et aux analyses indépendantes disponibles, aidant ses clients, comme les autorités algériennes, à prendre des décisions d’investissement fondamentales à long terme dans et sur les régions où l’accès à la connaissance est un pouvoir.
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Fondée en tant que société d’édition de recherche en 1994 par des diplômés d’Oxford et basée à l’origine dans la même ville universitaire, OBG est aujourd’hui une société britannique d’envergure mondiale. Elle emploie plus de 200 personnes en poursuivant l’engagement à produire une analyse détaillée des marchés émergents. Dont l’Algérie fait partie à un degré de modèle en retard dans ce développement tant galvaudé sans être vraiment concrétisé.
Selon donc le document (joint ici) diffusé le 9 juin 2022, l’Algérie a été affectée, à l’instar du reste du Monde, par la contraction économique et la hausse chômage en 2020. La pandémie de Covid-19 a poursuivi le ralentissement de la croissance du PIB amorcé en 2015. Ce qui était un déclin structurel, venu dès l’année précédente (2014) avec la chute du prix du baril pétrolier, s’est aggravé, mais pas trop !
Alors que la demande mondiale, y compris celle du pétrole, s’effondrait en 2020, ce qui a été ralenti par la propagation du virus et une baisse concomitante de la production du pétrole, l’économie s’est contractée d’environ 5 %. En raison des mesures de confinement généralisées, le pays n’a pas tellement souffert, car le contexte est mondialement freiné.
Selon les dernières données annuelles complètes du Ministère des Finances, en 2020 les hydrocarbures hors hydrocarbures de l’Algérie les exportations ont atteint 2,3 milliards de dollars, soit 9,5 % du total, avec cinq premiers produits représentant près de 75 % des exportations hors hydrocarbures en valeur. Ceux-ci étaient azotés engrais (36%), sucre de canne ou de betterave (14%), huiles et autres produits de la distillation du goudron de houille (13%), ammoniac (8 %) et ciment (4 %).
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Les efforts de développement cibleront également et particulièrement l’agriculture, l’agro-industrie et la pêche. Alors que le pays s’efforce d’atteindre les gains de productivité agricole dans les domaines stratégiques et industriels cultures comme les céréales, le colza, le maïs et la betterave à sucre, d’autres jeunes industries bourgeonnent.
Ces dernières abordent péniblement les goulots d’étranglement dans les secteurs de la mécanique, l’électronique et la fabrication d’appareils électroménagers. Ce qui sera aussi une priorité politique, avec une attention particulière accordée aux ou des segments industriels sous-développés, y compris TIC, produits pharmaceutiques et fabrication automobile.
L’actuel plan d’action gouvernemental, publié en septembre 2021, décrit les secteurs de croissance cibles pour le programme de diversification du pays. Les autorités visent à transformer plus de 50% des ressources naturelles de l’Algérie – contre 30% actuellement – pour développer le pays en un exportateur de produits transformés avec des technologie et une plus grande valeur ajoutée.
L’accent sera mis principalement sur la pétrochimie, la synthèse fibres, engrais, fer et acier, aluminium et hydraulique. Les autorités envisagent également de lancer un programme pluriannuel de recherche minière afin d’étudier la valeur industrielle des ressources minérales, notamment des phosphate et zinc intégrés.
Ce sont les orientations mondiales qui encouragent les investissements dans un plus large éventail de secteurs afin d’être dans l’excellence. L’analyse présentée ici rappelle les efforts visant à réduire la dépendance de l’Algérie aux revenus des hydrocarbures. Elle renvoie, comme ceux à qui il répond, qu’en diversifiant l’économie, il est question de réduire les ressources du pétrole et du gaz. Ces engagements sont galvaudés à Alger. Mais ils ont toujours été impossible à tenir.
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Table des matières : Dans le rapport d’OBG. – Aperçu de l’ économie et du commerce
• Aperçu des indicateurs clés
• Exportations de pétrole et de gaz
• Exportations non pétrolières
• Interview : Ali Boumediene, Fondateur et Directeur Exécutif, Bomare
• Entretien : Yacine Oualid, ministre des Start-up et de l’Economie du savoir
• Politique monétaire
• Acteurs publics et privés– Efforts de récupération
• Cadre réglementaire
• Investissement dans le capital humain
• PME et économie informelle
• Numérisation– Industrialisation & Exportations
• Politiques et objectifs
• Produits électroniques
• Augmenter la valeur ajoutée
• Formation et Ressources Humaines– Développement & Diversification
• Marchés d’exportation et accords commerciaux
• In Focus : Sous-secteurs industriels à fort potentiel de croissance
• Politiques et incitations clés
• La ZLEC et son impact– Conclusion
• Tendances ESG
• L’économie verte
• Création d’emplois et impact social
• Points clés à retenir
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