Accueil > High-tech / Sciences > TECHNOLOGIE, INTERNET, PERFORMANCES INCLASSABLES > Desertec lorgne au reluisant soleil sans technologie aboutie.
La torpeur des chaleurs dilate les métaux que le sable couvre aussi.
mercredi 8 septembre 2021, par
De la bénédiction à la malédiction, l’énergie solaire du Maghreb n’apporte pas l’électricité aux pays du nord comme denrée exportée par les pays pauvres. Et 20 ans après que Desertec a été préconisé, il tourne en rond. Ce projet comporte un arrière-goût néocolonial, du fait qu’il se destinait à fournir l’Europe. Alors que les besoins sous-estimés sont locaux. Ils continuent de subir la pénurie en couverture énergétique ainsi que celle du Net. Puis sa perdition n’est consommée, car sa technologie perfectible s’attend à un meilleur avenir...
On attendait avec une espérance démesurée le projet Desertec, une électricité bon marché et respectueuse du climat. Il a fait flop et les réalisations actuellement en place ne satisfassent que modestement la demande locale. Selon la promesse faite par Knies, un carré 100 kilomètres sur 100 sur la carte du Sahara nord-africain, aurait suffi à alimenter le monde entier en énergie propre.
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Gerhard Knies, un physicien qui croit à la force du soleil tablait sur cette idée qui est géniale, sans qu’elle soit bien cernée pour qu’une technologie idoine lui soit appliquée. « Beaucoup de choses sont devenues stupides », déclare aujourd’hui Andreas Huber, directeur de la Fondation Desertec. En 2003 cette dernière voit le jour sous les auspices du Club de Rome et du Centre national de recherche sur l’énergie en Jordanie (NERC). Depuis…
L’abandon des entreprises allemandes des projets d’énergie solaires en partenariat avec les pays du sud est motivé par plusieurs raisons. Outre l’esprit rentier des associés qui accueillent un procédé en essor et encore perfectible, n’inspirent pas confiance. Le gel de ces chantiers est dû aussi à l’entrave des technologies quêtant des améliorations pour une exploitation en conditions sahariennes.
La région d’Afrique du nord compte quelques projets en matière d’énergie solaire, considérés parmi les plus prometteurs au monde. Mais ils ne décollent pas comme source d’électricité aux habitants locaux, c’est là aussi l’inconvénient. Alors que prétendument, ils avaient l’ambition d’alimenter l’Europe en énergie verte dont le transfert par câbles, sans perte, n’est pas totalement possible…
D’abord après implantation, cette technologie est plus performante, quand les équipements des plaques photovoltaïques ne subissent pas la chaleur qui les entoure. Cette dernière amoindrit leur productivité. Les nouvelles expériences qui ont démontré plus de performance sont situées sur des lacs et des montagnes, quand l’apport en ensoleillement est entier.
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Donc dans le Sahara, ils sont exposés aux températures torrides qui limitent dès l’interception de l’énergie étincelante, car il s’agit des lumières et non des chaleurs qui sont transformées en énergie électrique. Quand les plaque se couvrent des poussières sablonneuses, c’est aussi une contrariété. Pour cet inconvénient des dispositifs de nettoiement sont rajoutés, ce qui alourdit leur coût.
La donnée météorologique du sud comme le climat ne s’y prêtent pas à l’énergie solaire. Les fortes canicules ont plus un impact négatif sur les intercepteurs des rayons, car l’ensoleillement c’est qui est primordial. La température idéale pour le fonctionnement optimal d’un panneau solaire est d’environ 25°C. Les fortes chaleurs n’augmentent pas le rendement, contrairement à ce qui était attendu.
Aussi bien pour le Maroc que l’Algérie est sans leurs partenaires européens. Après Siemens, Bosch abandonnera à la fin de l’année sa participation au projet géant d’énergie solaire Desertec au Maroc. Une « fake news » démentie par l’ambassade d’Allemagne à Alger, a été diffusée par site « Algérie Patriotique », car il est vrai le désistement allemand de « desertec ».
Inutile de tenter de comprendre pourquoi ce projet est sous silence. Il ne convient pas à l’Europe qui doute sur les performances d’une belle idée écologique. Les entreprises et les politiciens du vieux continent du nord partenaires de Desertec ne peuvent promouvoir l’idée d’une énergie du désert d’Afrique du nord, quand la maîtrise de la technologie reste à faire ! Et quand il s’avère être plus utile aux autochtones, on l’oublie...
Voir en ligne : Energie solaire
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