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Duperie de dialogue d’une Algérie aux abominables exactions.

L’arbitraire interdit les voyages aux militants surtout de la diaspora.

mardi 10 mai 2022, par Djamel Damien Boucheref

Le malheur dans la fondation de la nation algérienne indépendante depuis quelques décennies, c’est l’impunité des détrousseurs du denier public. Ils prennent des biens communs au dinar symbolique, en élaborant des lois pour ce dessein. Les postes de travail dans la diplomatie, SONATRACH et Air-Algérie sont réservés à leurs rejetons corrompus et incompétents au détriment des compétences.

De semblables législations sont promulguées pour endiguer les protestations d’un peuple de plus en plus mobilisé pour surmonter les digues bureaucratiques. Des entraves persécutent les jeunes sensibilisés et même conscientisés pour leur propre avenir. Mais qui est responsable des exactions subies par les "hirakistes" en Algérie ? Ils sont bien servis ceux qui bénéficient les premiers de la rente.

L’Espagne marchande le gaz d’Algérie et le revend coûtant.
29 avril 2022

Certains citoyens ont été empêchés de sortir du pays, leur passeport leur ont été retirés à l’aéroport au moment de sortie du territoire. Les militants qui dénoncent le caractère illicite des gouvernants qui se sont accaparés le pouvoir après la chute de Bouteflika, sont visés. D’autres venants de l’étranger sont harcelés par des étroits contrôles dès leurs premiers pas sur le sol de leur patrie. Le peuple ne sait plus où donner de la tête…

Sur le plan interne, les pénuries étaient plus denses pendant le mois du jeûne. Mais les déficits et ruptures sont quasiment quotidiens, rendant la flambée des prix une banalité comme la victoire de la spéculation sur la régulation. La bureaucratie corrompue et incompétente, conduite par le président qui fait la risée des salons, chancelleries et réseaux du Web, s’adonne aux amalgames et affabulations.

In Twitter :

Sur le plan policier, l’aveuglement des arrestations des activistes du Hirak est une négligence grave des libertés. Surtout quand la prédation des richesses s’effectue sans aucune transparence de l’action publique chargée des biens et ressources collectifs. La répression des citoyens qui contestent le maintien de la défaillante gouvernance et de ses meneurs qui ont failli, est de plus en plus atroce.

La dualité dans le langage des autorités est devenue permanente. L’exemple du 3 mai où une dépêche de l’APS (Algérie Presse Service) annonce une « démarche de rassemblement » initiée par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, dit que maintenant « sa main est tendue à tous ». Mais dans la réalité les arrestations, la surveillance et les tribunaux travaillent sans relâche.

Inédite, la démarche semblait être nouvelle, en dépit que l’APS cite un maintien de cette pseudo-ouverture. Elle n’a pas été rendue publique via les canaux habituels, dont un communiqué de la présidence de la République ou un discours du promoteur du projet qui est préside le pays. C’est le genre de « Fake », surgit lors du Hirak, qui met une actualité invérifiable, voire fourbe, au-devant.

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3 avril 2022

Pour ne pas sombrer dans l’approximatif, il faut signaler que les arrestations en Algérie, au Maroc, aux camps des réfugiés à Tindouf et en Tunisie, sont monnaie courante. En Tunisie elles sont ponctuelles. Et le chaos en Lybie obéit à une semblable atmosphère où les tenants des centres de décision parviennent à de tels pouvoirs et refusent de s’en séparer, en dépit de leur criarde illégitimité.

Mais en Algérie les accusations fallacieuses contre des citoyens qui discutent sur les réseaux sociaux du Web, sont devenues une infernale machine bardée par ce qui est le front interne. Une nébuleuse qui travaille pour préserver la corruption et la médiocrité aux affaires. Alors que la jeunesse plus consciente de l’amère destin qui l’attend, se rebelle !

Oui le phénomène des restrictions des libertés est répandu en Afrique du nord. Il est alimenté par une montée en puissance des discours chauvinistes. Le surarmement de la région au détriment de son développement, autant d’éléments des politiques officielles des Etats qui mettent en péril la vie des gens et l’unité rêvée d’un grand Maghreb. Même la liberté de la presse subit son pire recul.

En Algérie la dérive a pris une nouvelle tournure de félonie, ciblant 2 communautés précises, celle qui s’avèrent être très récalcitrantes vis-à-vis du tourner-en-rond, auquel est soumis un pays connu pour ses ressources et ses qualités humaines. Les citoyens vivants à l’étranger et les berbères dérangent. Ils ont été par le passé et lors de la récente éviction de Bouteflika aux premières loges.

Les citoyens tentent de s’organiser mais les entraves leur sont dressées pour qu’ils ne manifestent pas contre la gabegie qui préside la gouvernance de leur pays. La mort de Hakim Debazi illustre le climat que vivent les Algériens et la réprimande macabre que subissent les protestataires pourtant non-violents. Un crime qui ne dit pas son nom.

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Voir en ligne : Algérie

     

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