Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > 2è partie : essentiel de l’interview de Tebboune, point par point.
Dires approximatifs ou erronés dans l’entretien aux divers préalables.
mardi 2 avril 2024, par
La crise politique en Algérie date des premières heures de l’indépendance. Depuis, ce n’est guère un fleuve tranquille où navigue un État vers la consolidation. Et ne se développe pas une communauté humaine harmonieuse en vue de son émancipation. Et ce sont les dirigeants qui infligent au peuple des malheurs comme le terrorisme, les conséquences des luttes antidémocratiques pour le pouvoir et ordonnent le projet de société obscurantiste…
Principalement, le président Tebboune promet qu’il remettra le pouvoir aux jeunes. Alors que des « vieilles araignées s’accrochent ». On ressent le manque de sérénité, où une joie évidente se mêle à la gêne, le chef de l’État algérien a répondu aux questions de deux journalistes, parmi ceux qui manient la caresse dans le sens où se plie la pilosité.
Précédent article : Tebboune interviewé sur bilan et convoitise du second mandat.
- - L’élection présidentielle, avancée pour raison technique, donc réajuster le calendrier. Or, elle devait se dérouler en avril, notamment de 2019, et non en septembre. Lors du 4ᵉ mois l’an, le 1ᵉʳ mandat sera écourté de plusieurs mois.
- - Quelle campagne électorale ? La période estivale et le mois d’août, sont propices aux désistements lors de vacances des activités.
- - Tebboune n’avance pas s’il sera candidat, pour éviter de déclarer sa « contre-khota » de l’irresponsabilité avouée.
- - L’affabulation que l’Algérie a libéré l’Afrique du Sud de l’apartheid, est certainement le pire des aveux populistes du système politico-idéologique. Des prétentions sans subtilités, servies à l’absurdité des parasitaires, rentiers et prédateurs qui campent les centres décisionnels...
- - L’État Palestinien nait en Algérie. Il n’existe pas encore, proclamé jadis à Alger, reste à réaliser comme la fin de la spoliation des terres de cette entité fictive.
- - Affilier la Palestine en tant que membre à part entière de l’ONU, ne peut relever d’une intention dûment séparée de la reconnaissance d’autres nations. Même si l’hypothèse est plausible, le parcours n’est pas assez dessiné.
- - La libération de la Palestine serait mécanique, comme une dialectique conséquente de la lutte. Or rien ne montre un tel destin.
- - Établir des titres de voyages internationaux aux citoyens de l’étranger qui en sont dépourvus. Que sont les passeports, aux citoyens qui ont fui le pays, alias les « haragas », dans deux mois, est un aussi le réflexe de bureaucrate impénitent ne mesurant pas les possibilités et données en place.
- - Des incubateurs d’entreprises existent même dans les universités. Et dès son doctorat, le jeune a déjà un projet monté et prêt à être réalisé.
- - Ramadan 2024 est le moins cher connu depuis longtemps. Alors que le recul de l’inflation, de post-COVID, est mondiale. Au préalable, l’importation des viandes a impacté le climat des spéculations locales.
- - Aussi l’inflation est causée par la spéculation, alors qu’elle est internationale.
- - L’Algérie est un pays émergent et non plus en développement. La maîtrise des concepts n’est pas donnée au premier venu d’être à la tête d’un pays.
- - Le PIB du Pays va atteindre les 400 Milliards de dollars en 2026. Le même tour de passe-passe sur les chiffres, pour lequel les journalistes comme El-Kadi Ihcène sont rigoureux lors de la récupération des richesses détournées. "1 milliard de m3 d’eau de mer" est le précédent...
- - Relance de l’agriculture, en orientant chaque ferme agricole, dont le foncier est public et l’exploitation est concédée, vers des cultures spécifiques, en les développant selon la région et les besoins nationaux. Retour à l’économie bureaucratique et dirigée…
A Jijel en Algérie, les inondations révèlent le laisser-aller de la gouvernance.
- - Augmentation des pensions, du SMIC et de l’allocation chômage. C’est le contraire de la création d’emplois et du partage du temps de travail. Une source d’inflation, que les économistes ont déjà désignée.
- - Le CREA (Conseil du Renouveau Économique Algérien - ex FCE) est sur le point d’élever l’économie du pays. Sur le plan économique, la démagogie et la prédation de la rente sont en accélération.
- - La valeur du Dinar dans un quiproquo qu’il vaut 140 $, voir la séquence vidéo.
- - Sentimentalement sensible à l’expression “3ami Tebboune”. Quand le populisme s’associe au bricolage politique, c’est le recul de la rigueur qui prend le dessus.
- - L’Algérie remise sur les rails du développement. Ce qu’il faut savoir : que ce sont, majoritairement, des investissements privés datant de l’ère Bouteflika, qui ont été débloqués.
- - Au mois de septembre, celui du vote, sinon octobre aura lieu, la visite en France est maintenue. Le raïs est attendu avec une diaspora virulente de ses colères.
La fabrique qui a engendré Tebboune persiste dans une culture ténébreuse. Le pays plongé dans une malédiction maladive, que de prétentieux présidents se placent en conscience des humains, donnant aux citoyens des retards économiques, des fanatismes religieux, des psychologies collectives ringardes et criminelles...
L’emprise de la bureaucratie des énarques en Algérie s’est érigée en héritage du pouvoir absolu des nationalistes de l’indépendance. Aussi bien les premiers mis au service des seconds n’ont pas, les deux générations, mis en érection la "nation en formation".
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