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Encore des éliminations de terroristes en Algérie, 1er semestre 2024.

L’islamisme armé ne menace pas la stabilité, il reste tant que des causes le créent.

samedi 13 juillet 2024, par Djamel Damien Boucheref

Il n’est pas sensé de parler du terrorisme en Algérie en 2024, sans une explication liée au contexte général du régime actuel et des références avec la terreur de la décennie noire. Le pays a réussi à surmonter la période post-Afghanistan où se sont rués des milliers de jeunes Algériens mobilisés par El-Ghazali et le faux-FLN parti unique. Une combinaison de facteurs, principalement la mobilisation des démocrates qui ont eu l’écoute qu’ils ont acquis de l’armée, y ont contribué à vaincre la bête immonde.

Encore une fois, nous revenons au sujet du terrorisme en Algérie. Une nouvelle lecture est nécessaire pour saisir les significations de la présence des éléments armés qui prennent les maquis ou bien y sont depuis des années. Leur projet d’existence se confond désormais avec une forme de délinquance politisée où l’islam du djihad fait référence, comme pour d’autres illusions, à la chimère d’une victoire.

La main intérieure à l’origine du terrorisme en Algérie

L’année 2024 en Algérie est marquée par certaines éliminations de criminels que l’armée cite dans ses communiqués. Dernière en date, deux militants armés ont été abattus lors d’une récente opération antiterroriste dans la province de Khenchela, près de la frontière orientale avec la Tunisie, où le président Tebboune a, dernièrement, effectué une visite.

L’un d’entre eux est identifié comme étant Boughrara Mourad, qui a rejoint les groupes terroristes en 2010. Donc depuis quatorze ans qu’il a rejoint le Djebel. Les efforts se sont poursuivis pour identifier le deuxième individu, mais l’information n’a pas continué pour préciser son identité. Ce qui se rajoute aux deux éléments, du même acabit, éliminés à Chlef à l’ouest du pays, lors du mois de juin.

Dans le cadre d’une opération de fouille et de ratissage dans la zone de Djebel Tamoulga (Chlef), un détachement de l’Armée les a abattus, les deux terroristes. Il s’agit de Kachkouche Abdelkader dit Abou Djafaar et Khaloufi Abdelkader. Deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, ont récupéré avec une quantité de munitions et divers objets.

Base de données des dossiers judiciaires du terrorisme en Algérie

L’exploitation efficiente de renseignements, dont la source n’est pas révélée, pour protéger son origine, des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire, ont arrêté cinq terroristes. Déroulées dans la période du 20 au 23 juin 2024, deux opérations distinctes au niveau du secteur Opérationnel Bordj Badji Mokhtar et du Secteur militaire Tamanrasset en 6ᵉ Région Militaire. Il s’agit là de l’extrême sud de l’Algérie.

La première opération effectuée au niveau du Secteur Militaire Tamanrasset a permis l’arrestation de 04 quatre terroristes. Il s’agit de : In-Adjenna Ahmed dit Ahmed El-Targui, Foughas Abdelkarim dit Beka, Aberzoulegh Moussa dit Machaki, Hadj Ousmane Boujemaa dit Djema. Les terroristes appartenant aux groupes terroristes activant dans la région du Sahel avaient en leur possession un arsenal qui questionne : comment ils l’ont eu, alors que le commerce des armes au Sahel est omniprésent.

La seconde opération effectuée au niveau du secteur Opérationnel Bordj Badji Mokhtar a permis l’arrestation du terroriste recherché, Barbouchi Mataa Moulan. Deux(02) fusils mitrailleurs type FMPK ; Quatre (04) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov ; Deux (02) chaines de munitions, garnis de (139) balles de calibre 7.62x54 mm ; Six chargeurs de munitions garnis de (148) balles de calibre 7.62x39 mm.

Encore en Algérie, des groupuscules et des djihadistes errants s’adonnent au banditisme pour accumuler des moyens et des richesses. Et ils sont animés du même projet abject d’imposer leur loi dite divine et coranique. De son côté, l’intox islamiste continue toujours de nier l’existence, en Algérie, de personnes armées au nom du djihad, alors que d’une façon régulière, l’armée élimine ses combattants qui, actuellement, sont plus basés au sud du pays.

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Voir en ligne : Algérie et terrorisme

   
   

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