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Agrobusiness du Sahara en Algérie, la calamité des bureaucrates.

La sécurité alimentaire et la dérive de l’agriculture chimique du désert.

lundi 17 juin 2024, par Djamel Damien Boucheref

Des techniques d’irrigation inefficaces sont un catastrophique gaspillage d’eau, elles aggravent la situation d’un désert sous lequel les poches souterraines sont fragiles. Chaleurs et diminution des précipitations réduisent la recharge naturelle des nappes. Des pays, telle l’Algérie, subissent l’accroissement de leur population, ce qui amplifie la pression sur les ressources précieuses du liquide vital.

La crise agricole en Algérie est sur les épaules des petits producteurs livrés à l’assaut des affairistes et pseudos investisseurs. Ces derniers captent l’essentiel des aides et autres attentions essentielles de la politique du domaine. Les nouvelles orientations dans ce vaste pays d’Afrique du Nord sont pires que celles qui, par le passé, ont plongé le travail de la terre dans un psychodrame bureaucratique.

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Maintenant, voire depuis 2020 avec l’installation des bureaucrates en succession des nationalistes qui porté la première république d’après l’indépendance, les discours officiels prétendent à l’agriculture dite saharienne ou l’agrobusiness. L’ensemble du travail législatif et de l’orientation économique du secteur ont les regards et les décisions versés au service des prédateurs du Sahara.

Pourquoi on dit désarticulation de l’agriculture ? Parce que la stabilité des prix, des produits négociés localement, est loin d’être maîtrisée et rendue pérenne. Les fluctuations à divers rebondissements du marché des fruits et légumes qui est rarement confronté par des importations donnent largesses et vacantes latitudes aux spéculateurs de manœuvrer au détriment des consommateurs.

L’Algérie a plongé dans l’agriculture saharienne, sans tenir compte des expériences qui ont, comme l’Arabie Saoudite et même les États-Unis, ruiné leurs nappes hydriques souterraines. La dernière des inanités en la matière est la ferme de production de lait à Adrar fomentée par le Qatar avec la connivence des bureaucrates.

Les fuites en avant des responsables qui, galvaudant l’improbable souveraineté (appelée indépendance) alimentaire, continuent la dilapidation du riche patrimoine foncier agricole. L’agriculture intensive dans les régions arides et semi-arides met à rude épreuve les nappes phréatiques, sources d’eau souterraines vitales.

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L’irrigation, souvent nécessaire pour cultiver des cultures gourmandes en eau comme le coton, le riz, la betterave, le soja ou le maïs, pompe des volumes d’eau considérables que les poches d’eau ne peuvent reconstituer au même rythme de leur extraction du sous-sol. C’est le cas du pétrole et l’exploitation des minerais qui se fait dans l’opacité des études et le doute d’intérêt économique.

Le contexte du réchauffement climatique, la dérive de l’orientation de la politique actuelle continue ce qui a été fait depuis l’indépendance en la matière. Si la repousse forestière a raccommodé des espaces montagneux et s’est occasionnée dès 1962, réconfortée par un programme de l’ONU de reboisement, le déracinement du vignoble a été un saccage gravissime d’une couverture végétale.

Le phénomène des nouveaux accapareurs de la rente s’articule autour de la virtuelle ambition de l’autosuffisance alimentaire qu’aucun pays dans le Monde ne l’a encore pleinement réalisé pour lui. En Algérie, c’est le leitmotiv des décideurs qui ne différencient pas la sécurité obligatoire et la satisfaction des besoins pour les divers produits de consommation. Alors, le Sahara est l’eldorado.

La croissance démographique et le développement économique s’additionnent pour exiger des ressources en eau. Même renouvelables, les capacités sont limitées, en particulier dans les régions arides. D’ici à 2025, 1 milliard 800 millions de personnes devraient vivre dans des pays ou des régions sous une pénurie d’eau, selon la FOA. La leçon de Tiaret, en Algérie, de l’absence d’eau potable, dès mai 2024, est exemplaire pour le stress hydrique dans l’ouest d’Afrique du Nord.

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Par Raoul RIVESTravail personnel, CC BY-SA 4.0, Lien

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