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Résistance des plantes aux nuisibles et interactions d’environnement.
mercredi 4 mai 2022, par
On connaissait les bienfaits des microbes nettoyants qui éliminent certains déchets nocifs qui occupent des sols, des organismes vivants et des parties précises de ces derniers. Ils peuvent aussi améliorer la santé des cultures, alors que d’autres insectes plus visibles, comme la coccinelle, avaient déjà gagné des lettres de noblesse dans l’élimination des pucerons.
Les chercheurs continuent en outre à développer des inoculations microbiennes ciblées. Elles sont destinées à être utilisées dans divers contextes et à approfondir leurs connaissances relatives au maintien des microbes dans l’exploitation agricole. Il y a déjà sur le marché des champignons mycorhiziens qui interviennent, en inoculant des effets microbiens pour les plantes agricoles.
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Le projet MiRA aide à la formation de scientifiques dans ce domaine. Il est connu pour avoir poursuivi, dans de nombreuses directions, des projets. Il se fixe sur l’un des secteurs privilégiés qui sera l’amélioration des outils destinés à surveiller et à prévoir les avantages que présentent les microbes pour la défense des plantes, avec des opérations sur le terrain et en laboratoire.
La formation est pour améliorer la spécialisation des intervenants que cette science et technologie soient plus attrayantes et pour que les producteurs alimentaires l’adoptent. Le besoin de compétences hautement qualifiées pour développer cette matière relativement nouvelle chez même les agronomes. L’amélioration de l’absorption des nutriments par les plantes est vérifiée.
Mais pratiquement et dans les exploitations, faute d’en savoir plus sur la résistance induite par les microbes, les agriculteurs continueront probablement à utiliser des solutions chimiques plus dommageables pour l’environnement afin de contrôler et soigner leurs cultures des parasites. Outre la méconnaissance de l’action naturelle, la publicité des marchandises les guide à la chimie et l’incertitude relative à cette technologie constituait un obstacle à son adoption.
« Les 15 jeunes chercheurs du MiRA ont déjà contribué à des connaissances essentielles et seront certainement très utiles aux entreprises et aux institutions de recherche… », a expliqué Thure Pavlo Hauser, professeur agrégé Section de biologie des organismes qui enseigne l’écologie végétale avancée à l’université de Copenhague. Ces chercheurs doctorants ont étudié les mécanismes physiologiques et moléculaires impliqués dans les interactions plantes-microbes-nuisibles.
Une expérimentation sur les cultures a eu lieu en Espagne qui est le potager de l’Europe. Elle a servi aux chercheurs d’analyser la réaction des défenses de la plante aux traitements microbiens. Ainsi que la façon dont ceux-ci affectaient les insectes nuisibles et les communautés microbiennes préexistantes sur les plantes et chez les insectes nuisibles.
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Voilà comment elle a été menée, cette description est sommaire. Des plants de tomates et de pommes de terre ont été soumis sans microbes bénéfiques (des champignons aux bactéries) et insectes nuisibles. Et cela se passe dans différentes conditions de luminosité, de nutriments, de sécheresse et de présence d’agents pathogènes, entre autres facteurs de stress.
Les plants de tomates traités avec des microbes bénéfiques ont été moins attaqués par deux nuisibles importants. Ils ont montré une résistance induite par les microbes aux ravageurs agricoles qui les suivent aussi pour survivre.
Les effets des champignons mycorhiziens et d’autres champignons et bactéries associés aux plantes sur la résistance des plantes variaient en fonction de la sévérité de la sécheresse, des conditions d’éclairage, de la disponibilité du phosphore et de l’azote et de l’exposition aux agents pathogènes des plantes.
Les plantes en général interagissent en permanence avec toute une myriade de micro-organismes, en particulier autour de leur « zone racinaire ». Certains de ces micro-organismes sont connus pour renforcer les défenses de la plante contre les insectes nuisibles et les agents pathogènes, notamment grâce à ce qu’on appelle le « priming » : les micro-organismes bénéfiques incitent les plantes à réagir plus vite et plus intensément aux attaques.
L’ajout systématique des microbes, bénéfiques aux plantes cultivées, pourrait réduire les pertes de récoltes imputables aux nuisibles et aux maladies, tout en évitant l’utilisation de pesticides nuisibles à l’environnement.
© Radovan1, Shutterstock
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