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La similitude entre Mossoul et Alep, les données qui permettent d’analyser
mercredi 14 décembre 2016, par
Les films des médias internationaux sortant de l’est d’Alep, au cours des dernières semaines ont presque exclusivement des scènes déchirantes de la tragédie humaine, comme la mort ou la mutilation des civils. Alors que depuis des mois et même des années, on ne voit que rarement les 10.000 combattants, qu’ils soient blessés ou bien vivants. Bien sûr on reprenait bien les cruautés des décapitations. L’information est essentiellement de la propagande, elle sert bien un seul côté. Les analystes sont nourris à distance et à la cuillère débordante d’histoires douteuses différentielles émises sous le contrôle qui n’offre pas la même lecture pour Mossoul en Irak. Les terroristes restent des civils armés qui font leur guerre en famille. Les épouses, même avec leurs enfants et depuis l’Europe, sont aux côtés de leurs conjoints et parents sont au champ de bataille.
Les deux groupes qui dominent l’opposition armée en Syrie dans son ensemble sont Ahrar al-Sham, avec 8 000 islamistes armés avec l’aide du Qatar et de l’Arabie Saoudite, ainsi que soutenus, en sous-main par la CIA, et nombreuses chancelleries diplomatiques occidentales. Il y aurai aussi quelques 2 000 autres hommes, à qui on accorde tantôt le qualifiant de "terroristes" tantôt pas, de Jabhat al-Nusra, ayant récemment changé son label d’Al-Qaïda. Ces deux factions tiennent la lutte armée en Syrie, face à un régime qui a préféré le prix fort destruction du pays, de l’exil de la moitié de la population et d’un demi-million de morts, contre son maintien.
– Boucliers humains pour terroristes dans la propagande humanitaire... 6 décembre 2016
Malgré les similitudes entre Alep et Mossoul, les rapports des médias internationaux de ces deux sièges sont radicalement différents. De même les opinions claquant des chancelleries diplomatiques qui depuis 2011 se sont accordées pour briser la Syrie et auparavant l’Irak, divergent sur la manière d’appréhender l’islamo-terrorisme parrainé par les monarchies arabes et la CIA aussi bien contre la Chine que la Russie, que les régimes récalcitrants envers la domination des frénétiques géostratégies qui, après avoir détruit l’URSS sous prétexte de faire cesser des guerres, continuent de semer la terreur en sous-main islamiste.
Pour une fois, il faut le rappeler, le chef de l’ONU des affaires humanitaires, Stephen O’Brien, a suggéré cette semaine que les rebelles dans l’est d’Alep empêchaient le départ des civils. Contrairement à Mossoul, la question est sans couverture médiatique. Avec bien sûr un contraste insoutenable des descriptions des médias occidentaux pour la sauvagerie inhumaine des forces du président Assad, qui disent-ils abattent des civils sans discrimination indépendamment du fait qu’ils restent ou essayer de fuir.
– De l’Afghanistan à ISIS, la machination de la CIA et des monarchies arabes
1er décembre 2016
Jamais une épique bataille médiatique ne s’est ainsi déroulée, que celle que se sont livrés les belligérants qui se sont affrontés à Alep, en fin d’année 2016. Commençons par l’anonymat des combattants dits rebelles, en effet qui sont-ils ? Jamais un porte-parole ou un communiqué authentifié émanant d’une source identifiée comme telle, n’a parlé au nom de l’opposition défendue becs et ongles par les vendeurs d’armes à leurs parrains, les monarchies arabes…
Deux poids, deux mesures, quand à Mossoul c’est l’EI (Etat Islamique) qui est combattu et à Alep c’est une autre nébuleuse, plus tolérée par des opinions fortement médiatisées contre le despote Bashar Al-Assad, dont l’opacité n’a pas d’égale. L’action humanitaire dans cette tragédie a de l’impuissance de ne pouvoir différencier la bonne graine de l’ivraie, qui est le terroriste à la solde du Qatar et de l’Arabie Saoudite et qui est le démocrate en lutte contre une dictature dynastique ?
– L’EI (#ISIS) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les infos de novembre 2016
30 novembre 2016
Jamais la guerre des médias n’a été si prenante, que lors de la reprise par le régime de Damas. Des discordes et même des insultes via les réseaux sociaux du Web n’ont été autant produites sur d’autres situations que lors de la bataille de récupération d’Alep par le régime. Parcequ’il est trop dangereux pour les journalistes d’opérer dans les zones d’Alep et de Mossoul.
L’énorme faim énorme pour les nouvelles de ces crise du Moyen-Orient, font que la tentation est pour les médias tiennent leurs informations en seconde main. Y compris l’ONU a déclaré après des accusations de massacres de civils, réfuté par les porte-paroles du régime syrien, incapable d’authentifier la véracité de cette actualité. Mais le parallèle entre Mossoul et Alep est accrocheur du point que l’EI (Etat Islamique) ou Daesh est le même ennemi.
– Bashar et Trump face aux monarchies clientes des armuriers
28 novembre 2016
L’armée irakienne, soutenue par des frappes aériennes dirigées par les américains, tente de regagner l’est de Mossoul en même temps que l’armée syrienne et ses alliés paramilitaires chiites combattent et la Russie de leur côté font de même pour l’est d’ Alep . Environ 300 civils ont été tués à Alep par l’artillerie du gouvernement et des bombardements dans la dernière quinzaine. Et à Mossoul Il y aurait quelque 600 morts civils au cours d’un mois. Alors même cette différence, il n’y a pas le même regard et le même traitement des médias.
Civilians jubilantly dance in celebration today to mark the end of 5 years of terrorist-imposed hell in East #Aleppo. Thank you Syrian Army. pic.twitter.com/1E5JHMYKwt
— Sarah Abdallah (@sahouraxo) 9 décembre 2016
Voir en ligne : Notre dossier : Syrie
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