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1er tour de la primaire PS, l’identité socialiste n’abdique pas...

Benoit Hamon sur le fil d’équilibriste entre Macron et Mélenchon

lundi 23 janvier 2017, par Jaco

Le premier tour de la primaire socialiste, baptisée « primaire citoyenne » déjà attendu avec une faible participation, a, avec une surprise mitigée, propulsé Benoit Hamon en tête. Le second vote peut être plus attractif du fait d’une clarté entre deux tendances à la visibilité bien plus précisée qu’auparavant. La gauche française avance divisée de même que la droite est partagée entre républicains et front national. Plutôt une primaire socialiste que pour toute la gauche, telle est la structure de cette "votation" déterminant que la cohabitation du renouveau social avec le libéralisme est une dialectique donnant vie à l’amovibilité entre deux tendances utiles à l’existence du PS...

Incarnation de l’aile gauche du PS, Benoit Hamon est plus doué pour le compromis qu’il ne cesse de mettre en avant. Plus que son désormais unique rival, l’ex-premier ministre, qui ne se prête point à un quelconque rapprochement avec son environnement politique. Le premier se dit prêt à discuter avec Jean-Luc Mélenchon et Macron à la fois. Ce qui lui ouvre plus de perspective. Et le second compte sur l’appropriation de l’appareil du parti pour diriger à lui le soutien de discipline.


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Manuel Valls sort second plus isolé, quand le Arnod Montebourg sorti 3è accorde d’emblée à l’annonce des résultats au premier. En outre il ne tente point de rapprochement avec quiconque. Parce qu’il traîne un bilan dont tous les autres se défaussent mais aussi il a l’évidente croyance de pouvoir s’imposer de la manière tranchante qu’on lui connait.

L’appareil socialiste a subi ce test du premier tour, avec moins de litiges et de confrontations entre les prétendants. Confirmant une dynamique de campagne qui démarre sur le couac des données prévisionnelles qui selon le suivi de plusieurs médias, ont été gonflées de quelques 330 000 voix entre l’affichage de la soirée et celui de la matinée, sur le site officiel de l’opération électorale. Ce qui reste aussi inexplicable comme rectificatif peu assorti à une primaire déjà entamée par un manque d’engouement.


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Cette première joute a ouvert une perception plus explicite, entre deux orientations qui habitent depuis toujours le parti socialiste. Ce qui se met effectivement en place est la distinction entre deux familles qui donnent au sein du PS, une dialectique de fonctionnement et de débat procurant largement une certaine vie d’amovibilité. Cette double obédience s’est déjà traduite avec le clivage des ministres, dits frondeurs, qui ont quitté le 1er gouvernement de François Hollande.

La confusion sur le nombre exact des votants est restée jusqu’à la matinée lundi, la participation est passée à la baisse de 2 millions à 1.5 millions puis aux alentours de 1.3 que les derniers chiffres ont été précisés. Les dirigeants du parti soutiennent toujours que les chiffres n’ont pas été manipulés mais rectifiés. En effet, pour la primaire des républicains de la droite française ce n’est qu’au mercredi que les résultats sont devenus officiels.


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Plus attendue désormais la campagne du second tour s’avère plus intéressante en quêtant une victoire à partir de l’unité à gauche. Mais comme aucun rapprochement n’est visible perceptible entre Mélenchon et Macron, Benoit Hamon se trouve en meilleur rôle d’équilibriste du fait de son ouverture à la discussion que Manuel Valls dont le sentiment de malaise s’agrandit avec le ralliement d’autres familles, comme celle conduite par Martine Aubry, avec celui qui ne cache pas son programme conséquent avec le socialisme.

L’avancée d’un projet plus social, de Benoit Hamon, en première position, faciliterait plus le contact avec Mélenchon qu’avec Macron. Ce dernier est plus éloigné du choix qui a épilogué ce 1er tour de la primaire à gauche que le candidat soutenu par le PCF dont la ligne d’approche peut adhérer à celle qui vient de s’exprimer...

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