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Qui conteste les crédos des usurpateurs en Algérie ?

Faux moudjahidine et vrais despotes dans la cage aux folles !

vendredi 4 juillet 2014, par Djamel Damien Boucheref

Le régime algérien multiplie, depuis la concrétisation de l’infàme 4ème mandat pour Boutef, les offenses et les controverses à l’égard d’une catégorie de la population, suspectée de n’avoir pas voté pour le président. En même temps qu’une classe politique piètre, discutant une constitution délabrée, la pilule passe : un raïs bien élu et toujours inerte lors de ses apparitions €¦

Les débats algériens restent cloués à la connivence avec l’islamisme virulent. Celui des disparitions accusatrices de l’institution militaire, d’avoir commis des exécutions extrajudiciaires, venant même des éclaireurs d’une démocratie demeurée à l’état formel, est des plus pathétiques. L’arrière-garde est liée à un passé, alors que les faits récents sont liés au clan du président… La rigueur dans la contestation des officiels en place a ses repères.

La volonté de museler le mouvement citoyen Barakat, asphyxier les contestations berbères à Ghardaïa ou en Kabylie et opprimer les demandes sociales d’une jeunesse subissant, après le matraquage religieux, l’intox du football, arrive à détruire la conscience collective. Pour brouiller l’image du pays, l’actuel régime de Bouteflika a des atouts et des manœuvres ignobles.

Parmi aussi les subterfuges des discussions algériennes, le sujet de la réouverture des synagogues est la coquille où pilule l’obscurantisme. Elle se place en politique locale, avec une surenchère du nationalisme réactionnaire où l’antisémitisme primaire détourne de l’important. L’Histoire du pays est aussi un enjeu capital…

L’interdiction de la commémoration de la mort de Mohamed Boudiaf assassiné 29 juin 1991 à Annaba, illustre à quel point la mémoire de l’Algérie moderne dérange. A quel point la haine des clans rentiers liés au pouvoir, ceux qui rafistolent la constitution algérienne, vouent aux grands symboles algériens.

L’épopée que vient d’ouvrir un ancien moudjahid frondeur, contre le système politique et sa bureaucratie « d’énarques » montée par le parti usurpant les 3 lettres « FLN » pour introniser Bouteflika, passe comme secondaire. Pourtant, c’est là qu’un certain Mellouk Benyoucef qui était dans le combat de vérité et de mémoire depuis les années 90, n’acquitte pas la présidence...

Son portrait et son interview dans Algérie-Focus, voir fin d’article, où il résume : « … le régime actuel manipule le peuple et trahit son histoire. » L’affaire des « 520 juges faussaires » qui a fait le scandale depuis des années, révélée par Mr Benyoucef, se fédère à la lame de fond qui proteste contre des infamies et un univers effrayant.

Des dirigeants qui ont élevé des chefs terroristes en personnalités nationales et craché sur les tombes des victimes aux noms illustres, concerne cette mémoire des disparus parmi l’élite… Effrayante et répugnante continuité !

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Voir en ligne : Notre dossier : Algérie - Bouteflika - Barakat

     
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