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Algérie : un blogueur devant les juges !

1ère partie : La justice algérienne et les défenseurs de l’extrémisme !

lundi 14 octobre 2013, par Djamel Damien Boucheref

Un cas vraiment inquiétant pour le laisser distiller la haine, regardez sa vidéo !

La liberté d’expression suggère d’approprier la parole à la conscience. L’équation simple que fait la dualité entre la haine et le bonheur, explique qu’un appel au meurtre, une apologie au terrorisme ou bien la défense de la tyrannie soulèvent le dévoiement de cette liberté qui souffrirait donc de l’insuffisance d’éthique.

En Algérie, la population continue de prendre distance de l’extrémisme religieux et des discours politiques de l’islamisme. Alors que défendre les idées criminelles produites par ce fanatisme, prétendant encore jouir du droit à la parole, tentent sans cesse de noyauter les contestations légitimes exprimées par les mouvements sociaux.

Ces dernières années, notamment depuis les faits du Printemps Arabes, les Algériens arrêtent leurs manifestations dès que les islamistes s’introduisent dans leurs rangs. Ils laissent seuls et rentrent chez eux. Souvent ils défendent le régime, le pouvoir et le système pour ne pas être emportés dans le projet que la violence politico-religieuse que les intégristes désirent entretenir à jamais.

Le cas du jeune algérien qui croupit actuellement en prison , illustre la manière où il se trouve isolé et sera jugé pour des faits. Au moment où il s’est présenté de lui-même pour son arrestation, à un commissariat d’Alger, et non de Tlemcen pour politiser son cas, il savait qu’il sera désigné, aux yeux de la loi, en activiste de l’obscurantisme djihadiste.

Une dépêche de l’AFP, du 25 septembre fut la première à annoncer le cas Abdelghani Aloui. Son avocat, qui est celui attitré à plusieurs justiciables de la même chapelle proche deterrorisme « djaza riste » (spécifiquement algérien), fut la source de l’agence officielle française. Albdelghani se savait déjà traqué.

Le 15 du même mois, lors d’une perquisition légale et émise par la justice dans son domicile, une écharpe noire, avec l’inscription répétant la 1ère allégeance du croyant en l’islam disant « il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est son prophète », a été trouvée à son domicile.

Cet ornement vestimentaire étant aussi l’emblème d’Al-Qaeda, devenu incontournable en bandeau sur les têtes des islamo-terroriste qui sévissent dans tous les attentas et les conflits du Monde. C’est désormais l’équivalent de la croix gammée du Nazisme, que cela échappe aux défenseurs des droits de l’Homme.

Ce tissu sert aussi à masquer les visages des casseurs, lors des manifestations de la société civile, qui se distinguent d’appartenance islamiste. En entendant ses propos dans cette vidéo explique l’essentiel de son discours, c’est un cas vraiment inquiétant pour le laisser distiller la haine.

Ce n’est pas le cas d’un talent qui prend les hauteurs, déployant ses ailes frêles d’un papillon en mue. A écouter le discours de cette séquence on a idée de ce que cet algérien croit bien faire. La bourrasque des lois mesurant son opinion, le happe dans son envole et l’écrase comme un dangereux nuisible.

Abdelghani Aloui fait ouvertement usage de paroles qui n’ont rien à en vouloir à celles d’un émir en force. En Algérie, c’est une vieille méchanceté qui ne cesse de redouter que les libertés disputent l’espace d’une expression affranchie. Pourtant à quelle tribune l’islam politique, interdit par l’article 40 de la constitution algérienne, a-t-il droit dès lors qu’il prône la charia islamique et le recours au « djihad » pour l’imposer ?

L’oppression sur les velléités de relancer le terrorisme qui a frappé pendant la décennie noire des années 90, n’est-elle pas une obligation de l’Etat algérien ? Cet algérien s’est évertué à coller à l’actualité, alors que « l’apologie du terrorisme » n’étant pas encore un concept juridique, fondé sur la morale et l’éthique, pouvant déterminer un comportement comme dangereux. Mais ce n’est pas anodin, dans un pays qui a vécu l’hécatombe la plus cruelle du Monde et de ses dernières décennies... Il persiste à faire appel à la violence.

Ce n’est pas un hasard aussi que les citations et les relais qui se sont mobilisés pour le défendre relèvent essentiellement des cercles proches du pole radical de l’islamisme algérien. C’est-à-dire les derniers les soutiens de l’ex parti le FIS ! Histoire de complot, faut-il rechercher loin des desseins qu’on soupçonne qu’il évoque ?

La pétition demandant la libération de ce citoyen algérien totalise 270 signatures, au bout de 3 jours. Ce qui explique certainement qu’une majorité d’Algériens refusent l’islamisme qui fournit le terrorisme en idées, soutiens et « Djihadistes ».

A SUIVRE : 2ème Partie : les charognards du terrorisme de la décennie noire

Légende du Tableau
Résumé du Tableau

Cliquer le nom de la ville pour consulter les noms des signataires

<table.spip> Les paraphes se répartissent ainsi

Ville Nb signatures taux en %
- Alger - 67 - 24,91
- Paris - 24 - 8,91
- Bejaïa - 11 - 4,09
- Oran - 11 - 4,09
- Tizi-Ouzou - 7 - 2,06
- Marseille - 7 - 2,06
- Autres villes - 142 - 52,788
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